Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Résultat du concours CONCOURS dec' 2020: "LE TEMPS DES BRUMES"

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
CONCOURS : « Le temps des brumes »

le temps des brumes.jpg
Du 18 décembre au 4 janvier
Résultats 7 janvier


Pour la reprise de cette rubrique, je vous propose un concours sans grandes difficultés, abandonnons cette fois ci les rimes riches, féminines ou masculines ainsi que la métrique…

Thème :
Le temps des brumes
Consignes :


Forme libre mais rimes obligatoires (plates, croisées ou embrassées
16 à 20 vers


Attention toutefois à l’orthographe et à la ponctuation !

Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.

Vous pouvez égalementparticiper en hors concours


Envoi de vos participations sur ma MP
Comme vous devez- vous en douter : besoin de juges !!! Me contacter sur ma MP


Chef de jury Llumierelive

En ce moment le brouillard est comme l’enclume,
Il faut vous mettre à la tâche, prendre votre plume,
Profitez, vos prestations seront enfin de retour,
Parlant de la pluie, des nuages ou des amours.



********************************************

Médaille d'or LILASYS..... 8.89
Médaille d'argent PROSE16 ..... 8.86
Médaille de bronze PAT38 .....8.49

1 Brume d'amour CORTISONE 7.87

La brume sur mon cœur est tombée
Effaçant la beauté de mes jours
Seule persiste la nuit ombrée
Me plongeant dans un beau noir velours


De cette brume écrivant la toile
Je dessinerai au stylo noir
Les jolis contours de cette voile
Que la nuit peindra encor le soir


Au petit matin ouvrant la porte
Un éclat de soleil dans le ciel
Comme un éclair que le vent apporte
Lacèrera la brume de fiel


Aujourd'hui artiste souveraine
Elle cache à nos yeux les amours
Des amants tout au long de la Seine
Enveloppés d'un brouillard velour
s


Un amour en filigrane
Consignes respectées, effort de rimes F/M et écrit en ennéasyllabes pas demandées ne peux apporter qu’un plus au besoin et selon le ressenti du correcteur.
Bien qu’elle soit sujet petite répétition sur le mot « brume »
Le ressenti du sujet est bien présent, brume à l’extérieur brume à nos cœur,
La brume triste et froide qui isole, mais qui inspire un repli sur soit créatif, et par de là amène vers le soleil, un passage,
Un beau poème, agréable à lire, la monotonie, et la tristesse de ce temps de brume est bien retranscrit, une note d’espoir un poème qui par du sombre vers la lumière.
Consignes bien respectées et bien au-delà…Juste un point : la ponctuation…Fort poétique et harmonieuse.


*************************

2 La couverture !! LILASYS 7.98

L'opacité de la brume s'appuie à la fenêtre,
Elle compose un pied de nez, à l'art de mes nuits,
Les voitures aux phares allumés bercent l'ennui,
Aujourd'hui encore, sa buée joue en maître,


J'ai en mémoire, un violent découpé en tranches,
Un jour, où par folie j'ai perdu, le rire et l'amour chéri,
Un couteau n'a pas suffi, elle n'a pas bougé d'un plis,
Madame brume, ne connait aucun Dimanche !


Nébuleuse, épaisse, jusqu'au bout de ses ongles ,
Elle s'affiche par surprise, sur ses instincts frileux,
Campe doucement et enrhume nos vies, nos yeux,
Trop souvent les soirs sont mortifères , elle en jongle,


Pourtant, j'aime son audace quand elle me rassure,
Elle me voile de mensonges, est mon passe partout,
Elle m'épaule en couverture, tapisse mon tout,

La brume vagabonde n'a point de chaussure.

Un passe partout qui ouvre toutes les portes
Consignes respectées, des rimes faibles mais acceptées, orthographes ! attention « pas de chaussure » porter des chaussures groupe pluriel, donc normalement en forme négatives reste pluriel « on a pas des chaussures »
Le ressenti du sujet est bien présent, l’impacte de ce temps sur nos humeurs allant jusqu’à la folie un état dépressif, brume bien décrite froide, tenace, trompeuse, elle nous imprègne,
un atmosphère bien décrit, des images et comparaisons bien trouvées, mais des tournures pas très joyeuses gênent un peu la lecture.
Respect des consignes, une ambiance bien imagée.





