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Résultat du concours Concours: histoire de printemps

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Concours « histoire de printemps »
Du 14 mars au 14 avril

histoire de printemps.jpg
Résultats 17 avril

Thème : « histoire de printemps»en 26 mots imposés


Affaiblir, balcon, bondir, carapace, confondre, coccinelle, dinde, déception, égarement, fleurs, frimas, fabriquer, fanfreluches, grignoter, imiter, mars, neige, Pâques, plénitude, renouveau, ramollir, rumeur, soleil, trafiquer, vendanges, zygomatiques.

Consignes : toutes formes acceptées : classique, néo-classique, libre, sans rimes obligatoire, acrostiches, prose…

A noter :

Vous pouvez conjuguer les verbes et mettre les noms communs au singulier ou au pluriel.
Ne pas utiliser les auxiliaires être et avoir à moins que cela soit dans les temps composés.

Mettre les mots imposés en gras


Attention toutefois à l’orthographe et à la ponctuation !

Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.


Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.


Chef de jury Llumierelive

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Médaille d'Or LILASYS 8.77
Médaille d'Argent AGATHA 8.72

Médaille de Bronze ZUC 8.55


1 Tient ! Le printemps, l’âme malade. LURON1er..... 8.32

Enfin ! Je sors de ma carapace,
Je me rends sur mon balcon,
Evanouis, tous les petits flocons,
Le beau ciel d’azur prit la place.


J’veux ranger ma coccinelle en peluche,
Mars revenu, pour faire la guerre au virus,
Attestation, un renouveau sur Papyrus,
J’n’vais pas pouvoir ôter mes fanfreluches,


Fin des neiges, fin des frimas, la quiétude,
Pâques revient, dans l’égarement du chocolat,
Trafiquons ! Fabriquons ! Mon apostolat,
Il me faut grignoter pour plus de plénitude.


Quelle déception, fallait-il imiter les dindes,
Ne plus pouvoir bondir, se préparer pour la sortie,
Marre d’une vie encore et toujours assujettie,
Pour nous faire dorer au radieux soleil des indes.


Faire fuir la rumeur, les zygomatiques en fleur,
En septembre, déjà, pas pu faire les vendanges,
Ramolli, j’existe, j’veux disposer des vents d’ange,
D’excuses, je me confonds, affaibli sans couleur.


Mots imposés présents et absence d’être et avoir
Pour la concordance des temps, il aurait été plus judicieux d’écrire : « le beau ciel d’azur a pris la place»
Un grain de fantaisie dans ce poème que j'ai apprécié de lire


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2 Dinde
au balcon. AGATHA 7.37

Pour Pâques, la dinde se mit au balcon , elle avait, ce jour-là, sorti ses fanfreluches jaune et rose pour faire coucou au cacatoès du clocher de Sainte Marguerite, pauvre bête attachée pour sonner le retour des cloches de Rome, tu parles !!!

Les amoureux transis par les frimas de mars s’égaillaient dans les vendanges de l’amour et l’égarement du premier soleil.

La neige avait ramolli sur les toits où les coccinelles du curé, les bêtes à bon dieu, grignotaient quelque graine de petit pois chiche sorti de la cervelle d’un paroissien.

Près du cimetière, on trafiquait les fleurs dans la rumeur des morts qui enchantait l’air.

Renouveau, vin nouveau criait Jojo l’aubergiste en goguette, le ballon à la main et la moustache rougie de ses libations.

Les carapaces des tortues qui allaient à la messe brillaient de mille éclats sous le rire du deuil . Ah ah riaient les veuves dont les zygomatiques gelés par un hiver trop long se confondaient en grimaces horribles.

L’enfant de chœur ravi imitait le saint Père dans son aube rouge et son surplis blanc lavé avec persil.

OH Plénitude chantaient les patronnesses fabriquant des arpèges faux comme des faux cols.

C’était un jour de liesse et la dinde au balcon glougloutait dans ses fanons : j’échappe aux marrons de Noël !

