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Résultat du concours Concours : du 8 au 18 JUIN 2018.... « Empruntons les vers d'un poème connu »

Lyseron7

Maître Poète
#1
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Concours : du 8 au 18 Juin 2018

( Envoi de vos poèmes sur ma MP )

Résultats : le 20 Juin 2018

*

Thème : « Empruntons les vers d'un poème connu »

Choisissez un poème que vous aimez, relevez le dernier mot de chacune de ses phrases (vers )
créez un nouveau poème avec chacune de ses rimes, pour plus de facilité n'en changez pas l'ordre.
Vous devrez mentionner le nom du poème choisi et son auteur ( exemples : Le lac de Lamartine
ou Demain dès l'aube de Victor Hugo....etc...) afin que les juges puissent l'identifier



Exemple : d'après Demain dès l'aube de Victor Hugo

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur

Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.



Les mots en bleu devront être relevés et figurer à la fin
de chacune des phrases de votre poème personnel


* Les mots seront bien sûr différents, selon le poème que vous aurez choisi *

Le thème est libre

*
Contraintes

Rimes ABAB de préférence,

Sinon, mentionnez le type de rimes après le nom de l'auteur choisi,
entre parenthèses


Emploi des rimes du poème choisi, obligatoire

Attention à l'orthographe, à la concordance des temps, à la ponctuation

Écrits non signés

*
Vos poèmes seront commentés et notés avec impartialité selon les consignes ci-dessus
Chef du jury : Lys


( Si vous désirez être juré envoyez moi votre demande sur ma MP...Merci )

*
Que vos poètes accompagnent vos plumes et vous inspirent !

*
*

Résultats du concours


Médaille d'Or …............. Lilasys............10/10

Médaille d'Argent...........Lilasys …..9,75/10

Médaille de Bronze..........Cortisone …....... 9,62/10

*

Un grand bravo ! À tous et toutes pour avoir honoré ce concours
Pas facile du tout de reprendre les bouts rimés d'autres poètes et de
les placer dans un écrit personnel, quel bonheur de vous avoir lu...Merci


Un plus pour nos médaillées
Merci à mes juges …
Lys


*

Rendez-vous sur la page concours de Llumièrelive pour un nouveau challenge

*******************


Participations

*


Lilasys............10/10

Médaille d'Or

munis sans S 2ème quatrain 3ème vers????? là j'ai un doute
Magnifique tout simplement.....bravo
Un superbe écrit qui laisse un goût amer....
Admiration.


D'après " Le voyage " de Charles Baudelaire ( tome 1 )
Rimes ABAB

1 ... Le moment de grâce

A travers l’écran vivant, nul ne contemple d’estampes,
Les ventres affamés, mordent les restes avec appétit,
Ce ciel ouvert aux étoiles coiffées de leurs lampes,
Fait l’humiliation, aucun rat ne peut rendre plus petit.


Auprès de l’âtre, les yeux se perdent sur la flamme,
Solitaires sans diamant au goût des plus amers,
Calquer la plage, munis d’un cimeterre où la lame,
D’un coup, fendra les vagues de l’océan et l’infini des mers.


La galère meurtrière vogue sur cette écume infâme,
Là où l’abysse est le tombeau, se berce des uns,
La plaie saignante, du regard noyé d’une pauvre femme,
Où, l’enfant emporté entre le sel et les parfums.


Les forçats sont ces bêtes que les alcools enivrent,
Pour déserter la noirceur des jours embrasés,
Cette canicule où les rayons audacieux cuivrent,
Lègue, leurs rêves sur le bord des lèvres en baisers.


Le fouet hachure la peau et ceinture ceux qui partent,
Vers ce ciel obscur où s’alignent des nuages en ballons,
Il n’y à point de retour si les uns ou autres s’en écartent,
Un murmure en fond de cale souffle avec courage ; Allons !


Ils n’ont vu le soleil, la pluie, l’esprit perdu dans les nues,
Écoute, aveugle, sans espoir, l’abordage au bruit du canon,
Vestales venez offrir à ces haillons ces terres inconnues,
Là se cultivent les cœurs d’amour et portent à jamais le nom !


********

Margho............9/10

Un bel humour indigné !
Belle façon de montrer votre admiration pour le poète que vous avez choisi.


D'après " Fantaisie " de Gérard de Nerval.
( Rimes ABAB sauf 1er quatrain...)

2 ...Indignation

Quoi ? Des rimes croisées ? Auxquelles je donnerais,
Comme si j'interprétais à la guitare du Weber,
Autre sens, autres mots ? Sacrilège funèbre !
Quel affront, quelle honte ! Quel douloureux secret !


Cessez, je vous en prie. Je ne veux pas entendre
Que l'exercice plaît et qu'il nous rajeunit.
Sur un osé sujet je ne peux pas m'étendre
Entendez mon courroux... Voyez : mon teint jaunit !


Il me faudrait alors avoir un cœur de pierre
Pour effacer ainsi le charme et les couleurs
De mots qui doucement coulaient comme rivière
Lumineux et joyeux comme brassées de fleurs ?


A l'idée je suffoque : Vite, ouvrir la fenêtre !
Respirer un grand coup en respect des anciens
Espérer que leurs mânes nous pardonnent peut-être...

C'est d'eux et de leurs vers qu'en fin je me souviens.

