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Résultat du concours CONCOURS : du 6 au 23 Juillet 2018 « Marchés de France ou d'ailleurs...»

Lyseron7

Maître Poète
#1




Concours : du 6 au 23 Juillet 2018

( Envoi de vos poèmes ...3 Maximum...sur ma MP ...Merci )

Résultats : Le 25 Juillet 2018

*
Thème :« Marchés de France ou d'ailleurs...»


Les marchés de vos vacances, en France comme à l'étranger, ont des senteurs, des ambiances particulières,
faites-nous découvrir ces places animées, leur situation et ce que vous y avez ressenti....

*
Contraintes :


Écrire en prose à la manière d'un écrivain
30 lignes maximum
Attention aux accords entre les temps, à l'orthographe ainsi qu'à la ponctuation
Écrits non signés


*
Vos textes seront notés et commentés avec la plus grande impartialité et selon les contraintes ci-dessus


Chef du jury : Lys

*
( Si vous désirez être juge, envoyer moi votre demande sur Mp....Merci )


IMPORTANT....A partir de ce jour, tout poème mis en concours demeurera sur Créa-poèmes,
restant bien sûr, votre propriété...même si vous décidez de quitter le site... Souvenirs de votre passage...

*
A vos plumes de vacances !


*

Résultats du concours

*
Medaille d'or .............. Pich24 .........9,30/10

Médaille d'Argent ....... Tieram............9,11/10

Médaille de Bronze..... Zuc................8,65/10

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Bravo ! à tous et toutes, ainsi qu'à Iboujo et LLumièrelive,
Petit plus aux médaillé(e)s
Encore un grand plaisir de lecture,
Merci à mes juges

Bisous ...Lys

*

Rendez-vous sur la page de LLumièrelive Pour un nouveau Challenge

*

Participant(e)s
********************

1 ... Le marché aux puces
Le dimanche matin, bien avant l’angélus, bien avant le départ des premiers trolleybus, alors que la poubelle entame sa tournée, et que le pain se dore à la bonne fournée, la place du marché s’anime en grelottant pour redonner leur lustre à des valeurs d’antan.

Le charme désuet de ces objets antiques fait chavirer le cœur des chineurs romantiques qui jouent les connaisseurs, et qui parfois le sont, mais qui viennent toujours pour le même frisson.

On découvre au milieu de ce marché aux puces des tableaux sans valeur ou des icônes russes, quelques meubles d’époque, aux yeux de leur vendeur, mais qui ne le sont pas à ceux de l’acheteur ; d’authentiques trésors côtoyant la broutille, du rare et du précieux devant la pacotille, des pièces de cinq sous qui n’en valent pas plus, des parchemins scellés ou des faux papyrus, un sabre qu’on vous dit sorti de l’oubliette sur lequel on n’a pas retiré l’étiquette, un vieux disque introuvable et cher à votre cœur soldé par un marchand qui vous fait une fleur, et l’odeur des greniers où le passé sommeille, des livres qui, moisis, ne sont pas nés la veille, se mêlent au fumet d’un pâté saucisson qu’on sert au casse-croûte avec un sauvignon.

Plus loin, sur un trottoir, un gosse à la sauvette qui recompte trois fois sa piteuse recette remballe son étal en voyant le placier que l’on pourrait confondre avec un policier, tandis qu’au fond d’un stand, on chuchote, on marchande, car plus on parle bas, et plus la somme est grande.

Les puces sont un monde où l’on vient s’enrichir, certains d’un peu d’argent, d’autres du souvenir qu’un objet fait surgir du fond de la mémoire, et qu’on prend par plaisir de reprendre l’histoire.

Pich24... 9,30/10

Médaille d'or

Un endroit Parisien ,connu par beaucoup d'entre nous
Nous y cherchons la perle rare
ou un objet se rappelant a nos souvenirs d'enfance ou autres
* Des stands * bien tenus ou poussiéreux
Qui font avec la diversité ethnique, ses odeurs et couleurs
Le marché de Paris, à visiter,que l'on soit de France ou d'ailleurs.
Un texte reflètant tout a fait la place
Bien ecrit, vivant et proche des réalités. J'ai aimé.
J'ai beaucoup aimé votre marché aux puces...L'on voit que cela a été écrit par un poète:

les rimes persistent, ce qui à mon sens est à éviter pour une prose
Lecture fort agréable
Vous avez parfaitement saisi l'esprit du marché aux puces, l'ambiance y était

Un beau texte qui pour moi ranime de nombreux souvenirs...Merci...et bravo !


**********************
2 ... Le marché du cours Saleya à Nice

J'aime le cours Saleya et j'y vais souvent les odeurs les couleurs les sons musiques tous sont fascinants je pourrais m'y promener toute la journée ces étals se découvrent au fil du chahut le matin mais on pense qu'à flâner gentiment je prends mon temps et j'écoute les marchands vous charmer de leurs produits qu'ils présentent et vantent la qualité de tous les fruits, légumes, fleurs et autres…

Il m'est arrivé de rester plus tard dans l'après-midi et d'observer les étals des brocanteurs qui se mettent en " branle" et vous attirent avec leurs précieux objets insolites des bougeoirs des petites boites à musique des poupées de chiffon et l'on sent une odeur d'un temps passé mais je voyage à regarder ces bibelots ; qui les ont tenus dans leurs doigts ? Et quel est l'enfant qui a pu jouer avec ces petites voitures de collection aujourd'hui ?...

Tout autour des terrasses de cafés et des restaurants vous invitent à passer un bon moment proche du bruit de la mer non loin car les maisons la bordent tranquillement et l'odeur iodée vient chatouiller vos narines

Quand aux couleurs chatoyantes tout autour vous entourent, le bleu de la mer, le rouge, le jaune le vert des fleurs, les volets des maisons en ocre et bleue et au loin sur la place le palais de justice où on eut lieu de grands tournages de films comme celui de Spaggiari ce fameux malfaiteur de banque...En tout cas une place connue....Tout autant que le marché du cours Saleya

Ce marché est visité par les touristes chaque été et une nuée de mondes assiège les parkings et le marché pour les gens du pays autant se déplacer à pied ou bien en tram proche du cours Saleya...