Déception au fournil où le petit mitron bondit sur les fesses molles de la patronne affaiblie par trop de pétrissages de pains de Pâques.

Ce fut un jour béni où même les vieilles biques sortirent le cherry pour jouer à la belote dans leur salon du siècle 20.

Mots imposés présents mais les consignes stipulaient de ne pas utiliser être et avoir … « c’était un jour » « ce fut un jour béni »…
Fanfreluches jaunes et roses/ quelques graines de petits pois chiches sorties (plusieurs graines)
Une histoire loufoque et bien imagée, pleine de vie
une belle prose humoristique que j'ai aimé lire bravo
Super ce texte plein d’humour, mais la ponctuation n’est pas toujours à sa place. Ce texte demande quelques corrections. Pour l’histoire, il n’y a rien qui cloche. Quelque graine devrait être au pluriel, donc sorti au pluriel.


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3 Saison printanière ANGEPAPILLONNANOU 7.58

Entrant dans le mois de mars,
Cessons en vain de nous ramollir
Afin de ne pas nous affaiblir
Malgré le temps encore frimas.
Sur mon balcon, la neige a laissé place au renouveau,
Lorsque Pâques fut passé, sur nos visages quelques zygomatiques,
Sortir de nos carapaces
Alors que le soleil brille sur les grands espaces
Toutes ces fanfreluches que l'on fabrique.
Quel bonheur de se confondre dans ce paysage si beau,
Savourer ces instants de plénitude que personne ne dérange
Tel le vigneron en pleine saison des vendanges
Cueillant quelques fleurs alors qu'il commence à faire déjà si chaud.
Durant cet instant, je laisse vagabonder mon cœur,
Autour de ma main vole une coccinelle
Le sourire aux lèvres, j’eus un soudain égarement grâce à elle
Cela me fait oublier tant de déceptions et de rumeurs.
Un peu plus loin, je peux accéder à un verger et déguster ces fruits que j'ose grignoter,
Dés lors où j'aperçois cette sauterelle bondir
Imitant le bruissement d'une dinde, je me met à rire
Celle-ci ne fut point trafiquée, car je l'observe gigoter.


Mots imposés bien là. « je me mets à rire » « J’eus un soudain égarement » auxiliaire avoir
Attention à la concordance des temps
Un bel écrit mais je me demande si c'est bien une prose ?
Simple et jolie, j’ai aimé. j’eus verbe avoir. fut verbe être en fin d’écrit.


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4 Bref printemps ! LURON1er.............6.22

Confondre le vrai du faux, il fabrique et imite des carapaces de tortue, il les trafique sur la provenance : « Trouver sous la neige de Mars. ». Comme ces coccinelles qu’il a ramollies et récupérées sur le dos d’une dinde. Par égarement, il les expose sur son balcon. Quelle déception des visiteurs voyant ces fanfreluches le jour de Pâques, certains riaient, les zygomatiques déployés qui affaiblissait la plénitude quand la rumeur s’affaiblissait en regardant cet art sous le soleil du renouveau. Cela faisait bondir les connaisseurs qui grignotaient les fleurs congelées sous les frimas du mois des vendanges.

Mots imposés présents, « qui affaiblissaient » Une histoire de fou, un peu loin du printemps tout de même
Bref printemps ...difficile compréhension ?


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5 Dans l’ordre des 26 mots. LURON1er.......7.33

Affaiblir l’hiver.
Balcon exposé aux douceurs du printemps.
Bondir sur le moindre rayon.
Carapace de couverture vite retirée.
Confondre froideur et chaleur.
Coccinelle au toit ouvert à la bise.
Dinde de Noël vite oubliée.
Déception quand surviennent les giboulées.
Égarement de tout effet néfaste.
Fleurs en naissance de petits boutons.
Frimas des nuits de pleine lune.
Fabriquer un nouvel avenir.
Fanfreluches de mardi gras retirées.
Grignoter enfin des petites bugnes.
Imiter le chant des oiseaux.
Mars à découvrir par notre petit robot.
Neiges à mettre dans l’oubli.
Pâques à fêter en attendant l’été.
Plénitude d’une liberté retrouvée.
Renouveau enfin venu.
Ramollir les basses températures.
Rumeur de jours meilleurs.
Soleil si longtemps souhaité.
Trafiquer les sondages pour les inverser.
Vendanges de vaccins pour tous.
Zygomatiques éclatés en un immense sourire.