********

Prunapoèmes ..... 5,75/10

Tu ne me désires / tu m'as/ tu vas
Trop confus
Pas facile lorsque l'on ne peut trouver une solution
qui contente deux êtres venant de 2 horizons différents
Bouts rimés respectés,
( Tu ne me désires, tu vas voir et tu m'as fanée )
( je ne pourrai ... je n'écouterai... Je deviendrai : futur de l'indicatif )



D'après " A George Sand (VI) " de Alfred de Musset.
( Rimes ABAAB )


3 ... " Vie tel un amour abandonné "

De ma vie ;
Tu en joues, et du célibat tu vas bien.

De ta patrie,
Tu en restes et ainsi je ne pourrais jamais être ta chérie,
De mon amour, tu ne seras jamais mien.


Tu ne me désire pas, je m'éloigne et vais en France ;
Je pars d'un cœur lourd que tu m'a fané,
Tu sais, tu va voir maintenant, je n'écouterais plus mon espérance,
Je m'en éloigne et deviendrais souffrance
Tu garderas mon amour en souvenir, tel je te l'ai donné.


********

Lilasys........... 8,68 /10

Fort érotique!
La « fièvre » monte sur vos lignes....bon écrit.


D'après " Première soirée " de Arthur Rimbaud
( Rimes ABAB )

4... Première soirée

La dame sous mousseline déshabillée,
N’éclipsait pas ses tendres jouets indiscrets,
Lisait sa peau, l’écrit à la douce feuillée,
Offrait à mon empan tremblant, posé de près.


Allongée sur le marbre, face à ma chaise,
Ses minces bras en croix, minaudant de ses mains,
La belle était l’anguille en frémissante d’aise,
Ses seins roses destinaient, délicieuses fins.


Tel un candélabre et je fondais comme cire,
Son petit trésor en entre jambe, buissonnier,
Faisait cligner mes yeux perdus en son sourire,
Destin d’une fleur sans épine, d’un rosier.


J’ôtais cette chaîne d’or, caresse de chevilles,
Sans geste précis, son vélin rendit brutal,
Sa voix, d’une flûte ovationnée de trilles,
Fît goûter un minou dessiné de cristal.


En phase de guérilla, fut haillon la chemise,
Mènent les soubresauts, nulle faim de finir,
Toute fantaisie au menu, lui était permise,
La rage en mon corps simulait de la punir.


Bouton de rose alangui au bord de lèvre,
J’affrontais ses cils noirs, baissés sur ses beaux yeux,
Sa chute de rein ne pouvait pas être mièvre,
Altier port de front qui ne mendiait mieux.


Jouer de mon sabir, n’avait de phrases à dire,
La pointe arquait dessert de son aimable sein,
Mon phallus aux aguets vêtit son trouble en rire,
Le pire ou le meilleur ; elle enviait mon bien.


La dame sous mousseline déshabillée,
N’éclipsait pas ses tendres jouets indiscrets,
Lisait sa peau, l’écrit à la douce feuillée,
Offrait à mon empan tremblant, posé de près.


********

Luron1er............ 8,25/10

Bel écrit mais d'après le poème de V Hugo "suffoquée" et non "suffoqué"
Comme une réponse à l’œuvre de Victor Hugo
Un sujet qui reste actuel...
Belle transposition


D’après " Le voile" ( Les orientales ) de Victor Hugo ( Septembre 1828 )
( Rimes ABABA )

5... La famille lion

La mère lionne
Tous ! - C’est avec tes frères
Que je vous vois soucieux.
Il nous faut se défaire des rites funéraires,
Sécher toutes ces larmes de vos yeux.
Régalez-vous de ses viandes déchirées,
L’homme les a recherché en son étui,
Pour regarnir toutes vos peaux tirées,
En câlins, ferez des remerciements pour lui.


Le lionceau premier de portée
-Faut-il le faire aujourd’hui ?


La mère lionne
-Ensuite ! Tu le feras avec tes frères.
Avec joie, dans ce zoo, je revenais,
A vous d’être plus téméraires,
Nous venions d’un cirque Albanais,
Pas de raison d’aller vers la mosquée.
En transport, du soin nous étions recouvert,
A telle point d’en être suffoqué.
J’aurai voulu un lieu plus ouvert.


Le second lionceau.
-Dégustons un paysage bien plus vert ?


La mère lionne
Ici, nous pourrons retrouver notre audace
Et nos élans spontanés, enfin dévoilés.
Fini pour nous d’avoir la queue basse,
Faire entendre vos cris, avec moi, vous parlez.
Que l’on puisse répandre, d’animal notre âme,
Beau pelage à exposer et pour tous le voir.
Je puis ici affirmer mon caractère de femme
Et faire savoir qu’en savane, nous étions le pouvoir.


Le troisième lionceau.
-Et cela du matin jusqu’au soir !


La mère lionne
De ma belle nichée, ils retiendront la grâce,
Qu’en la nourriture fera rebondir notre flanc.
Que cette nouvelle contrée, votre œil embrasse,
Faisant oublier d’Albanie, notre espace trop blanc.
Que plus jamais nos membres ne saignent,
Et que l’on galope sans calculer nos pas.
Ici nous verrons que nos ennuis s’éteignent
Sans avoir à penser à un odieux trépas.


Le quatrième lionceau.
-De notre nouvelle vie, il faut se mettre au pas !


********

Nat900........... 8,73/10

Se rapproche du poème de l'auteur
On touche le fond du désespoir mais la raison l'emporte,
le moral revient telle une éclaircie après l'orage...


