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Confession Ô rage d'amour ,

lilasys

Maître Poète
#1
Confession Ô rage d'amour ,

Dans ce calme orphelin, j'épinglais les paupières
Près du lac, un jardin gardait tous mes secrets
D'un guillochis très fin des heures sonnant décrets
Nature confidente en berceau de prières

Dans cette eau sombre où des ronds pianotaient
Des nombreux joncs mimaient un balancier d'horloge
De tonnerre et d'éclairs, le ciel mettait sa toge
L'orage, de son ombre, ornait l'oeil tout entier

Le vent brisait les fleurs de souffles violents
Qui décoiffaient aussi les branches partisanes
Mes cheveux, d'un remous, se mêlaient en lianes
D'infante reconnue à gorgone des champs !

L'averse tombait drue et je n'avais d'abri
Nulle part où aller, perdue, à l'aventure
Orage déchaîné, force de la nature
Dans ce temps de fureur, j'aperçois un ami

Je serrais l'écorce du chêne centenaire
Qui arborait mes maux et avait ma tendresse
Il est ce père absent qui n'avait pas d'adresse
Il ressourçait mon coeur, d'une âme nourricière

Un jeune villageois au loin faisait un geste
Un galant chevalier était sur le parcours
Il avait belle allure et m'offrait son secours
Dit : Par là, Je passais ! Et me donna sa veste !

Le hasard a bon dos ! L'orage fit le reste
L'amoureux aux abois croisa ce jour la chance
Et le regard ému qui promit l'alliance
Dont le chêne est témoin, en grand ami modeste

De ce jour si lointain, t'en souviens-tu Marius ?
De ce premier baiser des amants sous l'orage
De l'amour grandissant et les traits du village
Te souviens-tu, mon coeur, du curé, le laïus ?

LILASYS

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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#5
Concession aux cages d'humour,

Dans ma jungle un matin, je voulais épier tes manières,
Dans mon sac, un lutin ressassait tous tes regrets,
D'un fouillis en gros grain, tes pleurs résonnant, discrets,
Ossature évidente d’un pastiche arceau d’la première.


Quand ses beaux vers tombent à l’aplomb à polycopier,
Des somptueux baillons limitaient d’avancer plus vers sa loge,
D’une religieuse où d’un éclairs, son miel devenait une éloge,
L'eau sage, en son nombre, lorgnait d’un oeil altier.


Souvent, je brisais l’esprit et le souffle de ses vents,
Je recoiffais ainsi les branches de chicanes,
Mes chevaux d’un trot, s’emmêlaient des tziganes,
D’une fente inconnue en Dordogne dans l’paravent.


L'inverse retombait nu, mais j'avais un alibi,
Nul dard à apporter, éperdu dans sa devanture,
Les sages enchaînés, renforcent ma stature,
Dans l’instant du fugueur, je perçois mon amie.


Je flairais la force des chaînes tortionnaires,
Qui subodorait la joie en mots et en caresses,
Elle est cette mère présente toute emplie de tendresse,
Elle repoussait les pleurs, d'une arme cavalière.


Une jeune Toulousaine au foin m’accordait les restes,
En «galant chevalier» j’lui donnais mon humour,
J’avais un drôle de galure à tenter de suivre son cours,
Pardi ! Par là, je ressassais à copier tous ses gestes.


Le bavard a bon dos ! L'adage fit qu’encore je peste,
Langoureux des émois décroisa d’un tour sa chance,
Et l’hagard éperdu promit d’omettre sa résistance,
Dans les chaînes sans témoin, sans retourner sa veste.


En ce tour, ce matin, j'en reviens comme l’olibrius,
De ce dernier brasier provenant des vieux sages,
Où l'humour garantissant l’attrait de mon visage,
Rappelles toi, ma sœur quand nous jouions du stradivarius !
 

céruléen

Maître Poète
#7
c'est magnifique, de la pure poésie, chaque vers est resplendissant, chaque mot est choisi avec parcimonie et passion, ton poème est superbe....un grand merci Lilasys, un grand talent......sincères amitiés
 

lilasys

Maître Poète
#8
Concession aux cages d'humour,

Dans ma jungle un matin, je voulais épier tes manières,
Dans mon sac, un lutin ressassait tous tes regrets,
D'un fouillis en gros grain, tes pleurs résonnant, discrets,
Ossature évidente d’un pastiche arceau d’la première.


Quand ses beaux vers tombent à l’aplomb à polycopier,
Des somptueux baillons limitaient d’avancer plus vers sa loge,
D’une religieuse où d’un éclairs, son miel devenait une éloge,
L'eau sage, en son nombre, lorgnait d’un oeil altier.


Souvent, je brisais l’esprit et le souffle de ses vents,
Je recoiffais ainsi les branches de chicanes,
Mes chevaux d’un trot, s’emmêlaient des tziganes,
D’une fente inconnue en Dordogne dans l’paravent.


L'inverse retombait nu, mais j'avais un alibi,
Nul dard à apporter, éperdu dans sa devanture,
Les sages enchaînés, renforcent ma stature,
Dans l’instant du fugueur, je perçois mon amie.


Je flairais la force des chaînes tortionnaires,
Qui subodorait la joie en mots et en caresses,
Elle est cette mère présente toute emplie de tendresse,
Elle repoussait les pleurs, d'une arme cavalière.


Une jeune Toulousaine au foin m’accordait les restes,
En «galant chevalier» j’lui donnais mon humour,
J’avais un drôle de galure à tenter de suivre son cours,
Pardi ! Par là, je ressassais à copier tous ses gestes.


Le bavard a bon dos ! L'adage fit qu’encore je peste,
Langoureux des émois décroisa d’un tour sa chance,
Et l’hagard éperdu promit d’omettre sa résistance,
Dans les chaînes sans témoin, sans retourner sa veste.


En ce tour, ce matin, j'en reviens comme l’olibrius,
De ce dernier brasier provenant des vieux sages,
Où l'humour garantissant l’attrait de mon visage,
Rappelles toi, ma sœur quand nous jouions du stradivarius !
La Toulousaine te dit Merci !
Un vrai plaisir de te suivre
Bisous
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