Mots imposés de suite repérés ! Texte fort amusant et d’actualité malgré la « plénitude d’une liberté retrouvée »…
Une belle gymnastique des mots bien qu'ils y soient tous il n'y a pas de cohérence dans les vers dommage !!


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6 Armageddon AGATHA 8.72 médaille d'argent

Oh Seigneur quel printemps !
Déjà les fanfreluches sortent sur le balcon,
En face les greluches se gèlent les nichons,
Il ne faut pas confondre hiver belle saison .
Entrez donzelles ! entrez au coin du feu !
Je fais griller des coccinelles pour les vieux .
Pour vous j’ai capturé la dinde du voisin ,
A Pâques il fait moins vingt chez lui,
Il met sa carapace pour rester dans son lit .
Dieu que la guerre est jolie !
On fabrique des virus , des transgenres vivants
Qui passent les frontières, bondissent sur les mers,
La neige nucléaire ne fond pas au soleil !
Oui c’est le Renouveau !
Déjà les abricots fleurissent au ciel de Mars !
Déception vaccinale ! zygomatiques en fleurs !
Aux EHPAD , on confond Astra et Président
La margarine et l’argent du beurre !
On affaiblit la vie à force de rumeurs,
Les vendanges sont mortes sous les frimas de l’or.
Egarement des cerveaux ramollis !
Qui imitent à mourir la solution ultime !
On grignote les fonds des tiroirs de l’Etat !
Les labos trafiquant les restes de vaccin
Sentent venir le jour où l’on découvrira
Le scandale inhumain de l’argent qui blanchit
Au soleil de l’orient tandis que nous crevons
D’expérimentations !
Plénitude !
Dormez enfants de la patrie !
Priez ! Riez ! Pleurez !
Il n’en restera rien .


Mots imposés bien là. « il ne faut pas confondre hiver et belle saison »
L’auxiliaire être a été souvent employé ( est jolie, c’est le renouveau, sont mortes)…Un humour cinglant, fond excellent…
Armageddon...Mon coup de cœur pour ce bel écrit libre j'adore la réalité que l'on vit aujourd'hui face aux virus est bien exprimée ..
Une adaptation des mots originale


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7 Printemps historique MATTHALE 7.42


J'ai confondu pendant longtemps l'hiver et le mauvais temps.
La neige et la plénitude, le soleil et le monde de trafiquants,
Il m'a fallu des années, des nuits blanches pour m'apercevoir,
Que je n'avais pas toujours la solution, que les minutes, le soir,


Dictent et érigent la vérité des lendemains, en venant au monde,
Telle la fleur au matin éclos pendant sa saison, inéluctablement,
J'ai cru savoir, pouvoir, dire et finalement je vois bien cette onde,
Qui nous entraîne vers un renouveau, apeurant et joyeux instant,


Du futur où chaque pas nous mène, malgré nos armures, carapaces,
Plus loin que nos rumeurs, il faut rêver et laisser beaucoup de place,
Zygomatiques en vendanges, liberté atrophiée par l'air du temps,
Espace d'amour pour appauvrir l'esprit chancelant de gens aimants,


De déceptions en égarements, de frimas en fanfreluches, grignotent,
L'envie, les désirs, le besoin d'accomplissement, les rêves gigotent,
Car tout se resserre autour de nous, le printemps peut nous ramollir,
Mars finissant, le mois suivant sera couvert malgré l'envie de bondir,


J'ai aimé, j'aime, sans jamais savoir si je le suis, si je le serais un jour,
Demeurant dans la fabrication journalière de dramaturges plaisantes,
Pour me sentir exister sans douleur, sans l'affaiblissement et sans rentes,
Je ne serais pas la dinde ou le dindon de la farce, restant demeure pour,


Mon engeance, mes petites coccinelles courageuses devant ce système,
Mon fils et ma fille qui savent à présent imiter la morale, que je les aimes,
De mon balcon de gitan, empli d'encombrants je regarde les nuages,
J'attendrais pâques pour imiter le lapin ou la cloche, je serais très sage.