D'après " Le vent se lève " de Paul Leclerc 2016
( Rimes embrassées : ABBA )

6... Un espoir

Tu les entends, tes pas, tes idées repassées,
Tu as toujours pensé à la fin, que nul ne panserait tes plaies,
Tu crois que ce genre de pensée me plaît ?
Ne passe pas ton temps à dire que tu vas trépasser.


Tu t'imagines que d'être toi ne marche pas, mais tu espères,
Tu exaspères, ça ne va pas en toi, personne ne veut ta mort,
Tu sens ton cœur se serrer, redoutes pour toi le mauvais sort,
Alors que c'est en ce moment même que tu te perds.


Tu abandonnes les pensées joyeuses et tu n'essaies guère,
Tes pensées se sont mises à danser, tu te vois parti,
Tu imagines le game over, espérant la fin d'une partie,
En toi se mélangent tes pensées, dans ta tête c'est la guerre.


Tu composes tes repas d'idées noires et de cent pas,
Tu te retrouves seul, égaré,
Loupes le meilleur de ce que tu as, et j'en suis effaré,
Sais-tu que ton non-cœur va au trépas ?


Tu cours comme un lièvre,
Et voles comme un faon,
Tu as compris et maintenant tu te défends,
C'est l'ivresse de l'espoir qui t'emplit de fièvre.


Entends-tu ce bruit résonner en toi, ton cœur est en migration,
Tu te débarrasses de ta tristesse et de tes pleurs,
Tu t'éloignes de cette paranoïa, de tes peurs,
Tu entames le rejet de la déprime, son expulsion.


Tu tournes désormais cette histoire en dérision,
Et tu retrouves enfin la raison,
Tu reviens accomplir ta tâche, tu rentres à la maison,
Te dis : quelle que soit l'épreuve, tout s'arrangera si j'améliore ma vision...


********

Pich24................ 9,37/10

Fort drôle, hilarant !!!
Un humour qui fait du bien par où ça passe ...Rire...


D'après " Rimes riches à l’œil " de Alphonse Allais
( Rimes visuelles )

7 ... Constipation

Le constipé qui se retient
N’a rien d’un homme patient ;
Les traits tirés et le rire aigre
Il ne veut pas qu'on lui dénigre
L'effort fait à bon escient
Contre des douleurs qui le scient.
Retiré dans une abbaye,
Non loin de Saint-Germain-en-Laye,
D'où de lourds silences émanent
Ce long calvaire permanent
Lui laisse lire Shakespeares,
Rêver aux îles Baléares,
Lieux d’où les vagues se soulèvent,
Où voltige l’engoulevent,
Où les vents laissent planer l’aigle ;
Ces foutus vents, comme il les bigle !
Alors que les siens balbutient
De ce long mal qu'il entretient.


********

Raymond2........ 8,75/10

Doté d'un sens...d'actualité!
Un écrit puissant, teinté d'une grande compassion, de réalisme.
( chaque jour )


D’après " Songe d'Hiver " de Théodore De Banville (1823-1891)
( Rimes suivies et embrassées AA BCCCB )


8 ... Rêves d’hiver

Je pense à vous belle reine
Résistante et souveraine
Battante et sans soucis
Chaque jours faites ma joie
Mon sourire se déploie
Pour vous en rêve de soie
Belle femme aux blonds sourcils.


Votre presse trempée hardie
Déclenche foudre et incendie
Du climat social souvent amer
D’une rhétorique qui étincelle
Sur la richesse qui ruisselle
Du peuple montrant l’aisselle
Débarquant par milliers de la mer.


Populaire et vivante
Votre volte-face d’épouvante
Frappe le vautour
Chasseur d’ivoire
Comme la vengeresse noire
Et devant vous s’ouvre la gloire,
D’un portrait peint comme une tour.


Ô Divine Protectrice !
L’univers est nourrice
Et vos pouvoirs ardents
De la vie et ses blessures
S’éloignent les meurtrissures
Et les profondes morsures
En vous servant de vos dents.


Grande sagesse Déesse
Comme boomerang de tristesse
Et de larmes sur la fleur
Que jeunesse vous baigne
Et votre courage m’enseigne
Quand votre bonheur saigne
Suis avec vous dans la douleur.


Dans son attente, il trouve
Un magnifique regard de louve
Qu’il voudrait un jour Réalité.
En amitié il l’adore
Sa plume d’elle se dore
Dans sa boîte de Pandore
Pour toujours d’immortalité .


********

Lilasys............ 9,75/10

Médaille d'argent


Pour "seul sort"... peu harmonieux, le fond est superbe, bravo
Un écrit sous forme de réquisitoire contre la vie et ses dérives actuelles,
Traitées avec brio tout en restant très poétique...Bravo !
( nul ne connaît ) ( croyant en l'eau...) ( aucune fleur ne demeure )
(seul sort.. un peu gênant à la lecture )


D'après " Le Vallon " de Alphonse Lamartine
( Rimes alternées ABAB )

9 ... la semence miséreuse

Les cieux fermés sous toute vie et espérance,
Laisse la morsure d’un venin pour seul sort ;
Oubliez les cris de joie de cette chère enfance,
Nul être à ce jour ne connait l’heure de la mort.


Si entre ruisseaux taris se meurt une vallée :
L’imposture est le prix de billets épais,
Face inconnue cherche sur chevelure entremêlée,
L’infortune de poux dont les stigmates piétinent la paix.