*******************
3 Dans les brumes du matin LUZE 7.57

Sur la trame de mes jours
Les écharpes de la brume
Ont brodé des mots d'amour
Et le soleil les allume,
Illumine leurs contours .


Tout le chagrin se consume
Laissant de la place pour
Ajouter des mots nouveaux,
Les accrocher dans ces brumes
Comme de jolis cadeaux,
Des sentiments de tendresse
Dont la vie a tant besoin !


Dans ces brumes de promesses
Je vois briller au lointain,
Des étoiles d'allégresse,
Alors me vient un refrain
Aux paroles qui caressent.


Dans les brumes du matin,
Se dessine mon chemin .


Le fond est bon, mais difficulté avec les rimes
consignes dans l’ensemble respectées, pas de forme obligatoire mais on passe de rimes croisées abab à une rime plate en fin de poème
ce qui donne 3 rimes en son « in » non alternées,
attention « besoin »n’a pas de rime ou s’il rime sur le quatrain suivant rime fausse, « besoin et lointain » ne riment pas son « oin » et son « ain » écrit en heptasyllabes bien que pas exigé le cadencements des vers peut être un plus, un peu de répétition sur « brume »
Le sujet est présent, des brumes moins sombres qui se dissipent au soleil, qui ouvrent une porte à l’imagination, offrent de beaux paysages, tracent un chemin dans l’hiver
Un poème agréable à lire, un cadencement des vers en heptasyllabes en rythmes cour donne de la légèreté à ce poème, des belles images poétiques, bien qu’elles soient sujet je trouve un peu trop répété le mot « brume »
Une brume emplie d’espoir, personnellement je n’apprécie pas trop les coupures de phrasés (laissant place pour/ Ajouter des mots nouveaux)





*********************
4 Brume brune PAT38 médaille de bronze 8.49

Des chapelets de perles suspendues se brouillent , les fleurs de coton
Se figent , l'humidité ne tarde pas , tout devient duveteux...
La bruine d'écume perce le jour en matin charbonneux
Touche le sol et recouvre les paysages de l'arrière-saison .


Son voile langoureux cache la terre chaude en terre d'ombre ,
Dans son dortoir la Dame brune s'est éveillée .
Le blanc et le noir éclatent en vapeurs ensorcelées
Nos repères s’effacent, laissant nos certitudes en heures sombres .


La planète dort là-bas, on ne l'aperçoit plus,
La vapeur des coteaux fait trembler son contour.
Les dernières silhouettes disparaissent dans le demi-jour ,
A peine un autocar lointain glisse dans l'ombre et se perd de vue .


La nature s’embrume dans son berceau laiteux ,
Le calme, le silence..au loin encore quelques chants invisibles
Des oiseaux et l'arbre noir de la route inaccessible

S'évanouit dans les embruns cotonneux .

Très beau ressenti de la brume, sur la fin inaudible aurait été préférable à invisible. Les oiseaux et l'arbre noir sur la route inaccessible----S'évanouissent dans les embruns cotonneux.)
Consignes respectées, des rimes faibles mais acceptées, forme abba choisie respectée sur l’ensemble du poème avec alternance des rimes F/M bien que pas exigée.
Le sujet est présent, des brumes qui recouvrent tout, enveloppent la nature de mystères, modifient nos perceptions, laissant libre court à notre imagination, des paysages d’hiver bien décrit.
Aucune métrique n’étant demandé ce pendant quelque vers un peu long à mon goût mais de belle images offrent une belle lecture.
Très poétique, un merveilleux tableau.




************************

5 Minuit MIDNIGHT 8.33
Silhouette obombrée

Sur les quais, jour de brume
Les silhouettes obombrées
Marchent au bal du costume
S’échappent des portes d’entrées


Dans ce sombre dédale
Se joue un polar à minuit
Comme un parfum de scandale
Du fantôme qui la poursuit


La jeune fille sur le pont rêve
D’un petit soleil, un bonheur
Mais l’opacité est sans trêve
Le soleil noir avale la rumeur


Juste un brouillard dans les yeux
Une ombre au tableau d’écolière
Dans la cité sombre des gueux

Au bucher des vanités de la misère.