Mots imposés présents mais toutefois trop de changements de noms en verbes et de verbes en noms, et usage des auxiliaires être et avoir (je n’avais/ si je suis/ si je le serais)…sans rente au singulier (aucune rente)
un beau poème mais il est dommage de ne pas respecter la même forme de quatrain soit ABBA ou ABAB ou bien AABB il faut choisir une seule forme de quatrain cela donne un manque de cohérence à l'ensemble
Texte sympathique mais consignes ? avais verbe avoir…sera, suis , serais(2) verbe être



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8 C’est le printemps ! AGATHA 6.95

Quelle aubaine ! Je ne savais point
Que la saison arrivait paf d’un coup !
Un coup de poing et c’est le 20 !
C’est le printemps ! vive les fleurs !
Vive les dindes, les coccinelles !
Je carapate de ma carapace
Caparaçonnée de couleurs,
De feuillages, d’années damnées
Renouveau ! Je renouvelle, je rapetasse,
Je restructure et j’élucubre !
Frimas ou fleurs je ne vois rien,
Fanfreluches, c’est pas pour moi,
Zygomatiques, j’en ai pas !
Je bondis sur le balcon avec pinpin
Le lapin angora et je confonds
Avec un lion, c’est le printemps dis donc !
La neige ou la crème je ne sais pas,
Le mars et le nougat aïe ma dent,
Pâques et la quatorzaine je suis en bas !
Je ramollis, je m’affaiblis, c’est rien
Dit le docteur, c’est le grand âge !
Déception, égarement, usurpation,
Qui a volé l’orange du marchand ?
C’est pas moi, c’est la rumeur
Celle qui enfle et qui bouillonne !
Le soleil qui trafique les hommes
Et fabrique des cornes,
Les vendanges d’automne !
Bon, je m’insurge, je m’irrite
Je mimique, je grignote !
C’est le 20 mars !
Tant pis !
Tant mieux !
Je reste au pieu !
Plénitude !


Mots imposés présents sauf « imiter » que vous avez du confondre avec « irriter » et emploi de être et avoir (j’en ai pas/c’est rien/c’est le printemps)…
Un monologue fort sympathique, un bouillon de pensées…
Un écrit décousu par la demande faite des mots imposés que je comprends
Texte amusant du printemps ….est, suis(10) verbes… être, ai verbe avoir



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9 L'Humanité ! LILASYS 8.77 médaille d'or

Mars...Année 2021... La terre à ce jour est affaiblie par un ennemi avoué mortel, invisible sous couvert de fanfreluches.
Fabriqué
dans un laboratoire Chinois où la carapace est insondable.
Entre doutes, mauvaise gestion; manque de transparence; les Français bousculent les directives .
Cette maladie grignote notre liberté de vivre, d'exister ou mourir aux derniers frimas de l'hiver.
Nous avons les zygomatiques au repos, égarement entre la chambre, la cuisine, les toilettes et le balcon où on applaudit chaque soir avec plaisir le personnel soignant.

Ramollis par ce désordre qui maquille nos vies de deuils. Les pensées en désordre se confondent et se lèchent d' ordonnances sur ordonnances.
Entre psychiatres et pompes funèbres , les hommes sont devenus maître du mensonge, trafiquent, ce qui à ce jour, le gouvernement nome (attestation).
Ces vendanges à sous qui récoltent gros et imitent l'aumône des églises avec un révolver sur la tempe .
Les gardiens de la paix sont devenus les forces de l'ordre. Le couvre feu est une béquille voir deux pour dire ""être respectable""
Le monde est fou, le monde s'écroule entre le terrorisme, les quartiers difficiles, la pandémie, les armes, le climat, les disparitions de femmes et tant de choses encore.
Ce Noël, la dinde s'est faite attendre, œuvrant dans le prés au grand bonheur des végétariens, au grand malheur des familles.