Le tram est un bon moyen de voir Nice d'un bout à l'autre de la ville et de visiter les différents lieux autant rustiques que modernes qui se côtoient à Nice...

Tieram ... 7,30/10

Le texte nous montre tout ce que ce marché nous propose
En long, en large et en travers
L'ambiance, les couleurs, les senteurs et la foule de Varois ou touristes
Massena est dans le Vieux Nice, un marché qui a du caractère, et bien narré
Votre seconde version est totalement différente et beaucoup plus personnelle.
Manque de ponctuation et la dernière phrase n'a rien à voir avec le thème!

Un marché-brocante comme il y en a dans les régions du Sud de la France,
c'est très plaisant pour le touriste, on y trouve de tout et en plus le cadre est fort agréable,
( informations utiles pour ceux qui désireraient s'y rendre...)
( mais on ne pense qu'à )
( « Ponctuez » plus souvent vos phrases, afin d'alléger votre écrit.)


**********************
3 ... Mon petit marché

Six heures sonnent au clocher du village de Saint Jean le Centenier, petit village en Ardèche méridionale, aux portes de la Provence.
Sur la place de l'église encore déserte à cette heure, seule signe de vie, la petite Minouche termine sa nuit sur les marches de l'église.
Quelques rares commerces lèvent leurs rideaux : Auguste, le patron du BAR DE LA PLACE, figure emblématique du village ; la Jeanne et ses miches rebondies, le verbe haut.


Doucement, les premiers exposants commencent à installer leurs étals.

- Oh ! Marius, bonjour. Tu connais la nouvelle ? La vache de la Marie a fait le veau

- Qué dit l'Eloi, je croyais que c'était que dans deux mois. Allé, viens boire un café chez l'Auguste. Je paie ma tournée.

- La semaine prochaine ce sera moi.

Le marché s'anime.

L'étal des fruits et légumes est le premier à s'installer. Madame Legendre choisit toujours la meilleure place ; celle à l'ombre, afin de protéger sa marchandise du soleil. Madame Legendre est productrice dans un petit village des environs et c'est un plaisir de la voir ranger avec art tous ses beaux légumes et ses fruits dorés par le soleil.
Il fleure bon Le thym, le basilic, la menthe, le laurier, le romarin : toutes ses herbes qui enchanteront les papilles dans de beaux plats appétissants et consistants à la fois ; leur donnant un goût de midi.


- Bonjour madame LEGENDRE, je voudrai 3 aubergines, 2 courgettes, 5 tomates et 3 poivrons : un jaune, un vert et un rouge

- Oh ! vous, madame GASCHET, vous allez nous faire une ratatouille dont vous avez le secret.

- Et oui, peuchère, j'ai mes petits qui viennent passer quelques jours et ils me demanent toujours de leur faire une ratatouille.

- Et avec ça, madame GASCHET, il vous faut autre chose ?

- Je prendrais bien 2 melons, 1 kg de pêches, et 2 kilos d'abricots. Boudiou ! ils sont énormes vos abricots. Sur que ce n'est pas à Lyon qu'ils en voient de si gros.

- Ce sera tout pour aujourd'hui ?
- Ah ! je vois que vous avez des tomes de chèvres. Mettez m'en 3 bien fraîches, 3 mi sèches et une dizaine bien sèches.

- Allé, je vous en mets 2 par dessus. Une cliente comme vous, de si longue date, il faut la chouchouter, pas vrai ?

Çà fait combien d'années qu'on se connaît ?

- Oh ! cela doit bien faire une vingtaine d'années. A la semaine prochaine, madame LEGENDRE, j'en laisse un peu pour les autres.

Et ainsi, le marché se poursuit jusqu'à midi bien sonné. Certains clients n'achetant qu'un ou deux articles. D'autres se contentent de se promener parmi les étals et de Respirer les bonnes odeurs de la Provence.

Cortisone … 7,65/10

Un tableau empli de saveurs, attention aux répétitions, écrire le chiffres ( deux melons et non 2 )
Un joli petit marché que je vois en imagination
sur les hauteurs de l’arrière pays Niçois,vivant comme il se doit
Les villageois se donnant les dernières nouvelles
Quand au choix des achats
Même 3 fois rien
C'est la sortie hebdomadaire
J'ai aime " la conversation * entre eux *
Marché bien utile à l'habitant.
J'aime la jovialité de votre dialogue, j'y ai entendu son accent...
Éveillant les sens, les herbes provençales sont envoûtantes, sont trésors culinaires...
( attention aux répétitions...il vaut mieux écrire :
au clocher de Saint-Jean-le-Centenier et Sur la place encore déserte...etc...)

( les chiffres doivent être inscrits en lettres dans un texte. )

*********************
4 ... Criée
Ce samedi je me suis dit, car jeudi par manque de temps : " j’ai envie de préparer une bonne bouillabaisse pour mes invités et friends
ce week-end, avec l’accent émerveillé et bien connu, marseillais."
Je prends les transports en commun vu mon âge, cela est bien plus raisonnable et prudent.
Je m’arrête à la station des Réformés.
Du mal avec ma canne et ma bière, déambulant, je descends la belle Canebière pour trouver mon bonheur.
Le vieux porc suant, fatigué de cette descente, est enfin arrivé au Vieux Port.
Que je me souvienne, il me faut du poisson, il paraît que c’est bon pour le cerveau, çà rend moins con que le congre...
J’ai une bouillabaisse à préparer et faire mijoter, avec douceur et lenteur.
Arrivé sur le quai des belges,
C’est la folie en ce moment, des fous hurlant, ils ont la frite face à la belle bleue,
C’est la Criée.
Les daurades sont en rade, les girelles sont belles et les merlus ont bu ou quoi ?
Martin se croit pêcheur et Peggy, une truite, je te dis pas !
J’achète volontiers dans cette ambiance.
Reste juste à mixer et mettre le tout dans une coupe sur la table.
On va la pêcher.
Vous allez tous au marché, aux criées ?
Oui, çà va !
Je me sens comme un poisson dans l’eau…