Le soupir des rigoles où se perd la riche verdure
Ces messieurs, rubis sur ongle soupire le vallon ;
Riches de leurs pensées et actes en leur murmure,
L’oubli est facile quand ils ne portent de nom.


L’inspiration vicieuse à ce jour n’est écoulée ;
Ce passant au pas alerte signe en rires son retour :
Mauvais époux insipides que nulle femme troublée
Ne trouve de carrousel pour fêter le clair du jour.


Le drap de toile soumis sous la griffe se couronne,
Se lave le matin, caché sur la berge des ruisseaux ;
Le vol d’une cigogne perdue dans un ciel monotone,
Perd son allure sur la psyché des vagues et eaux.


Aucune censure pour ces minerais Ô verdure,
L’accueil de chaussures cirées est porte ouverte aux yeux,
Si la boue incrustait leurs âmes par simple nature,
Le chant du rossignol percerait les nuages des cieux.


Ils ont voilé tant de maux et craché sur la vie ;
Le fleuve de l’enfer fait boire à la source du Léthé.
Ces oiseux au fond de flammes, carnèle qu’on oublie :
Croyants au l’eau divine d’un bénitier, marge de félicité.


Le corps est un grelot qui émancipe le silence ;
Les musiciens muets s’agenouillent en arrivant,
Laissent les clairons courir au-delà la distance,
Les incrédules menés en bateau par la portée du vent.


La catin des bas quartiers a comme campagne le nuage,
S’épanouit dans ce clair obscur, d’un film du passé ;
L’enfance choyée est le bouton d’or collé en image
Une vieille commode où la groupie miteuse a effacé.


Pose tes mains et tes pieds dans ce lieu dit asile,
Là où l’aliéniste comble ton esprit d’un vif espoir,
Il sied à merveille quand les artistes cèdent la ville,
Adoptent les sentiers où les arbres dansent le soir.


Chacun chausse son âme de la dernière poussière ;
Les sandales trouées imbibent la joie à jamais ;
La liberté est suspendue qu’importe la carrière
Le glaive au cœur pour la colombe de la paix.


Tout est écrit sur les feuilles craquelées de l’automne,
L’histoire crayonne sur la plus haute cime des coteaux ;
Le mot honneur sur le bord des lèvres, je n’abandonne,
Les cendres du fantôme seront l’égout de vos tombeaux.


Le plaine sature et ne crie plus des amours et des t’aime ;
Elle vocifère en son antre une rage pour toujours :
Seul l’aveugle pardonne les peines, sueurs et quand même,
L’homme oublie les rayons des nuits et des jours.


La terre fissure son visage de chiendent et pisse encore :
Les huiles bienfaisantes sulfatées font des riens, tu perds ;
Peu importe les formes géométriques de ce cher Pythagore,
Quand s’anéantissent ces remparts au fracas des concerts.


Diviser les hommes est la loi incontournable de la terre ;
Aucune fleur demeure sous le souffle de l’aquilon ;
Ceci mesdames, messieurs n’est à vos yeux un mystère
L’avalanche serpente à travers les arbres du vallon.


Ma foi sans spiritualité, décapsule l’intelligence :
Ce faux Demi -Dieu, en décennies est l’auteur !
Si le ciel tombait sur la tête, honorerait le silence :

Muet, sourd, ne peut attendre le miracle d’un cœur.

********

Luron1er........8,62/10

V.Hugo a écrit "suffoquée" et non "suffoqué"...
Porte à méditer
Un écrit subtil et profond...
( vamps funéraires : sans e ) ( mes larmes de ...)
( m'a suffoquée ) ( le flair sans e,il me semble )


D’après " Le voile " ( Les orientales ) de Victor Hugo ( Septembre 1828 )
Rimes ABABA

10 ... La toile de l’orientale
Pastiche

Le cœur
-Qu’étiez-vous, qu’étiez-vous, mes frères ?
Vous faussez mes fonds soucieux.
Comme des vampes funéraires,
Vos égards brillent en vos yeux.
Mes peintures sont déchirées ;
Par deux doigts, hors de l’étui,
Sur vos choix, à jamais tirées,
Mes larmes des bagnards ont lui.


Le fer gainé
N’étiez-vous pas élevé sur toile aujourd’hui ?


Le cœur
Je n’en venais aux mains, mes frères,
Soigneurs de main, je revenais,
Tachée aux égards téméraires
Des amours et des Albanais,
Délaissant exprès la mosquée
De mon châle enfin recouvert,
Le flaire hardi m’a suffoqué :
Mon cadre un moment s’est ouvert.


Le fer gainé
Une forme alors lassait ? Une forme de gitan vert ?


Le cœur
Non,… sûrement due à son audace
A bien vu les traits dévoilés
- Mais vous priez en foi basse,
A foi basse, vous vous parlez.
Vous faut-il un rang ? Pour votre âme,
Mes fers, ils n’ont pu les voir.
Trace ! Murez-vous une femme
Faible et nue pour votre pouvoir ?


Le fer gainé
L’appareil était bouge dès son toucher ce soir !


Le cœur
Trace ! L’ai-je fait ? Trace ! Grâce !
Vieux ! Quatre cafards sur son flanc !
Oh ! Par mon joujou que j’embrasse
O ma toile au joli cadre blanc !
N’essuyez pas mes mains qui saignent,
Mes fers, revenez sur vos pas !
Par tous vos égards qui s’éteignent
Étend ma belle toile en trépas.


Le fer gainé
C’en est un que du moins tu ne vendras pas !