Déception complète ! Pas de regroupement. Pour notre santé, ne pas se démasquer . Faut-il bondir ?
Quelques flocons de neige se posent sur le rebord de la fenêtre au moment où je vous écris ! Les journalistes sont traqués, humiliés, emprisonnés.
La presse bâillonnée impose son courage et sa volonté de vous informer , peu importe écoute ce qui en écoute
Alors là, dans cette nuit claire, faite de plénitude, je rêve. Je caresse mon porte plume avec sa tête coccinelle qui me porte chance depuis le jour où par un immense hasard j'ai choisi cette profession ""reporter du monde ""
Cette pincée de bonheur, un miracle, un renouveau quand les cloches de Pâques dévoileront le soleil .
Sur cette terre de misère où les tombes seront garnies de millions de fleurs.
Tout ce foin, alors que le printemps est là !
Qui a posé ses yeux sur un paysage qui oublie l'empreinte des hommes ?
Qui entend le chant des oiseaux ?
Étrange sentiment d'Amour, quand j'admire une biche qui ose braver la grande avenue déserte .
Une famille de sangliers en promenade à la queue leu leu et sans doute sur le chemin de l'école .
Toute cette faune et flore où les moments magiques qu'ils procurent sont immortalisés à jamais .
Alors vive le printemps, sa beauté aucune autre pareil entre pluie et arc en ciel ! Ce que personne ne peut nous voler pour le moment .
Sous un air de Vivaldi , je respire ! Je respire .
Le journal L'Humanité, sera toujours là pour vous informer sans tenir compte de la rumeur.


Journal ...L'Humanité...

Mots imposés ok mais les consignes stipulaient de ne pas utiliser être et avoir sauf en temps composés (nous avons/ le monde est fou/ le printemps est là…)
Un écrit engagé, empli de vérités
Waouh une prose qui me laisse sans voix un sujet bien mené belle prose moins souriante
L’actualité en directe sous forme d’article journalistique. est, sont(5) verbes être, a verbe avoir , mars devrait être en gras



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10 Histoire d'en découdre entre hiver et printemps... PROSE 16........8

Je me sens telle une tortue
Traînant carapace tordue,
Je tourne en rond sur mon balcon,
Au bout de mon nez un flocon,
Ma cervelle se ramollit,
Mon inspiration s'affaiblit ;


Les frimas grignotent les fleurs,
Je leur offre douce chaleur,
Je leur parle et les bichonne,
Auprès d'elles Matou ronronne...


Toutes les saisons se confondent,
Rumeurs en chaîne nous inondent
Distillant moult égarements,
Déceptions et ressentiments ;


La vérité se trafique,
Le mensonge se fabrique,
Leurs vendanges puent le fiel,
Discours englués de miel...


...Fondent comme neige sous Hélios,
Bande d’hypocrites adios !
Libres pour Pâques ou Trinité ?..
J'implore une divinité !


Adieu dinde de Noël,
Le soleil peint un arc-en-ciel,
Soudain bondit mon Matou fou,
Traquant l'abeille dans un trou !


Une pimpante coccinelle
Imitant rouges fanfreluches
Se pavane sur balancelle,
Puis se niche dans ma capuche !


Mars ! Renouveau de plénitude,
Ma plume prend de l'altitude !
L'azur céleste embue mes yeux,
Zygomatiques enfin heureux !
Espoir de lendemain chantant,
Respirer la vie comme avant...


Respect des consignes, un bel espoir
Une belle note d'espoir dans ce poème merci ...
Romantique



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11 Un 27 mars ! MIDNIGHT 7.9

Il ne cessait de lui offrir un Balcon sur la mer. Elle était cette blonde affaiblie par la maladie au plus haut point qu’il ne cessait d’assassiner par ses querelles belliqueuses. C’était un égarement, une grande déception. Elle avait confondu le jour et la nuit dans ses rêves.