Frédéric Reboul ... 7,23/10

Jeux de mots au rendez-vous, amusant et coloré
La criée est tout une ambiance
Se sont les pêcheurs rassemblés qui offrent la nuit passée en Mer, à pécher
Les restaurateurs sont souvent présents pour la fraîcheur du produit
Et c'est au plus offrant, la votre est singulière !!!
Une bouillabaisse ,J'ai l'eau à la bouche, typique de Marseille ;
elle demande des heures à mijoter.
Pour moi, même l'humour l'a escamotée, avez vous pensé à la rascasse ?
Le texte finit en queue de poisson, vous pouviez mieux faire
J'ai bien aimé l'ambiance de votre criée.
Bons jeux de mots, mais qui auraient gagnés à être moins nombreux,


********************
5 .... Au marché d’Aubagne

A Aubagne, prisonnier de tous ces commerçants vendant leurs produits comme au bagne,
Je suis sorti sans permission et en cachette faire mes emplettes.
Que de souvenirs et que de plaisirs sous mes yeux, mes aïeux !
Marcel Pagnol bien connu dans le milieu pourrait confirmer mes dires.
Nous sommes allés au château de ma mère pour assurer la gloire de mon père.
Toutes ces bandes nous attiraient vers leur stand, vol à la tire,
Le boucher qui ne s’était pas couché, taillait la bavette devant Yvette,
Le charcutier prenait tout le monde pour du jambon, il se croyait bon,
Le poissonnier criait devant la foule, un véritable spectacle !
Le boulanger qui ne demandait qu’à être langé au bout du soir, ce con,
Il y avait du pain sur la planche, dure l’ami,
En prime, le primeur, quel amuseur !
Quel gros melon, attention aux frelons !
Et puis l’accessoiriste, ce manipulateur qui vendait du vent,
Des choses inutiles qui semblaient inaccessibles ne servant à rien,
J'ai fait le tour du marché,
J'ai acheté et trouvé mon essentiel.

Bonnes courses !

Frédéric Reboul... 7,95/10

Un éventail de jeux de mots, agréable lecture
Un marché aux souvenirs de l'enfant que vous étiez
Des étals ou se vendent la nourriture du corps pour l'esprit !
Un tour des commerçants avec à chacun un jeu de mot
Le style manque un peu de liant, sinon
J 'ai marché entre les allées avec vous, à Aubagne
Un ton enlevé et naturel , jeux de mots bien répartis, lecture plaisante
Bien observé.


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6 ... Nice.

Si pour ce marché, je n’ai pas voulu exposer ma prose, c’est qu’avec tous ces orages, elle est remplie de vers.

Je profite de la fin de ma sieste pour vous en conter un petit extrait de nos commerçants de passage, car quand l’été arrive, il nous faut ici choisir les plus belles fleurs de courgettes et savoir préparer les farces, ce qui ne vaut rien pour moi, super pitre.
Le melon ici ne se met pas en chapeau, mais en fruit rafraîchissant pour des repas appréciés.
Il me faut trouver des épices, pour accompagner mes blettes quelques anchois pour enfin faire des bons pans bagnat.


Rien ne vaut cette atmosphère du sud autour de notre méditerranée pour apprécier les étals des marchés. Comme disait Bécaud : J’y vois ici, quelques figues qui poussent naturellement sous notre soleil, l’abricot côtoie l’estragon, les pommes charlottes ceux des abricots, la pomme joint son odeur à celle du fenouil, de la pêche ou des melons et je retrouve un étalage de fleurs ou la lavande, l’œillet et le jasmin sont ici à l’honneur.

Petite, notre olive, mais tellement goûteuse qu’on la met à tous les plats.
L’agneau qui est né dans les alpages a le bouquet de la nature qui l’entoure.
Les fromages artisanaux de chèvres fabriqués par des mains expertes d’amour, s’imposent pour la fin du repas.
Passons par l’étal du pâtissier, nous lui prendrons un gâteau ou une tourte de blette et nous prendrons à notre petit vendeur qui nous propose son fameux limoncello.


Juste ce petit aperçu pour vous mettre l’eau à la bouche.
J’arrête ici car tout cela est bon pour mon thym avant la couronne de laurier.

Luron 1er … 7,88/10

Un marché, celui de Nice sous forme d'un repas complet
Une très belle idée, on en mangerait !
Un des plus vivant,vos jeux de mots bien articulés, :
de vrais liants pour faire une bonne sauce, Perso j'y ajoute la crème fraîche,!
Vous n'avez rien oublié
Mangeons ces étals colorés aux senteurs de la grande bleue
Votre marché est plutôt une évocation de fruits et légumes....
mais le "marché" reste quelque peu à la traîne.
J'ai beaucoup aimé votre tour de marché provençal, finissant
sur une de ces belles assiettes de pays...J'en ai eu l'eau à la bouche !
Bons jeux d'écriture.


*********************


7 ....Le marché de mon enfance

Il est loin le temps où ma grand-mère m’emmenait faire le marché, les étals étaient couverts, on y trouvait tous les fruits et légumes de la saison, les fleurs dans leurs grands seaux, je me souviens que pour la fête de Pâques, les charcutiers vendaient de petits poussins...quelques temps avant, mon frère et moi, en avions reçu deux en cadeau…mais je ne vous dirai pas leur destin…Dans cette masse immonde de gens, ma grand-mère me tenait fort la main pour ne pas me perdre, mais souvent je chinais dans les objets les plus divers, dans la maroquinerie et les colliers de pacotille et ma grand-mère, pour me faire plaisir, m’achetait parfois un bracelet.