********

Pich24............9,20/10

Belle parodie!
Un bel écrit net et concis,
mais fermé à l'amour, peut on être heureux ?


D'après " Récit de l'aurore de Molière "
( Rimes alternées ABAB )

11 ... Récit de l'horreur

Je n’ai jamais été de commerce agréable,
Et de longtemps mon cœur ne sait plus s’enflammer ;
Quiconque le pourrait dompterait l’indomptable,
Mais devra pour cela de courage s’armer.
Non, pas la peine d’être aimable,
Rien je n’exècre plus qu’aimer.


Le fiel sait m’honorer comme un ami fidèle ;
J’en goûte le plaisir quand, par soif de blâmer,
Je déverse sur tous ma harangue cruelle
Qui contraint tout le monde à ne pas m’estimer.
Grâce au venin ma vie est belle,
Rien je n’exècre plus qu’aimer.


********

Cortisone.......... 8,68/10

Belle évocation d'un triste capitaine
Bel écrit dépeignant bien la culpabilité qui pèse sur l'âme de ce capitaine
( Il me semble que " D'un pas lourd,traînant, foulant les planches "
serait plus aisé à lire )



D'après " l'albatros" de Charles Baudelaire
(Rimes alternées ABAB )


12 ... Le capitaine

D'un grand voilier, le maître d'équipage
Donne son feu vert pour voguer sur les mers
Il espère de ce premier voyage
Une revanche sur des jours amers


Foulant de son pas lourd, traînant, les planches
Il marche, triste et courbé ; trop honteux.
Les matelots hissent les voiles blanches.
Ses sombres pensées l'entraînent loin d'eux.


Naguère, triste sire à l'âme veule
Il se trouvait alors vraiment trop laid
Avec, à la bouche, son brûle gueule.
Dans le ciel une mouette volait.


Des poissons lui tournaient autour par nuées
Évitant les flèches tirées par l'archer
Dans sa tête, haranguées par des huées

Le remord, toujours, l'empêchera de marcher

********

Cortisone.......9,67/10

Médaille de Bronze

Fort émouvant
Terriblement touchant et beau, est cet adieu...


D'après " Demain " de Robert DESNOS
( Rimes alternées ABAB )

13 ... Mon enfant

Je n'ai plus la force
Ni même l'espoir.
Pourquoi faire des entorses
Pour ce dernier soir ?


Mon enfant je veille ;
J'ai les joues en feu
Et je tends l'oreille
Pour toi, plus de jeu.


Je voudrais encore
T'offrir des présents.
Jusqu'à cette aurore

Que tu sois présent.

********

Cortisone............ 7,05/10

" je sais que c'est "...un peu lourd...
Le sens est trop rapprochant du poème de V. Hugo
Vous avez choisi un poème difficile à contourner, bien
que différemment présenté, l'original est bien présent...
mais j'ai aimé votre version.
( "Je crois que c'est pour longtemps"...préférable )
( de ma poche,
petite virgule bien utile )

D'après " Demain dès l'aube " de Victor Hugo
( Rimes alternées ABAB )


14 ... Recueillement

Dans cette verte campagne
Peut-être que tu m'attends ;
J'ai quitté cette montagne,
Je sais que c'est pour longtemps


Je reste dans mes pensées
Sans jamais faire de bruit.
Nos routes se sont croisées
Sous le couvert de la nuit


De ma poche un mouchoir tombe
Lors, me dirigeant vers Harfleur
Me recueillir sur ta tombe
Et y déposer une fleur


********

Pat 38000.............9,55/10

Fort poétique, belle vision...
Une atmosphère divine plane sur ce lieu de repos éternel,
vu et décrit avec foi et poésie,
J'ai préféré votre poésie à celle du poète choisi...


D'après " les colombes " de Théophile Gautier
( Rimes ABAB )

15 ... Les belles âmes

Dans cet espace où sont leurs tombes,
Les âmes dansent sous l'arbre vert.
Quelques anges et blanches colombes
S'invitent en secret au temple couvert.


Mémoires de famille surplombent leurs branches;
Lumineuses mamans et glorieuses mamies, on les voit
S'évaporer dans la nature en robes blanches,
Parfois hasardeuses sous un toit.


J'aimerai venir danser, avec elles,
Esprit libre dans ce champs de visions.
L'astre s'harmonise sur leurs ailes,
Reflétant la naissance de ses premiers rayons.


********

Luron1er.....6,75/10

Dommage: les accords des rimes empruntées sont pas respectées...original/têtes/colline/ née etc...
Bien tenté car ce monument poétique n'était pas facile a détourner ….Bravo !
( Quelques petites fautes dans vos bouts rimés : nés...1er sizain… original 2èmesizain
Têtes, colline, née...3èmesizain....piquette, tête...4ème sizain....quel dommage ! )



D’après "La montagne" de Jean Ferrat,
( Rimes suivies AA et embrassées ABBA )


16 ... Ma compagne
ou
l’amour des mots en difficulté

Elle visite bientôt mon pays
Pour se mélanger à ma vie
Avec ma mère, là, je suis
Car maintenant, on en rêvait
Tranquille et sans mes secrets
Mais surtout pas comme au ciné


Ses yeux étaient couleur originale
Quand j’ l’a regardai, machinal
Admirant l’élégance des lèvres
Quand elle tenait de beaux propos
Soit sur la taille ou le perdreau
Sans zozoter comme une chèvre