Elle a bondi et imité le cri du perce-oreille en désespoir de cause.

Mais la rumeur de l’écume des jours avait grignoté peu à peu son gruyère, son poumon-fleur et avait trafiqué des pantins marionnettes comme des oiseaux sans tête. Dans le parc gisaient des Rouges-gorges

Après les frimas de mars la neige était ramollie pour la journée de la terre ce 27 Mars

Le soleil dans ses explosions atomiques se pointait dangereusement.
On éteindra toutes les lumières en souvenir d’un anniversaire le soir du 27, pendant une heure, on s’éclairera à la bougie et à la lune. Devenir raisonnable !


Puis elle ira au magasin pour un renouveau de printemps s’acheter une nouvelle carapace de coccinelle, des fanfreluches à la gaité, des robes à fleurs. Dans un égarement salutaire de dinde, faisant remuer ses Zygomatiques. Elle allait retrouver la joie de la chasse aux œufs dans le jardin et la visite du très fameux lapin bleu à Pâques.

Il faudra attendre les vendanges et la rondeur du vin millésimé 2021 pour ouvrir a nouveau les bistrots et retrouver la plénitude d’une vie normale, un nouveau départ avec les vaccins.

Manque ‘fabriquer’…être et avoir n’auraient pas du être employés dans ce concours ( elle était/ c’était / elle avait…)
à nouveau
Un printemps en attente d’automne avec espoir d’un nouveau départ…
Un écrit fort réaliste malgré les mots imposés fort singulier dans cette prose
D’actualité, bien narré. était (2) verbe être


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12 Grève sur la prairie MATTHALE/ZUC 8.33

En dépassant la surface de glace, voyant les rayons du soleil,
Au delà des frimas, nous regardons la plénitude de nos veilles,
Les espoirs en regards vermeilles, ces magnifiques merveilles,
Qui luisent sans affaiblissements dans un futur sans son pareil,


Nous les travailleurs, travailleuses de la terre sortant de notre carapace,
Fabriquant l'outil et le produit de nos sueurs sans déception,
Toujours imitant dans un vrombissement de surexcitation,
Le bourdon bourgeois trafiquant notre air et notre espace,


D'où viens tu grignoteur de fanfreluches, confondeur de temps?
Plus de saison ? bourgeons de printemps, joli Mars innocent,
Te voilà si belle mon abeille, le frelon vert, sa voiture fend le vent,
Pour aller te voir, dire au revoir à la neige,coccinelle du présent,


Détends tes zygomatiques, folle butineuse de printemps sage,
Pâques sonne la révolte face aux dindes, aux faucons
Nous irons ensemble défiler en rang sous leurs balcons,
La rumeur répand au renouveau la grève d'usage,


Nobles vendanges où tu butines pour quelques instants,
Ma douce fleur ne t'égares jamais en jardins buissonnants,
Je ne ramollirai pas, je t'aime bondissante, tu me rends,
Beau par ta présence, que j'aime sentir ton corps pressant.


Des fleurs que l'on cueille, sur la prairie il s'en passe de drôles choses,
Un foulard rouge, un corsage que l'on dénoue, ces rêves que l'on ose.


Relisez les consignes : vous pouvez conjuguer les verbes et mettre les noms au singulier ou au pluriel (mais ne pas changer un verbe en nom …grignoteur/confondeur/…)
« sans son pareil » un peu lourd et non harmonieux…
Bien poétique !
Un bel écrit fort émouvant bravo
Le petit monde de Maya, Dans ce cas affaiblissements, confondeur, grignoteur, ne sont pas des verbes



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13 Printemps mélancolique GARIBALDI 7.32

Je me sens épuisé et affaibli,
Sur le balcon où je suis assis,
Doucement me voilà dans un semblant d’égarement,
Aux souvenirs égayants d’automne au printemps.


Emporté dans la plénitude d’autrefois,
Entre vendanges, frimas et morceaux de dinde grignotés,
Ou à travers les zygomatiques parfois,
De ces noëls remplis de neige et tellement enchantés.


