Je marche seule
Je marche seule; errant sur un drap de noirceur
Si loin si loin de lui, mais plus près que jamais
Lorsque le grand zéphyr accueille ma douleur
Entend-il dans l’écho? Ce que je murmurais.
Des mots qui sont velours, semés vers sa chaumière
En laissant des traces bien au-delà du temps
De racines lacées, dont je suis prisonnière
Telle une fleur fanée oubliée au printemps.
Oscillant dans le noir sous la lune voilée
La brise tel un trait, sur ma paupière ondoie
Et J’écoute le bruit ; sous le ciel étoilé
Là ! Où j’ai tant rêvé sous le roseau qui ploie.
Dans l’écho grandissant de plus en plus lointain
Que dans ma solitude, un souffle de tendresse,
Au parfum envoûtant, brode mon incertain
J’affronte mon ombre; sur la rive en détresse.
Et je marche seule, sur la voie de l’espoir
Seul un soupir m’habite en portant mon message
Dans ce couloir obscur, s’enfuit mon désespoir
Quand mon âme s’assoupit au flocon d’un nuage.
Quand là haut dans l’éther, un manteau de lumière,
Éclaire mon chemin, vers la route du tendre
Pas à pas ! J’avance sous une arche de pierre
Lorsque dans un frisson, sa voix se fait entendre,
Chuchote à mon oreille, inaudible murmure,
Va ! Marche aux quatre vents, mon souvenir t’escorte
La rafale qui tourne sur ton corps, s’emmure,
Et te pousse vers moi dans mes bras te transporte.
Katy-Ann
Merci pour cette belle note''8/29/10
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