Pourtant que ma compagne est belle
Et y a pas lieu d’ l' imaginer
Avec des ailes d' hirondelles
Et que son homme vient d'arriver


Et dès demain, je serais en tête
Sautant par dessus les murettes
De joie sur la cime des collines
Qu'avec elle, ensemble des années
Nous ferons des enfants bien nés
Berceaux entre nos ceps de vigne


Un signe, l’esprit de la forêt
Au sein, son lait sera tiré
Pour remplacer toutes les piquettes
Elle veut en faire des centenaires
Pour ne plus avoir à s’en faire
Et sans vouloir en faire des têtes


Pourtant que ma compagne est belle
Et y a pas lieu d’ l'imaginer
Avec des ailes d' hirondelles
Et que son homme vient d'arriver


Couverture en laine de moutons
Qu’elle me dise oui, qu’elle me dise non
D’elle, j’aimerai toutes ses sorties
Avec ma femme, j’irai au bal
Pour flirter sur un slow normal
Pour avec elle, vivre ma vie


Surtout pas celle des fonctionnaires
A deux nous saurons toujours faire
Attendre que le réveil sonne
Le principal est que l’on s’aime
En villa, même en H.L.M.
Et tout cela sans prendre d’hormones


Pourtant que ma compagne est belle
Et y a pas lieu d’ l'imaginer
Avec des ailes d' hirondelles
Et que son homme vient d'arriver


********

pich24............6,75/10

Attention à la concordance des temps! et le thème manque d'originalité
" La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf "
est une fable de La Fontaine...
Votre titre est proche d'une autre fable bien connue de ce cher Jean de La Fontaine
Mais je l'ai bien aimée ainsi que sa conclusion.


D'après " La cigale et la fourmi " de Jean De La fontaine
( Rimes suivies AA et embrassées ABBA )

17 ... La grenouille et le boeuf

La grenouille un beau jour sur l’étang a chanté
Qu’elle deviendrait bœuf à la fin de l’été.
Mais sa famille étant de chère dépourvue
Dit que telle rondeur parait bien mal venue,
Lors que dans les marais ne flotte nul morceau
Pour nourrir ses têtards ; ni ver ni vermisseau.
« Tant pis ! dit la grenouille. Allons crier famine
À la race crapaud de la mare voisine. »
Les vilains batraciens acceptent de prêter,
À fort taux, beaucoup plus qu’il faut pour subsister ;
Alors, se transformant en rainette nouvelle :
« Suis-je bœuf devenue ? » entour s’informe-t-elle.
On répond qu’elle est loin de valoir l’animal,
Mais qu’elle doit rester à son plan principal.
Et, soutirant encore à la race prêteuse,
Elle gonfle tant pour pallier au défaut,
Qu’elle éclate un beau jour comme un ballon d’air chaud
Sous l’œil sot d’usuriers perdant leur emprunteuse.


Notre monde est rempli de gens allant, venant,
Qui vous marchent dessus, bien qu’il vous en déplaise,
Pour se faire plus gros, plus grands ou plus à l’aise,
Et crient partout : « Pour moi ! » « Je veux ! » et « Maintenant ! ».

********

Iboujo........... 7/10

Une véritable brute cet homme! JM de Hérédia a écrit "pavillon" ( pluriel )
Une première soirée bien triste et si peu délicate à cause de cet homme.
( pavillon : au singulier )



D'après " Le lit " de José Maria de Hérédia
( Rimes embrassées ABBA ,suivies AA et alternées ABAB )

18 ... Premier rendez- vous

J'enfilais mes plus beaux atours pour Jean-Serge
Gaie comme un pinson, pensant le convier au nid,
Me voyant enlacée, lovée, lui, s'unit
A ma chair, il ignorait que j’étais vierge


Taquinant sec, le turion de son asperge
Les yeux sur le velours de cou de ma croix qu'il bénit,
Mon drap nacre d'émois à dispenser, la débutante qui finit.
Il mimait des gestes, désireux que je joue du cierge


Comment deviner sa sourdite : un souci de pavillons,
Il avait les lobes rouge vermillon
Et la douceur loin d'être son fort, il pénétrait comme dans un tronc d'érable,


Brutal, sous mes cris, un homme peureux sans remords
Avec un potentiel, lui attribuant le nom de vénérable,

Perdant voile et hymen sous ses efforts, des petites morts.


Iboujo........... 5,75/10

Écriture recherchée mais consignes non respectées!
2ème quatrain: s'éveillant et non réveillant
1er tercet sipos au lieu d'os
2ème tercet demain et non dédain/ main au lieu de demain
Répétitions de "rose" et "vie"
Une jolie poésie mais des bouts rimés diffèrent, comme c'est dommage !
( s'éveillant au lieu de réveillant...sipos au lieu de os
Demain au lieu de dédain....main au lieu de demain, )


D'après " Sonnet pour Hélène " de Pierre de Ronsard
( rimes ABBA et CCD )

19 ... Ode a la beauté d'Aurore

Aurore, Nabile matineuse, la chandelle
Vacille devant l’éclat d'un astre filant
Sanctifiant vos yeux jais et vous émerveillant
L’aède loue l'appât de la Rose belle,


Oint d’élans pour la fleur toute nouvelle,
Vos avant-propos en votre corps sommeillant
Les sons des vers déclamés, vers vous s'éveillant
Pour la beauté du cœur à l'âme immortelle


Aurore innée, aux mains longues tels des sipos *
Sublime bouton clos de rose au repos

Timorée de la Vie, s'en trouvant accroupie

L'amabile candeur, d’où file le temps : et demain ?
Acceptez ce doigté, qu'il baise votre main.