Je me sens triste et abattu,
Sous la carapace naturellement fabriquée et conçue,
Doucement je subis, ma vie ramollit,
Je ne peux rien trafiquer, ceci est mon infini.


Mars et ses folles rumeurs,
D’une paisible coccinelle bondissant de fleurs en fleurs,
Et quelques fanfreluches imitant Pâques,
Voici venu le renouveau et son soleil paradisiaque.


Sauf erreur de ma part ne vois pas confondre et déception…Ceci est être prohibé dans ce concours..Mélancolique et poétique…
un bel écrit fort touchant ...
Sympa et bien écrit,

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14 L’histoire de Coco le coq, ZUC 8.55 médaille de bronze
(d’après une histoire drôle)


Laisser moi vous conter l’histoire de Coco,
Un jeune coq fringant, un drôle d’asticot,
Au sortir de l’hiver, quand fond la blanche neige,
Quand l’amour au printemps se confond en manège,


Un brave paysan perdu dans son vieux mas,
Regardait tristement affaibli par les frimas,
Son prince de bass’cour ramollir de la crête,
Chantant las au balcon d’une ardeur discrète,


Monte alors la rumeur, partout dans la maison,
De la cave au grenier on murmure à raison,
Que couic on mangera du coq au vin à Pâques,
Zygomatiques vifs on se gosse du vieux Jacques,


Le bon fermier sait bien quand vient le renouveau,
Qu’il lui faudra fin mars, aux foires vendre veau,
Et remplacer son coq, acheter des fanfreluches
Pour sa dame, des outils, des râteaux et des cruches,


Avec un camelot, trafiquant d’emplumés,
il discute serré, des atouts présumés
De ses cocoricos de mauvaise fabrique,
Et si mal imités qu’ils ne valent trique,


Sans un égarement désigne un volatil,
Maigrichon dans un coin, - « et celui-ci dit il ? »
De son air avisé, au commerçant surpris,
Qui sentant le bon coup en grossi fort le prix,


Le vendeur lui répond sur un ton malicieux,
Il s’appelle Coco, un choix très judicieux
N’en pensant pas un mot, et pour votre cagnotte,
Pas de déception que du grain il grignote,


Le fermier satisfait s’en revint tout joyeux
Portant Coco aux bras qui se tait silencieux,
Sous un soleil radieux plombant de solitude,
Les paysages verts emprunts de plénitude,


De retour en ses lieux, présentant son achat,
aux autres animaux, dans la cour le lâchât,
Coco bondit tout drè*, sur une jeune poule,
Puis une et puis deux et sur toute la foule,


Sautant sur les canards, les dindes, les dindons,
Sur les oies, les cochons, les mouches, les bourdons,
Tous y passent ma fois, les vaches à l’étable,
Nique, nique le veau, et le chien sous la table,


Nique, nique le chat, la jument, le poulain,
l’abeille sur la fleur, et le crapaud vilain,
La carpe à l’étang, la blanche tourterelle,
Et la bête à bon dieu petite coccinelle,


Jamais dans tout le pays on avait vu cela,
Tous couraient, se sauvaient, ou faisaient la holà,
le paysan pensait, à ce rythme aux vendanges,
Ma mise se verra rendue et foins en granges,


Continuant son chemin, du près jusqu’au ruisseau,
La souris, le mulot, le ver, le vermisseau,
Le taureau imposant, et sous sa carapace,
la tortue, l’escargot, et même la limace,


Grimpant en haut des champs, là s’effondre d’un coup,
Le vieux s’écrie « son cœur ! », allant criant au loup,
Voyant déjà au ciel le vautour dans son vole,
Tournoyer au dessus de la dépouille môle,


Coco fit un clin l’œil complice à l’homme et dit,
Laisse venir petit, laisse venir petit.