Un polar dont on attend la conclusion, obombrée ?)
consignes respectées, forme choisie abab sur l’ensemble du poème avec alternance de rimes F/M, pas de métrique mais pas exigée,
Le sujet abordé de façon original, raconté comme une histoire un atmosphère de polar, plus sur le ressenti que dans la description des brumes elle même,
Agréable à lire, un poème qui démarre bien, comme une histoire un polar, pas assez développé, on passe d’une histoire à une rêverie, dommage on s’attend à mieux on reste un peu sur sa faim ,
je ne connaissais pas le verbe obombrer mais je ne le trouve pas très harmonieux en soit…
Consignes respectées, toutefois attention à la ponctuation. Douceur en cette vision de brume.
A noter : obombrer existe bien ! couvrir d’une ombre…




*********************

6 Couleurs du temps AGATHA 5.99


J’écris à l’ancre violette
Sur des océans de papier
Mon paquebeau est dans ma tête
Dans mes yeux il y a des palmiers
J’écris des lettres anonymes
Qui ne s’adressent plus à rien
Avec des chiffres paradigmes
Dans lesquels se lit le destin
J’écrivis d’amitié plus bleue
Car le rouge passion fait peur
Je me mis à porter du blanc
Pour effaroucher ma terreur
Dans mes rêves des ascenseurs
Qui ne s’ouvrent plus sur du noir
Mais un homme est là qui attend
Et il me dit qu’il a eu peur
Il attend au pied d’escalier
Hier soir
J’ai recommencé à pleurer.


Joli écrit qui manque de brume, paquebeau ?)

Consignes partiellement respectées, bien que la forme soit libre mais rimes obligatoires exigées« ABAB, plates ou AABB »
là hélas l’ordre des rimes est aléatoires et certaine rimes sont manquantes ou fausses « rien et destin rime fausse, bleu et blanc idem » dommage…
Le sujet est peu ou pas présent, on peut penser que les brumes sont dans la tête, comme dit l’expression avoir le cerveau embrumé, mais vous passez un peu a côté du sujet
un poème libre, une belle lecture malgré le côté triste, et même si les brumes sont peu évoquées.
Encre, paquebot…bleu rime avec quoi ?
Une belle palette de couleurs, dans la brume…



*******************
7 Brume AGATHA 6.66

Je suis une figure de brume
Je me suis noyée dans l’attente
Comme l’arbre au brouillard
Je n’ai plus rien
Qui tienne dans mes mains
L’âge a gagné mon corps
Comme l’ombre le soir
Danse lente de l’habillage
Et la chatte pattonne
Coussinets repliés
Où se trouve la porte du monde
Pour finir mon finir
Je ne puis lever vers vous
Mon regard de jadis
Je sens décembre descendre
Et je fais l’insistante
Et je m’enchevale
En portant sur mon dos
Tous les fardeaux du monde
Danse lente du finir
Dans la porte du monde.


Une brume du corps..pattone. enchevaler ni dans le Larousse ni dans le Robert)
Forme libre mais hélas vous avez mal interprétées les consignes formes libre mais rimes obligatoire, pas de rimes dans votre poème dommage,
Le sujet abordé de façon original, je dirai de façon très poétique et imagé n’est ce pas le but dans un poème, manque peut être un peu de description des paysages brumeux mais c’est votre choix pour sortir des sentiers battus, mais le sujet parait plus recentré sur vous que sur les brumes.
Un poème en forme libre, un style personnel, une lecture appréciée mais le non respect des consignes favorise la légèreté de l’écriture, j’ai aimé votre façon d’aborder le sujet.
Attention aux rimes ! j’aime particulièrement ce vers « je sens descendre décembre »
Beau déferlement d’images.