Sous les toits de briques, des poissonniers envoyés à la criée, leurs meilleurs poissons pêchés du jour, mon oncle et ma tante vendaient là, leur production… Je n’aimais pas l’odeur du poisson…trop iodée…

Les couleurs étaient chatoyantes ocre, rouge, bleue et bien d’autres, les parfums se mêlaient les uns aux autres comme le jasmin et la rose, ce marché faisait des kilomètres et mes pieds d’enfant n’arrivaient plus à suivre, ceux de ma grand-mère…. Je regardais émerveillée, les étals aux jouets, me demandant si à Noël, l’enfant roi viendrait m’offrir l’un de ces présents…

Le marché de mon enfance débordait de sentiments, j’étais proche de ma grand-mère, qui, souvent s’occupait de moi. Elle me raconta une fois qu’elle vendait aussi sur le marché quelques légumes pour vivre, et que toute petite, à un ou deux ans, elle me mettait dans un panier où il y avait des oignons, que je m’étais mise seule, à éplucher, sans qu’aucune larme ne coula sur ma joue, ils ne me faisaient pas pleurer mais avec le temps, cela a bien changé.

À cette époque, j’étais bien insouciante, je vivais l’instant présent, et le souvenir de ces moments passés avec ma grand-mère, reste inoubliable…
Tieram … 9,11/10

Médaille d'Argent

Que de superbes souvenirs d'enfance vous évoquez
Et quelle complicité avec votre mamie
Vrai, qu'à l'époque le mercredi, nos grands-parents *nous gardaient*
Les parents travaillaient et si c'était jour de marché !
L'aubaine pour nos yeux, les jambes faisaient mal, mais chut !
Je me retrouve complètement dans votre Prose
Écrite de façon innée, agréable à lire, j'en redemande.
Fort touchant mais évitez les répétitions : 6 fois "grand-mère"

Votre écrit ressemble à une de ces belles cartes postales anciennes timbrées sur le devant.
Je vous ai vu avec votre grand-mère...
Émouvant, coloré et odorant à souhait...quand le cœur parle !


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8 ... Digoin

Toujours sur la place de la Briérette , l’art des choses idéales et leurs étales font le marché du dimanche matin. Pour les peintres installés sur la place de l’église, venant croquer la délicieuse gravure, rien ne vaut l’originale excellent à plus d’un titre!
De la maison du berger des fromages, à faire tourner toutes les têtes sur le passage, vient côtoyer l’emblématique parfum de l’olivier et du maraîcher aux bons endroits, qui vous envoie toute la publicité de ses légumes vantant les bienfaits du concombre à ces dames les vertus du céleri, de l’asperge et du clou de girofle à faire douter tous les apothicaires et d’obtenir leur grâce comme un secret .
Sur la même allée, le boucher roule sous ses doigts gantés un magnifique rôti de veau et plaisante la mère de famille en y ajoutant une petite tranche pour son dernier !
Plus loin, les œufs du jour connaissent l’attroupement, il est vrai que la marchande est une belle poule...
Chez le poissonnier on retrouve le label local et aussi la diversité de la grande bleue .
Sur les années rien n’a changé la suite d’une promenade au marché les familles agrandies, la promesse de manger bio et se retrouver à toutes les saisons ... des neiges aux premiers lilas les faces ridées se réchauffent au soleil de l’été, et , continuent de chanter les marchands de matières premières quand les écoliers se mettent au vert .
Les fleurs dans le rouage et quelques conseils prodigués aux senteurs tropicales attirent les amoureux aux belles images et assurent le sourire de celles qui les reçoivent.
Des grands bazars emballés, déballés, la tradition garde une bonne longueur d’avance.

Raymond2... 7,96/10

Un tableau bien vivant! (étal ne prend pas de e)
Un marché décrit certes, mais de *façon ordinaire*
Vous y ajoutez des jeux de mots, ils ne m'ont rien apporté de plus
Je n'ai pas adhéré à votre Prose.
Que de senteurs ! l'ambiance y est, bien écrit et plaisant à lire.
Jolie mention que celle des peintres.
( étal au masculin et original sans e )


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9... Au bon marché

L'opulence est là, aux portes de nos cités, aux portes de nos campagnes.

Ils sont venus les fruits, les légumes, par bateaux, par camions...
les articles ménagers made in china, les vêtements à la mode ou de saisons,
blousons, jeans, tee-shirt…
ils ont traversé la Méditerranée, l'océan, la Terre,
Nous offrant un voyage, un dépaysement pour nos yeux, nos oreilles notre nez.


Ils sont venus par centaine, par millier, de bon matin jusqu'au soir, les clients,
Ils sont venus en voitures, en bus ou en scooters, certains même à vélo,
énervés dans les embouteillages, laissant leurs véhicules sur des parkings sans arbres en pleins soleil et sous le givre l'hiver.
Arrivés là par familles entières, en couple ou célibataires, jeunes ou vieux, paysans, ouvriers, chômeurs.


Ils sont venus les badauds, les acheteurs poussés par une petite musique,
par un besoin compulsif, poussés par le besoin aussi de ce nourrir, de ce vêtir,
incités par les promos, par la télé, les publicités qui racolent,
incités surtout par leurs portes monnaies et les fins de mois difficiles.


Ils sont venus, entrer dans cette course folle, slalomer dans les allées armés d'impatience,
affronter la file d'attente, la crise d'hystérie, les caprices enfantins devant les jouets ou réclamant des bonbons,
panique à bord, hésitation, agoraphobie au milieu de cette foule avide et assoiffée d'un toujours plus,
le risque est grand, dérapage incontrôlé, regard de travers et scène de ménage pour les couples,
sous le regard et les indignations, les rires et sourires et dans l'indifférence totale d'autres passants hagards ou médusés.