Évasez la fleur gestante, humez la vie.

********

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Hors concours à découvrir


Llumièrelive

D'après " La Servante au grand cœur dont vous étiez jalouse ..." de Baudelaire
( Rimes suivies AAAA )


Les deux sœurs ( 1ère version )

L’ainée, de sa cadette, n’était point jalouse,
Elle aimait la voir gambader sur la pelouse,
Sa blonde chevelure couronnée de fleurs.
Alors qu’elle, chétive, n’imageait que douleurs !
Décharnée, recroquevillée tel un vieil arbre,
Elle savait qu’elle dormirait bientôt sous un marbre,
Parmi les asticots et les larves qui ingrats
Se nourriront de son corps revêtu de draps.
A quoi bon pleurer sur ces tristes songeries,
Échanger avec sa sœur douces causeries,
Ne plus songer à être rongée par un ver,
Contempler l’oiseau qui s’enfuira l’hiver,
Profiter de l’instant au sein de sa famille
Qui refermera du cimetière la grille.


*
Goûtant l’aube dorée et la brume du soir
Sereine, paisible en l’autre rive s’asseoir
Son âme sœur l’a quittée en décembre,
Elle reste seule désormais dans leur chambre
En la contemplation d’un stigmate éternel
Et se remémorant son regard maternel.
Son espérance de la retrouver est pieuse
Déjà sur son visage une ride se creuse.


********

Les deux sœurs ( 2ème version )

Cette vieille carne était vraiment fort jalouse,
Souhaitant enterrer sa sœur sous la pelouse
Elle avait fait un trou sans prendre garde aux fleurs
Espérant que « l’autre » clamserait en douleurs
Elle planterait sa rancune sous les arbres
Au sein de sa colère et rancœur de marbres
Songeant à leurs jeux et comportements ingrats
Cachant sa fureur et sa colère sous draps.
Bienvenues à ces avenirs et songeries,
L’ombre de son double ne ferait causeries.
Sa jumelle bouffée et rognée par le ver
Ne lui gâcherait plus sa vie et son hiver,
Ainsi elle se délivrera de sa famille
Et en fermera à tout jamais la grille.


*
Elle m’a eu cette sale garce hier au soir!
Sur le banc de ma vie je ne peux plus m’asseoir
Mais je vais lui concocter son dernier décembre,
Elle crèvera de peur dans sa sordide chambre,
Elle devra expliquer devant l’éternel
Son geste odieux, criminel et non maternel.
Ne me révélant guère de volonté pieuse
Son enfer, pas à pas je le mine et le creuse.


********

Lys

D'après " À une fleur " d' Alfred de Musset(1810-1857)
Recueil : Poésies nouvelles 1850
( Rimes ABBA et ABAB )


Délicieux souvenir...

Livre parfumé, ô jolie fleurette,
Éveillez-en moi, tendre souvenir...
Douceur sensuelle et coquette,

Songes de mes années à venir...

D'un rai solaire, enveloppée,
Arrêtée sur le bord du chemin,
Une rose au creux de ta main,
Beauté sauvagement coupée,


Sous le soleil, bien asséchée,
Allais-tu la regarder mourir ?
Triste de ne jamais refleurir...
Errance vagabonde, ta pensée.


Enrobée d'or et de blancheur,
Tu jouais en toute innocence
Sur les ailes d'une espérance,
Voyageais vers le rêve couleur.


Envoyais-tu quelque message
A ce bel ami, bien trop discret ?
Illuminé par ton désir secret,
Fleur, je devinais ton langage...


Je t'imaginais relisant tout bas,
Un pli tenu d'une messagère,
Allais-tu y répondre ou pas ?
Que cette plume était légère...


Et tu balançais ta jolie main,
Éros faisait-il un doux caprice,
Quel délice d'amour sans fin !
Allais-tu boire à son calice ?


Je crois que tu t'appelais Fleur...
Comme sculpture de Praxitèle,
Peut-être son sosie ou sa sœur,
Tu prenais la pose tel modèle.


Les dieux l'avaient faite si belle
Qu'on aurait pu longtemps encor,
Languir d'un fol amour pour elle,
Et lui offrir son plus beau trésor.


Mais pourquoi ce minois sévère ?
L'ami n'en finissait pas d'arriver.
L'âme trompée était devenue colère...

Peut-être avait-elle cessé de rêver.

********

 
Dernière édition:

Cortisone

Maître Poète
#2
Bonjour lyseron
Je viens de voir le thème du nouveau concours.
Par exemple si on part sur le cancre de prévert ce n'est pas bon car ce poème n'est pas en ABAB. On est donc obligé de choisir un poème en ABAB ?
 
Dernière édition:

iboujo

Maître Poète
#3
Joli theme

Les Poetes connus et reconnus
ne manquent pas

Des plus anciens en Siecle
a ceux de notre Epoque!

Le pain est sur la planche!