******************


8 Et la verte douceur des soirs... AGATHA 6.54

Il fait soir il fait frais
Et la douce rivière en bas
Et le miroir orange et bleu
Du ciel couchant
Le doux friselis des oiseaux
L’apaisement
Je ne donne pas mon balcon
C’est mon ailleurs pour l’horizon
Le lent frémissement de la vie
Qui s’endort
Les bourgeons veillent au tamaris
Et les aboyeurs sont passés
J’aime ce moment d’illusion
Je voudrais y dormir à jamais
Je quitte ma table fruste
Respire un peu de vent dehors
Et rentre à regret dans ma hutte
Sans accablement sans remords
Demain je ne sais pas
La rivière sera toujours là
Un frais diamant sous mon collier
Et moi en première levée
Au cliquetis de la pendule
Première à ouvrir les volets
A respirer la brume
Il fait frisson le café hume
Le café précieux vanillé
Un léger parfum d’illusoire
Et lentement je me recouche
Et remercie ma vieille histoire
Je peux encore me lever
Et voir .


Rimes ? Plutôt l’hiver que la brume…
Forme libre mais hélas les rimes exigées ne sont pas respectées sur l’ensemble du poème, dommage.
Le sujet abordé de façon original, qui nous conduit doucement jusqu’au sujet où l’on découvre les brumes à la fin.
Un poème en forme libre, une belle lecture,
Un peu trop long.
Attention aux consignes…16 à 20 vers et rimes obligatoires.
Empli d’une tristesse embrumée.


*****************

9 Sous les brumes de mon cœur ANGEPAPILLONNANOU 7.37


Alors que mon cœur fut embrumé
Il se nourrit d'espoirs,
Ne cherche seulement qu'a aimé
Vagabondant certains soirs.
Au gré de ses battements
Il semble si léger,
Espérant atteindre le firmament
Tel un naufragé.
Plongé au cœur de ses chimères
Il se sent emporté dans une douce évasion,
Même qu'il la sache éphémère
Elle lui paraît sans dérision.
Sur celui-ci déferle une vague d'amour
Malgré mon cœur embrasé,
Atteint sans bruit, son cœur de velours
Juste en laissant s'envoler l'un de mes doux baisers.


Simple, court, très joli)
Consignes respectées, en forme ABAB
Le sujet abordé sur le thème des sentiments, un cœur habillé de brumes, l’amour pour sortir des brumes, des brumes peut être pas assez présentes.
Un poème bien écrit, je trouve la répétition « cœur embrasé et cœur de velours » ce suivant dans deux vers qui se suivent un peut dommage, d’autan que dans le second vers le sujet est très éloigné du verbe et l’on ne comprend pas en première lecture.
« Qu’à aimer » de bien belles brumes…


**************
10 Le regard dans la brume LILASYS 8.01

Il y a ces temps lourds où l'on plane,
Habillés d'un voile de brouillard,
Cette brume en tableau, des beaux arts
Où, tout paysage oublie de tracer la douane,


Cette enveloppe tombe avec audace,
La bruine ligote pieds et poings,
Le village pris en otage, à coup-de-points,
Cristaux tricotés d'un temps, en couvre-face,


Une immense capeline dans les ruelles,
Cet infini cirque, d'un buvard frileux,
Amas de larmes d'eau sur les cheveux,
Soumission au flou épais de nos prunelles,


L'embrun néglige le clocher de l'église,
Il semblerait qu'une ombre bénit le toit,
Des spectres se croisent, au son de voix,
Le temps de frimas, Madame brume déguise.


Un beau flou artistique)
Consignes respectées, en forme ABBA
« Habillés » sans « s » dans votre poème le sujet est « on » donc un nombre non défini, mais vu qu’écrit sur deux vers différents, on peut admettre que le sujet c’est nous sur le deuxième vers et donc tolérer ce qui me semble une faute.
Le sujet est bien présent, description du temps, des paysage, des ressentis
un poème bien écrit, une belle lecture, mais je trouve mal dit «tracer la douane »
on trace des frontières mais la douane pas sure ??? et je trouve aussi que le dernier vers est maladroit pour poser la rime «le temps des frimas, madame brume déguise » votre poème n’ayant pas de métrique j’aurais mis, « le temps des frimas que dame Brume déguise » avis perso.
Consignes respectées, vision hivernale.