Ils sont venus jusqu' à nous, nous faire profiter des joies et des bienfaits de la vie moderne
et de toutes les merveilles de la civilisation, allant même à nous proposer du produit local,
Ha ! Vraiment c'est super ! c'est géant*, se sont des mammouths*, des mousquetaires* à chaque carrefours*,
qui s'affichent tel l'idole* du peuple, ils nous ont bien eu* par leurs attaques* à prix uniques*,
nous offrant même un retour aux champs* pour faire plus bio,
Ha! vraiment c'est super! c'est supermarché. (ironie)


* jeu de mot avec des noms de grandes enseignes

Zuc... 8,65/10

Médaille de bronze

Pas mal du tout votre "super marché", empli de réalisme
(en plein sans S)
Une Prose présentée de façon*originale*et très personnelle
L'ambiance du marché bien observe, vous n'avez oublié personne
Ciblant l'attirance des visiteurs,
Le pourquoi et le pour qui au marché
Votre chute : amusante
Une autre façon d'aborder le thème du marché mais c'est réussi...Bravo !


*********************

10 .... Marché dans le Vercors

A Villard de Lans en juillet, je me lance et ai acheté du lard, des odeurs et saveurs mélangées
Que de bons saucissons rangés sur les étals, un bal entre l’âne, des noisettes et les champignons,
ces champions que je guette
Cèpe pas fini, girolle a son rôle, chanterelle est belle
Dégustation à chaque station, étalages je présage
Vive salive à la bouche, si jolie viande ils vendent au stand d’à côté chez le boucher
La villarde garde le goût du Vercors jusqu’au bout du corps, l’onglet jusqu’au bout des ongles
Entrée et plat pour le repas de ce jour
Reste maintenant l’accompagnement et la fraîcheur du primeur avec ses quelques gestes
J‘ai vu des laitues, j’ai lu les prix et pris des courgettes et des blettes
J’ai inventé un fin gratin, quel mets !
Quelle rage ! Il manque le fromage
Sassenage est sage, bleu
Peu de rouge, cuviste est égoïste…


Frédéric Reboul …. 7,35/10

Vous nous donnez l'eau à la bouche
Votre choix de produits est alléchant, j'en salive !
Mais vos césures sont insupportables et m' ont gâché la lecture de votre marche
Je reconnais que c'est un style d'écriture
mais le manque de lien d'un mot sur l'autre m' est pénible
Cet avis est personnel
La ponctuation est juste survolée; jeux de mots agréables ?
mais où est l'ambiance du marché ? J'ai l'impression que vous êtes seul à l'arpenter...
Marché au parfum montagnard, naturel , écrit dans un style bien personnel,
on a envie de se mettre à table


*********************
11 ... Le Souk ou le Marché ; un Jour de la Semaine

«- Le Marché,

- Quoi ? le Marché ! Passer ou conclure un Marché ! Il n’en est pas question.
Tu me fais marcher, je préfère marcher jusqu’à ce que je n’arrive plus à marcher que conclure un marché.


- Non cher ami il n’est nullement question de conclure un marché ; mais je te demande si tu as envie d’aller demain au Souk du Dimanche.

- Alors si tel est le cas, volontiers. »

Le souk ou le marché est le lieu où l’on conclut des transactions commerciales, un lieu de troc, d’échange et de rencontres,
mais la particularité des souks ou des marchés marocains, c’est que la majorité de ces Souks porte le nom d’un des jours de la semaine.


Ainsi on parle des Souks de Had Soualem, Had Ait Moussa, Had des Mjatt, Had Draa, Had Smimou, Had veut dire : Dimanche.
Des Souks Tnine Ourika (Marrakech), Tnine Tigouga; Tnine veut dire : Lundi.
Des Souks Tlet Sidi Bennour, Tlet Hanchane, Tlet Yacoub, Tlet veut dire : Mardi.
De Souk Larbaa, Souk Larbaa Aounate; Larbaa veut dire : Mercredi.
De Souk Khemiss des Zmamras, Khemiss veut dire : Jeudi.
De Souk Jemaa Sidi Brahim, Souk Jemaa Ida ou Semlal ; Jemaa Veut dire : Vendredi.
Souk Sebt Ouled Nemma, Souk Sebt Talmakant, Sebt Ait Ahmed, Sebt signifie : Samedi.


La ville de Had Soualem a vu le jour grâce au développement de son souk.
Située à 32 Km de Casablanca sur la Route d’El Jadida, la majorité des Casablancais se déplacent le Week-end au Souk pour faire leur appro!
Visionnement en légumes et fruits frais, achat de céréales et surtout se ressourcer. On y vient à Had Soualem surtout pour manger le Tajine aux légumes cuits au feu de charbon, déguster les brochettes de viande et de viande hachée, sans oublier évidement le fameux et délicieux Méchoui.


Le Souk est un lieu de rencontres, de défoulement et de relaxation.
Les légumes, les fruits et les épices sont disposés d’une manière artistique, de très beaux étalages et de très beaux tableaux.
Ainsi de nombreuses villes marocaines ont pu voir le jour et se développer autour d’un souk portant le nom d’un des jours de la semaine.