Mots imposés ok mais trafiquer (verbe) changé en nom ‘trafiquant)
Du pré / on se gausse
Une belle histoire drôle contée avec brio, bravo !!!
Un poème déjanté qui m’a fait sourire...
Ça coule de source comme l’eau de La Fontaine. Formidable




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HORS CONCOURS


Voici l’histoire des quatre petits moutons. ZLLMZ (Zuc LlumiereliveLuron1erMatthaleZuc )

Quatre petits moutons blancs comme neige, jouant, courant, gambadant au printemps dans la verte prairie broutant et grignotant les tendres pâquerettes, les pissenlits « dents de lions » et les jeunes rameaux des arbrisseaux aux bourgeons tout neufs et cela à quelque jours de Pâques quand un bruit affreux se fit entendre : « Suspens ».

Alors une coccinelle en pur égarement revêtue de fanfreluches et colliers de fleurs ramollies par un soleil de plomb.

Quelle déception, encore affaibli sur mon balcon, ma carapace éventrée, masque enlevé avec la plénitude sur Mars, j’espère revoir l’insecte sur un rosier savourant des pucerons.

J'ai trafiqué tout l'hiver, la nuit, je rêvais de vendanges, le jour je me fabriquais des rumeurs. D'abeilles volant sous la brise tiède, un peu de pluie, des bourgeons de toutes les couleurs, à en faire travailler légèrement mes zygomatiques. Lorsque j'y pense, je n'attends qu'une chose, je n'espère qu'une chose après ce mauvais temps, l'heure, enfin voir venir le renouveau. Que cette belle période n'imite pas de nouveau l'époque des frimas, qu'enfin nous jouissions, quelques mois, d'une liberté retrouvée.

Enfin me voilà, moi le quatrième sur la liste, à faire des petits bonds, à rebondir sur les mots, bondissant sur tout ce qui de prés ou de loin ressemble à la bêtise, aux à priori, à la haine au fascisme, combattant toutes idées préconçues, le parfait mouton noir et je bêle, belle, belle de jour en jour, criant au loup, à ne pas suivre le troupeau qui suit, qui suit et ne voit pas venir le barbecue, pourtant me voilà tondu comme la dinde à noël par un virus pire que la peste porcine pour les ovidés and CO, les cloches, le tonnerre, les sirènes, et les médias ne le hurlent pas, la peste brune fait son retour, enfant de mai 68 printemps de toutes les révolutions, le coronas virus sournois en marche, tout se confond et gonfle en brouhaha, au début de l'histoire retentit un bruit, le bruit du couperet.

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Histoire de Printemps Llumierelive
Pour Noé, mon petit fils adoré

Avant de t’endormir, Mamy va te raconter une belle histoire, celle du Printemps.

Un petit Printemps très triste, il ne voulait pas sortir de sa carapace et n’éprouvait même pas le besoin de bondir et de folâtrer sous le beau soleil.
Il pleurait en se grignotant les ongles.


Pourquoi ces larmes petit Printemps ?

Parce que la neige va se ramollir et disparaitre des montagnes et que je ne connaitrai pas le père Noël, ni la dinde, ni la bûche du réveillon…

Mais grâce à toi le renouveau va arriver! Grâce à toi les fleurs vont recouvrir le jardin, tu vas chasser le frimas et le mauvais temps, grâce à toi les coccinelles vont pouvoir goûter la verdure toute fraîche et se confondre avec les coquelicots !

Oui mais quelle déception ; je ne connaitrai pas les rumeurs de l’été, l’égarement des abeilles sur les fruits mûrs, les cigales chanter de l’aube au crépuscule, je ne fabriquerai jamais des fanfreluches de feuilles rouges et dorées trafiquant au gré des vents…Né en Mars je m’affaiblirai pour mourir aux balcons de Juin, je ne pourrai assister aux moissons et aux vendanges

Allons, petit Printemps tu vas trouver ta plénitude à Pâques, chasse de ton âme les zygomatiques crispés de ta peine. Aucun ne pourra t’imiter et tu reviendras l’année prochaine ! Noé te racontera avec joie tout ce qu’il a fait et appris durant les autres saisons ! Et tu partageras avec lui le printemps de sa vie…





 
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