**************

11 Une médaille à titre posthume !!!!!!!!! KINKIN 7.86

Ce soir j’ai une tête comme une grosse enclume
Non pas que j’ai attrapé le virus ou un rhume
Encore moins une cuite au pastis qui parfume
Bon cela m’arrive et quand j’ai ma dose, j’assume


Non mais là je réfléchis, mon cerveau s’enfume
Je vais devoir prendre des vitamines aux agrumes
Bien au chaud devant mon âtre rempli d’une grume
J’ai lapé mon bol de potage aux petits légumes


Pour le concours de Décembre qui pour moi n’est pas coutume
En ce dernier mois ou la neige recouvre le bitume
J’ai sorti de son étui mon plus beau encrier et mon porte-plume
Aussi mon dictionnaire de rimes en trois volumes


Je l’ai ouvert, j’ai lu et relu les pages, je les écume
Une petite clope pour me déstresser que j’allume
Va faire promener mon chien, l’air, j’hume
Avec ses méthodes, l’inspiration va venir, je présume


Même si on ne m’épingle pas la médaille sur mon costume
N’ayez peur aucun regret, je n’aurai aucune amertume
Je ne veux pas recevoir cette récompense même à titre posthume
Ne perdez pas votre temps, je ne veux pas que l’on m’exhume


Une brume de cerveau ou l’humour oublie la brume
Consignes respectées, vous avez opté pour des rimes plates, tout en « ume »
Le sujet n’est serte pas très exploité mais vous avez choisi l’originalité et de jouer avec les rimes en « ume » rimant avec brume, une façon comme une autre d’aborder le sujet
Le choix des rimes plates n’est pas toujours le plus aisé pour la légèreté, mais votre poème se lit fort bien est reste un bon moment de lecture même si le côté poétique passe un peut derrière le côté drolatique, « Même si on ne m’épingle pas la médaille sur mon costume »
comme vous le dites il ne sera peut être pas médaillé mais il a sa place et ses chances.
Hum…un bon moment de détente ! lecture des plus agréables ! attention à la ponctuation



**************
12 La brume ce matin TIERAM 8.47

La brume ce matin voile tout l’horizon
Et je perçois la mer comme une onde légère
Où le vent se détend près d’une passagère
Qui parfume l’hiver oh ! La folle saison.


Il semble que l’automne a chassé l’oraison
Des arbres nonchalants au déclin d’une guerre
Découvrant sous la lune un chemin qui naguère
Partageait le silence en vaine floraison,
La brume ce matin


Il est clair que ma plume agite sur la page
Quelques mots jetés là dans un semblant de rage
Quand Érato s’endort sous un soleil couvert.


Le poète rêvant d’une belle chanson
Garde l’espoir flatteur de sa grande leçon
Il ne lui reste plus qu’à défier l’hiver
La brume ce matin.


Un beau texte.
Consignes respectées vous avez choisi un sonnet à Clausules avec répétition du titre en second quatrain et au second tercé qui hélas contenu de cette forme particulière n’offre pas de rime à « matin », si on ne peut parler d’erreur en soit s’en est une au niveau du choix vu que la seule consigne était basée sur la rime obligatoire.
Le sujet est bien présent, et bien traité.
Un poème qui offre une belle lecture, des elles images, bien dans le ton du sujet
Fort beau sonnet à clausules, très musical, parfaite harmonie.



**************
13 Brume de souvenirs LILASYS médaille d'or 8.89

Des pas de danse enveloppés de brume,
Voile mystérieux au doux satin,
Quand le tableau n'a de costume,
L'étoile dort par delà le lointain,


Voile mystérieux au doux satin,
Le violon joue de sa belle plume,
Improvise les plus beaux matins,
Quand au loin se bride, le volume,


Le violon joue de sa belle plume,
Verni sur une couche de châtain,
Le temps est en brouillard, telle coutume,
Mirador en alerte, pour les traîne-patins,


Verni sur une couche de châtain,
Sur la vague capricieuse de l'écume,
La bruine ne chausse les mâtins,
Vapeur froide offerte en amertume,


Sur la vague capricieuse de l'écume,
La brume claque le vieux brigantin,
Par ce temps, sa coque à titre posthume,
Se berce de ci de là, tel un pantin,


La bruine claque le vieux brigantin,
Les saisons brouillées nous enrhument,
La buée s'avise en olé de serpentins,
Font de ces ombres, l’œuvre anthume .