Eluard… 7,94/10

Un souk!!
Un endroit aux mille odeurs Bonnes ou mauvaises.
Voir les écoulements des eaux qui stagnent.
J'aime beaucoup vos explications sur ce labyrinthe où tout se boit, se mange, se regarde.
J'ai appris par votre Prose qu'au Maroc,
les souks avaient des noms de jour de semaine
Un texte instructif mêlé de jeux de mots, bien raconté.
Une belle ballade que je viens *de refaire*
Appris des choses que j'ignorais...mais lecture assez fastidieuse malgré le début
Merci pour cette ambiance si particulière, un plaisir.
Bonne introduction, des précisions fort intéressantes
ainsi qu'une longue conclusion donnant couleurs et odeurs à votre écrit,
Merci pour ce « voyage »


*********************
12 ...La Beaucroissant,

Voilà la fin de l'été déjà les jours rétrécissent et flotte dans l'air un parfum de rentrée,
les enfants ont repris le chemin de l'école, sur les terrasses les estivants ont disparu bien loin de la mer, de l'océan,
subsistent encore quelques baigneurs et pêcheurs au lac de Paladru tout proche caché derrière les collines.
Mais je triche un peu, car l’événement que je m'apprête à vous conter n'est ni au bord de l'eau, ni à proprement parlé, un marché, et la frénésie qui s'empare des gens du cru, n'est pas non plus l'ouverture de la chasse qui anime les chasseurs et qui tombe généralement ce même week-end,
non, c'est une foire, la grande foire, la Beaucroissant, du nom de ce petit village du Dauphiné.


C'est en 1219, suite à la rupture d'un barrage naturel provoqué par un gros orage qui inondât Grenoble et la vallée, qu’officiellement elle pris date, mais déjà bien avant l'an mil, des marchands se regroupaient en ce lieu.

J'ai tenté en maintes essais de vous la narrer, mais il y a tant à dire qu'en une prose simple et légère, je n'y suis parvenu et m'y suis égaré comme dans le dédale de ses kilomètres d'allées poussiéreuses ou boueuses selon les années, alors je vais par des mots qui la résument et par bribes de phrases, dans le désordre comme un inventaire à la Prévert vous évoquer ma Beaucroissant :
Veaux, Vaches, cochons, foule, brouhaha, bonnes affaires, arnaques, tresse d'ail comme porte bonheur, paysans la gitanes aux bords des lèvres, femmes à barbes ou à trois seins, phénomènes de foires, manèges, barbes à papas, badauds, bonimenteurs, tracteurs, engins agricoles, bottes en caoutchoucs, pèlerinage, ancien en sortie annuelle, bérets et casquettes, poules canards, volailles, parkings immenses, certains ne retrouvant plus leurs voitures, embouteillages, cohue, expression locale « c'est la Beaucroissant » pour dire il y a foule, enfants, vieillards, familles, moules frites, restaurants, guinguettes, poivrots, choucroutes, tartiflettes et dio de Savoie, visiteurs d'ici et d'ailleurs, Lyonnais, Savoyards, paysans de la Loire, de l'Ain de l'Ardèche, crétins des Alpes, bachi-bouzouks, citadins, noms d'oiseaux, gitans, forains, marchands ambulants, vêtements, bazars à dix francs, chaussettes, mouchoirs, odeurs fortes, fromages, saucissons corses et jambons de montagne de partout et de nulle part, enfin durant un long week-end c'est la Beaucroissant, c'est le bordel, mais c'est la Beaucroissant.

Zuc...7,83/10

J'ai attendu de rentrer visiter votre marché !
L'historique étant faite, vous pouviez abréger et
Nous emmener faire les allées dans cette *Foire*célèbre du Dauphiné
Plutôt que de toucher à tout et de survoler
Bien écrit cependant, la plume parle d' elle-même
Belle narration mais préambule un peu long....

On s’essouffle à l'énumération des étals mais évocation bien vivante
J'ai aimé « La Beaucroissant » son grand pêle-mêle définit bien l'ambiance
des foires....Une sorte de grand marché à tout...
« un bordel » bien sympathique et fort bien relaté
( vous avez laissé libre cours à l'imagination du lecteur, pourquoi pas ? )


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Hors Concours à découvrir
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Iboujo

Etals de marchés

Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest,
les marchés Français ont bonne réputation,


Si ceux du Sud* sentent bon la garrigue,le fenouil, le thym et romarin,*

Ceux du Nord ont une odeur de houblon, de pommes et d'endives de terre,

En Alsace, celui de Noël,ses chalets en bois offrent tout genre de gâteries,
liqueur de mirabelle, kouglof
et de la route des vins, des blancs aux sucs goûteux


A l'Ouest, la Bretagne et ses crêpes embaument l'air marin, un biniou s'éveille et les Bigoudènes sortent acheter le gâteau au pur beurre salé,

La Normandie, son cidre sec ou doux, que vous dégusterez * au petit bonheur*,
des fruits de mer accompagnés du beurre des vaches laitières ,
La crème fraîche fait mont à chaque plat,


Paris , ses Puces immanquables,
Sa foule de touristes ou de chineurs du cru


,
Nous pourrions faire le tour de l'Hexagone,
Chaque region a les odeurs de fruits , de légumes,
les étals garnis de viande et de volailles
Les fromages,
Auxquels s'ajoutent poulets rôtis sur place
ou les rouleaux de printemps à déguster tout en marchant,


Les épices remplacent la poussière de l'air par des arômes venus d' ailleurs,

Quand a la foule , diversifiée et variée,
colorée ou sobre ,jeunes et gens plus âgés
C'est une sortie pour petits ravitaillements en famille ou seul,
Un moment de s'offrir des fleurs aux parfums désirés,
Et boire en terrasse un café, un soda, une bière
En regardant passer vaquer la Planète ,


Un moment agréable sous les rais, un instant bienfaisant sous la pluie fine,
Un point de chute que d 'y aller se promener.


Dans les tous petits villages accrochés aux montagnes ou éloignés des villes,

Le marché et ses produits locaux permettent la rencontre comme le Dimanche a l’Église.

Ne parlons pas des senteurs d' épices venues d' ailleurs,

Des robes multicolores , jeans , tee shirt ou robes de ces dames ,

Des hommes et des enfants louchant sur les bonbons ou les jouets.

Comme une fête ,
Les étals des marchés nous font tourner les têtes ,
Ne sachant où regarder ou quoi acheter..


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Iboujo

Un grand marché

Il y a les villages retirés ou de densité humaine respectable, leur marché régional et leurs produits,
Celui de la grande ville est si peuplé, c'est a peine si ton caddy peut rouler,
Les gens s'affairent comme des fourmis, te ballotent comme un colis,
De tous côtés, sans pouvoir savoir, ce qui peut t’intéresser.