Bises tout le monde
 

Cortisone

Maître Poète
#4
Ils ne manquent pas , certes, mais il faut en trouver en ABAB et ce n'est pa spécialement évident. Ca fait une heure que je me penche sur ces chers poètes ;):D
 

tieram

Maître Poète
#8
Cela s'appelle un bout-rimé on prend un poème d'une personne plus ou moins connue et l'on garde les rimes en changeant les mots du vers voici pour exemple celui de mon ami Annie sur un autre Forum elle est très douée moi je ne m'y suis pas encore risquée

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !
Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe !
Qui sait combien de jours sa faim a combattu !
Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu,
Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées
S'y cramponner longtemps de leurs mains épuisées !
Comme au bout d'une branche on voit étinceler
Une goutte de pluie où le ciel vient briller,
Qu'on secoue avec l'arbre et qui tremble et qui lutte,
Perle avant de tomber et fange après sa chute !

La faute en est à nous ; à toi, riche ! à ton or !
Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor.
Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière,
Et redevienne perle en sa splendeur première,
Il suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour,
D'un rayon de soleil ou d'un rayon d'amour !

Victor Hugo


Les orpailleuses

Ne négligez jamais une larme qui tombe
Si vous ne savez rien du fait qu'elle succombe ;
Ce peut-être un trop-plein, las d'avoir combattu
Quand une âme innocente en perdant sa vertu,
Las, ne possède plus que deux ailes brisées
Regardez-les pourtant tellement épuisées,
Tenter un dernier vol pour voir étinceler
Une maigre pépite et la faire briller
Sous le ciel d'Haïti qui témoigne et qui lutte
Mais qui reste impuissant quand se produit la chute !

Le monde est si gourmand qu'il réclame de l'or !
Et, c'est vous pauvre femme, en descendant encor
Qui risquez chaque instant de mordre la poussière
Tant il vous faut sortir de matière première
Afin que vos enfants puissent crier un jour :
« Ma mère m'a nourri d'un bel élan d'amour ! »

Annie
sur poésis.
 

Vega46

Maître Poète
#13
Cela s'appelle un bout-rimé on prend un poème d'une personne plus ou moins connue et l'on garde les rimes en changeant les mots du vers voici pour exemple celui de mon ami Annie sur un autre Forum elle est très douée moi je ne m'y suis pas encore risquée

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !
Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe !
Qui sait combien de jours sa faim a combattu !
Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu,
Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées
S'y cramponner longtemps de leurs mains épuisées !
Comme au bout d'une branche on voit étinceler
Une goutte de pluie où le ciel vient briller,
Qu'on secoue avec l'arbre et qui tremble et qui lutte,
Perle avant de tomber et fange après sa chute !


La faute en est à nous ; à toi, riche ! à ton or !
Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor.
Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière,
Et redevienne perle en sa splendeur première,
Il suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour,
D'un rayon de soleil ou d'un rayon d'amour !


Victor Hugo

Les orpailleuses

Ne négligez jamais une larme qui tombe
Si vous ne savez rien du fait qu'elle succombe ;
Ce peut-être un trop-plein, las d'avoir combattu
Quand une âme innocente en perdant sa vertu,
Las, ne possède plus que deux ailes brisées
Regardez-les pourtant tellement épuisées,
Tenter un dernier vol pour voir étinceler
Une maigre pépite et la faire briller
Sous le ciel d'Haïti qui témoigne et qui lutte
Mais qui reste impuissant quand se produit la chute !


Le monde est si gourmand qu'il réclame de l'or !
Et, c'est vous pauvre femme, en descendant encor
Qui risquez chaque instant de mordre la poussière
Tant il vous faut sortir de matière première
Afin que vos enfants puissent crier un jour :
« Ma mère m'a nourri d'un bel élan d'amour ! »


Annie
sur poésis.
Mais, qui est ce Victor Hugo dont tu parles Maria ?...xD
 

nacy

Maître Poète
#14
Cela s'appelle un bout-rimé on prend un poème d'une personne plus ou moins connue et l'on garde les rimes en changeant les mots du vers voici pour exemple celui de mon ami Annie sur un autre Forum elle est très douée moi je ne m'y suis pas encore risquée

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !
Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe !
Qui sait combien de jours sa faim a combattu !
Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu,
Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées
S'y cramponner longtemps de leurs mains épuisées !
Comme au bout d'une branche on voit étinceler
Une goutte de pluie où le ciel vient briller,
Qu'on secoue avec l'arbre et qui tremble et qui lutte,
Perle avant de tomber et fange après sa chute !


La faute en est à nous ; à toi, riche ! à ton or !
Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor.
Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière,
Et redevienne perle en sa splendeur première,
Il suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour,
D'un rayon de soleil ou d'un rayon d'amour !


Victor Hugo

Les orpailleuses

Ne négligez jamais une larme qui tombe
Si vous ne savez rien du fait qu'elle succombe ;
Ce peut-être un trop-plein, las d'avoir combattu
Quand une âme innocente en perdant sa vertu,
Las, ne possède plus que deux ailes brisées
Regardez-les pourtant tellement épuisées,
Tenter un dernier vol pour voir étinceler
Une maigre pépite et la faire briller
Sous le ciel d'Haïti qui témoigne et qui lutte
Mais qui reste impuissant quand se produit la chute !


Le monde est si gourmand qu'il réclame de l'or !
Et, c'est vous pauvre femme, en descendant encor
Qui risquez chaque instant de mordre la poussière
Tant il vous faut sortir de matière première
Afin que vos enfants puissent crier un jour :
« Ma mère m'a nourri d'un bel élan d'amour ! »


Annie
sur poésis.
On appelle ça : textes pastiches
 

Cortisone

Maître Poète
#15
Bonjour lyseron.
Je me permets une nouvelle question : nos poèmes doivent ils comporter autant de pieds par vers que ceux des auteurs ?
Merci et bon dimanche