Super !
Consignes respectées choix des rimes abab et F/M alternées,
Le sujet est bien présent, des brumes bercées par les sanglots du violon tel une balade au travers de l’hiver.
Un poème qui offre une belle lecture, ressentie très poétique et mélancolique, seul petit bémol pour moi « telle coutume » qui tombe un peu sec.
Vous dépassez les 20 vers, mais très beau poème où l’harmonie est bien présente.



*****************
14 Brume d'amour LEANE2301 7.86

Sous la pluie de l'univers
S'entrouvre la brume de l'hiver
On se fraie un chemin vers la lune
Simplement les vers de ma plume


Sous le voile des nuages
Toujours l'espoir en présage
L'amour dans le brouillard blanc
Le temps des brumes troublants


Avant que les ombres s'allument
Le jour se lève sous la brume
Et se pare de lumière
Infinie et sans fin des jours amers


Le chemin des rêves éclairés
De la vie qui danse, abîmée
Enroulé dans l'histoire Infinie
Doucement, s'unir en symphonie


Jolie brume
Consignes respectées choix des rimes aabb,
faute « troublants » qui pour la rime en « ant » soit c’est une action donc le participe présent
le temps des brumes troublant (quelque chose, le ciel ou autre) donc « sans s »,
soit c’est l’adjectif et il se rapporte au temps et idem c’est le temps troublant >des brumes « sans s »
sinon si c’est « les brumes » se sont alors les brumes « troublantes » et là pas bon pour la rime
« infinie et sans fin » pléonasme.
Le sujet est bien présent, le temps endormi, ce temps pesant, propice à l’écriture poétique, avec une lueur d’espoir.
Un poème qui offre une belle lecture, j’aime assez le choix de rimes AABB dommage
le pléonasme « infinie et sans fin » et la répétition de infinie en fin de poème me chagrine un peu.
Consignes au rendez-vous, attention à la ponctuation…Une douce atmosphère.





*****************

15 Spleen baudelairien PROSE16 médaille d'argent 8.86

Au fil du quai des brumes,
Mon âme funambule
Tombe sur le bitume,
Éclate hors de sa bulle...


Tout semble blanc et vide,
Contraste noir des ondes,
Dangereuse arachnide
Pour pensées moribondes...


Mon esprit sous l'enclume,
Informelle embuscade,
Verse pleurs d'amertume
Et de spleen en cascade...


Les Fleurs de Baudelaire
Fermeront leurs pétales
Sur l'immonde suaire
Des terreurs abyssales...


Atmosphère bien rendue.
Consignes respectées choix des rimes ABAB, métrique pas exigée mais des vers en hexasyllabe
Le sujet est bien présent, sont impacte sur nos états d’âmes, référence poétique à Baudelaire,
Un poème qui offre une belle lecture, son rythme de six syllabes rompt avec la monotonie du sujet , de belles images, seul le premier vers que je trouve un peu saccadé mais sans trop de gène pour autant à la lecture, mon préféré.
Une brume obscure et bien poétique !


HORS CONCOURS

Estompons les brumes LURON1er

En cette période de covid et de brume,
Renforcez-vous en mangeant des agrumes,
En mettant quelques vers pour ce concours,
Afin de partager, attendant les beaux jours.


Enfilez donc maintenant un beau costume,
En espérant que cette saleté se consume,
A distance avec d’autres, faites le détour,
Jouant avec vos mots, un vers en bonjour.


En ce moment le brouillard est comme l’enclume,
Il faut vous mettre à la tâche, prendre votre plume,
Profitez, vos prestations seront enfin de retour,
Parlant de la pluie, des nuages ou des amours.