Vrai que les étals sont démunis! : " Je veux de celui-là,tâtant les fruits,
Sans gêne, ils t'arracheraient des mains celui choisi,
Ivres par les odeurs de graisse des poulets rôtis,
Ma décision, est d'y aller soit à l'ouverture ou à la fermeture vers midi,


Histoire de prendre du plaisir et d'observer dessous ma lorgnette,
Que vais- je mettre dans l'assiette ? je suis pleine d'hésitations,
" je mangerai le petit vieux et ses chaussettes * !
Alors, m'arrêtant à une terrasse pour boire un thé, je prends mon temps,
Regardant passer les gens, et ils sont nombreux à défiler,


L'endroit serait sympathique si le monde gardait sa place à une encolure,
Au lieu de vous postillonner dans la figure,
Des sardines en conserve, c'est ce qu'offre le marché des villes,
Chacun se racontant des peccadilles,
Un rendez-vous du Dimanche pour les joueurs de loto ou tiercé,
Ou ces dames aux longues robes papotant sur l'enfant à marier,


Bref, loin du bon air et du lait juste tiré,
Loin des fruits poussés sans engrais,
Loin des fromages frais, de son beurre baratte à la nuitée,
Des légumes du producteur, donnant aux mets de la saveur


Vous me pensez négative ?
Tout au plus pensive.


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Iboujo

Une mercerie sous les Halles

Une vraie caverne d'Ali Baba, cette Mercerie de marche,
On y retrouve tout, pour que des mains expérimentées ou pas, cousent, raccommodent , inventent, tricotent, brodent,
De l'utile à l’agréable, vous trouverez ce que vous cherchez
Les Halles sont réservées aux Spécialités de tout Pays
De l'alimentation en priorité, que vous pouvez déguster,
En son milieu, cette vieille Mercerie.
La seule sur la Ville.
Des boutons en pagaille, des tissus au mètre à faire rêver les doigts de fée,
Des ballots de laine à tricoter, des accessoires pour des instants créatifs.
Fermetures éclair, aiguilles et fils à coudre de toutes les couleurs
Pochoirs, pour jouer en famille ou garnir la chambre d'un futur bébé
Un commerce *fourre-tout, un peu comme les sacs des femmes,
Dans lesquels il faut plonger maintes fois pour trouver la clé de la maison,
Un bric à brac, qui attire la gente féminine,
Étant moi même sur l'étal aux pelotes,
pour confectionner un châle aux grosses aiguilles pour ma fille cet hiver.
Brunette je pars sur un carmin, tout feu, tout flamme.
Je vous dois combien s'il. Vous plaît ?
Voici,
Au revoir Madame, au plaisir.


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Llumièrelive

un hors concours coup de gueule

Y en a marre du marché l’été !

Je me souviens de mes premières vacances à Vaison-la Romaine. J’attendais fébrilement le mardi matin, jour de marché. Je comptabilisais non pas les semaines restantes mais ces matinées quasi festives qu’il me restait avant de rentrer à Paris.
J’étais totalement dépaysée et conquise par cette foule joyeuse, par ces étals colorés de senteurs séduisantes, par l’accent qui me portait à ne rien comprendre et à faire répéter tout ce que l’on me disait…En effet, à cette époque je n’entravais guère les intonations à la Raimu !
Par les aléas de la vie je me suis installée dans cette région voilà près de trente ans et j’ai même pris l’accent du midi !
Je n’oubliais aucunement ce rendez-vous hebdomadaire, un véritable rituel…
Ma gamine d’une main et mon panier de l’autre je faisais mes emplettes de fruits et légumes, arpentant les allées, m’arrêtant devant les tissus, les vêtements, ayant un coup de cœur pour une robe, une bague, un jouet ou tout autre article non indispensable…
Mais au fil du temps, je me suis rendue compte qu’aux périodes estivales - soit de Mai à Octobre mais surtout en Juillet et Aout- le marché devenait un vrai boxon, un souk inénarrable…Je me sentais reportée aux heures d’affluence dans le métro !
Une concentration de badauds débrayés se comprimant devant les étalages sans rien acheter …ou vraiment pas grand-chose !
Si bien qu’il est totalement impossible pour les autochtones de regarder quoique ce soit, de faire tout bonnement ses courses…
Un brouhaha de parlottes étrangères court-circuite le chantant du provençal…Les envahisseurs sont arrivés et agissent en pays conquis ! Impossible de circuler sans se cogner sur un amalgame compact de touristes, plantés n’importe où et discutaillant à forte et haute voix, faisant de grands gestes, riant à gorge déployée…Comme si il n’y avait qu’eux au monde…
Un zig zagage s’impose, un vrai parcours de combattants !
Sans compter les cyclistes qui vélo à la main ne se sentent pas du tout gênés de vous rouler sur les pieds et de vous heurter les mollets et les tibias avec leurs pédales en baragouinant je ne sais quoi…
Aussi, plutôt que de m’énerver, de jouer des coudes, de piétiner en maugréant dans l’attente de pouvoir me frayer un passage - plus d’une fois je me suis mise à bousculer avec force et courroux ces indésirables en vociférant des mots doux à leur encontre - je boycott ces mardis matins, je fuis ces marchés qui ne sont que pièges à vacanciers !
Je hais ces odeurs de savons mélangés aux poulets rôtis, ces parfums de lavandes qui jouxtent le poisson, ces jupes dites provençales (personne dans la région ne se fringue ainsi !), ces fausses cigales qui font un genre de cricri poussif… cela me donne la nausée !
En ces matinées merdiques, pas question de se poser à la terrasse d’un café : une foule compacte y est agglutinée devant chopes de bières ou rasades de pastis, dès 9 heures du matin….
Pas question non plus d’aller faire ses courses dans un des super marchés de la bourgade …. Aucune place dans les parkings, camping cars y siègent allégrement au grand dam des vigiles rendus impuissants par le nombre d’assaillants...
Devoir aller à la banque, à la poste : je remets ça au lendemain ! Et hors question de prendre un rendez-vous chez docteur ou dentiste le mardi matin !
J’ai vraiment hâte que Vaison et ses villages alentours retrouvent sérénité afin
de pouvoir en toute quiétude retourner au marché, blaguer avec des collègues, retrouver les marchands ambulants, profiter pleinement de la vie Provençale sans être assiégée par cette faune touristique !


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Iboujo

Le Bon Marché

Beaucoup de vous, nés bien après la guerre,
Ignorent l'enseigne du "Bon Marché,"
Un peu comme *Félix Potin*un autre univers,
Des étals à perte de vue, en bois vernis et sculpté
Ils étaient immenses pour la petite mère,
Haute, comme trois pommes que j’étais


Le premier était plutôt réserve aux femmes missionnaires,
Le second, *ce que vous voudrez manger *, alimentaire,
Au Bon Marché *ce que vous cherchez, vous trouviez*


Les devantures étaient ouvertes sur la rue,
Un moyen de regarder sans entrer ou faiblir pour un article,
Les vendeuses avaient une allure stricte,
De hauts chignons lisses, ou des cheveux crêpes


Les talons, dit *aiguille*sur cuir damassé,
Leurs faisaient de jolies jambes dessous des bas nylon,
Elles portaient toutes un exemplaire pour attirer un client grognon,
Une petite coiffe pour la Modiste,
Des compensés pour le Chausseur,
Des chemisiers vichy comme une artiste,


Et un maquillage obligatoire "je mets", nouvelle coqueluche des épousées.
Chez Félix, des produits régionaux, de la fleur de bière
Des conserves venus des antipodes à faire bombance,
Il y avait aussi à un étage, la tapisserie, les lustres, de l'outillage et de la porcelaine signée pour liste de mariés.
Et tout, extrait, du journal "Mode et travaux*
Pour mamans aux doigts doués.


Deux noms qui ont fait les beaux jours d'une population par une guerre privée,
Leur vendroit: Les grandes villes et des fleuristes autour,
Un monde qui accourait après le travail,
Ou en famille le Samedi,dix sept heures juste avant le Ciné.....


À Noël quand tous s'affairaient, tu le devines,
Pas d'automates en vitrines,
Mais un sapin garni de nœuds en satin
La neige tombait drue en Décembre,
Seule la cloche des bénévoles de l'Armée du Salut
Ressemblant à des Papa Noël blanc,
Le marchand de marrons grilles
Les chauffait d' un Banania, bien mérité...


Ce sont mes yeux d'enfants qui vous relatent...... Ces Marchés couverts

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Lys

Mon petit marché...

Où es-tu mon joli marché d'antan, toi qui me faisais rêver rien qu'à ton approche, ton bruit de tréteaux cliquetant entre eux, pareils à ceux des comédiens itinérants, tes voix rieuses et chantantes de saisonniers déchargeant leurs camionnettes, se racontant les dernières blagues ou mésaventures dans la bonne humeur ?

Je préparais religieusement mon panier d'osier tressé, acquis lors de mes dernières vacances, dans le seul but de l'emplir de trésors aux fraîcheurs maraîchères, dont les exhalaisons me transportaient au fin fond d'un monde encore pur, baigné de brumes matinales, annonçant un soleil estival, caresse d'or essentielle à tes raisins blancs et noirs bleutés, posés sur napperons de papier cristal dans des cageots de bois odorant...
Tes melons ventrus au parfum généreux, tes fraises et framboises aux arômes inimitables m'enivrent encore...
Comme tes viennoiseries tièdes et redondantes sentaient bon...j'en salive encore...oh ! ton pain craquant cuit au petit jour avait la saveur, la couleur de nos campagnes...
Couchés sur un lit d'algues brunes, tes poissons à l’œil encore frais, semblaient encore vivants, tes fromages à la coupe avaient un goût incomparable, tes viandes et tes volailles dorées à la broche, alléchaient les clients, un tantinet carnivores...
Pour finir en beauté, tes marchands de fleurs....de la rose au bouquet de violettes...un brin de bonheur et de nature pour égayer la maison...
Et bien sûr, tes étals qui regorgeaient de multiples découvertes, robes et fanfreluches, attiraient les coquettes pendant que leurs enfants couraient en tous sens, sans qu'il n'y ai le moindre danger, tu étais pareil à ce grand bol d'air nécessaire à chacun d'entre nous, tu ouvrais les esprits...
Tous y trouvaient leur compte, il y en avait pour tous les goûts et pour toutes les bourses, du nécessaire à l'inutilité....


A présent, plus de dialogue, on court, on court, on oublie de sourire...On compte...et domine, l'insatisfaction...quel dommage !

 
Dernière édition:
#13
Je veux m'abstenir parce que je vois que l'on apprécie pas que je gagne des médailles ""virtuelles"" mais si personne participe c'est la cata/strophe .....C'est pourtant un concours sympathique ....30 LIGNES sans rien demander de plus c'est pas le Pérou!!!

Bon il reste deux jours quand mémé !!
Si tu as des médailles c'est que tu les mérites simplement
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#16
j'écris peut en ce moment encore moins que d'hab'
j'ai bien des idées, des vers qui me viennent au volant de mon camion mais je n'ai pas ou plus le temps, l'envie, la force "sisis" ou l'inspiration une fois chez moi
il en ai de même pour le concours
j'avions bien un début un brin d'humour en tête mais n'ai pas eu le temps de le travailler,
je ne le demande pas pour moi mais au vue du nombres de poèmes postés, peut être faudrai il rallonger d'une semaine le délais de participation
je me dis avec la chaleur d'autre créapoètes sont peut être comme moi

à voir avec Lys