La pandémie s’attaque aux hautes légumes,
Restez donc chez vous et surtout loin du bitume,
Vous pourrez après ces fêtes faire un peu la cour,
Ou de belles formes en estimer les contours.


Vous éviterez ainsi d’attraper un fort rhume,
Et ne pas voir vos poumons diminués de volume,
Pour esquiver les tours, un p’tit peu d’humour,
Placer au four, de jolis poèmes de troubadour.



*****************

L’écran de nos vies LURON1er


Quand sur l’écran de nos vies cette ombre s’invite,
Elle se mêle au temps des malades toujours alités,
Qui attendent que toutes les brumes néfastes les évitent,
Celles qu’ils ont attrapés en se groupant cet été.


La multitude se comporte en parfaite symbiose,
Réunis en bande les porteurs en augmentent la dose,
Ce virus infect partagé par la terre entière,
Notre monde de transports ne forme plus de lisière.


Du brouillard émergent des vaccins de la recherche,
Espérance pour les soignants pour tendre la perche,
Quand le cumul du travail n’est pas récompensé,
Aux premières loges, les congés ne sont pas compensés.


Que la brume s’estompe pour un plus grand soleil,
Que réunis, on puisse visiter des merveilles,
Qu’un message d’espérance puisse enfin voir le jour,
Pour qu’entre voisins on leurs adresse un vrai bonjour.

**************



Le temps des brumes LLUMIERELIVE

Je ne sais où mène mes pas
Dans la brume je me projette
A tâtons ou à l’aveuglette
Sur pentes abruptes du trépas,


Voilée d’un embrun vaporeux
Je déambule en funambule
Et je bascule en somnambule
Sous le dôme des désaveux,

Dans ce brouillard de confusion
Où la réalité chancelle
L’incertitude, elle étincelle
En chavirant toute illusion,

Dans cet abîme nébuleux
Aux catacombes des pénombres
La clarté sombre dans les ombres
En un opaque cotonneux,

Nouée aux mânes du néant
Je rêve à perle d’éclaircie
Quelque nitescence amincie
Pour vaincre tout effondrement



*************


La vie obligatoire AGATHA

La recherche de la vie
Nageuse de fond
Dans la rivière brouillard
Les jours de souffre
Des vieilles chaussettes
Qui ont pendu leur vie entière
A un fil d’étendage
Rejoindre les rangées de légumes
La vie obligatoire
Sa façon usée
De traverser entre les choses
Le côté viande de la vie
Moins deux en-dessous
Du niveau de la vie active
Tout pour être heureux
Dans un autre monde
Une agglomération
Avec très peu d’agglomérés
On s’approchait
De ce qui était vital pour nous
Qui nous fasse un peu centre
Un peu noyau.



*************​


Quatre poètes dans la brume. (mumaluzu)

Llumirelive/Matthale/Luron1er/Zuc

Dans la brume se profile l'année nouvelle,
Celle que j'hume, en vérité est elle réelle ?
Cache-t-elle la couche de neige sur la montagne en face ?
Les jours, les mois, les souvenirs que rien n'efface,


Le premier de l'an sous un embrun confiné,
Où puis je trouver ce que je cherchais ?
Aux pâques, les cieux seront-ils plus dégagés ?
Un bon millésime qui mûrit en son chais.


Et nous déambulons dans une incertitude,
Ce sentiment d'avoir perdu notre latitude,
Dans cet épais brouillard, sur la bûche je trébuche,
Et les fantômes vont cachés sous leur capuche.


Les renégats de leurs espérances bafouées,
Croyant qu'à leurs places nous allons espérer,
De Noël du sapin, ne voyons qu’une aiguille rouillée,
Nous croyons distinguer une image brouillée.


Piégés, englués de cette torpeur blafarde,
Quelle est cette beauté, dont tu te fardes ?
C’est l’écrit de la bruine, ton cadeau de l’ « i » vers,
Une lueur d'espoir quand tout va de travers.

















Signaler IP
 
Dernière édition par un modérateur: