Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Résultat du concours Concours 5 au 16 Novembre 2017 " Au coeur de l'Automne ""

#42
Magnifique podium, bravo à tous Poly, Margho et Prose 16!!! Un régal en lecture, de beaux textes carillonnent sur de vieux souvenirs!
Merci Lys, toute l’équipe, au jury encore bravo!
Bien à vous
R
Résume d’un concours d’automne

L’ami de cœur au souvenir en couleur, thème de l’oiseau en leçon de l’ode vermeille lasse de l’ambivalence préférée chevauchant la marche des semences

Souviens-toi de nos jeux, sous l’arbre de la cour,
Vigoureux coups de pieds dans les marrons qui roulent,
Bonds joyeux sur les tas de feuilles qui s’écroulent
Puis goûter partagé : Châtaignes dans le four…

Quand l’alcôve enveloppe à cette heure l'ennui,
Où s'épanche mon cœur dans une douce ivresse
Dans tes bras je me noie à chanter ta caresse,
Souffrirais-je d'un pleur sur nos âmes la nuit ?

Buissons et arbustes rouge, jaune et orange
La forêt s’était parée de ses plus beaux ornements
Dans sa robe aux couleurs éphémères en déferlement
Elle nous éblouissait par ses nuances revigorantes.

Sous l’érable flamboyant, il me faisait la cour
Nous récoltions châtaignes, noix et noisettes
Sur ce chemin de pierre parsemé de paillettes
Cette saison magnifique avait embellit notre amour.

A pas feutrés, j’approche. Quelle est cette merveille ?
Surprise inattendue d’un poulain nouveau né,
A la robe alezane aux reflets mordorés,
Petit génie cuivré que sa mère surveille !

Mes pas poussent les cailloux du chemin de croix
Vers la fontaine des baptêmes qui carillonne,
Atteignant l’étang où la truite tourbillonne,
Lançant ses œillades au rivage que j’aperçois.

Sous le chêne sont mon bureau et mon banc,
Des pensées venues de mes neurones,
Pour vous conter cet écrit asynchrone,
En petits termes pour cacher mes blancs.


Ô!volupté, légèreté, fébrilité...
Un flot d'images qui ne tarit pas.
Elle ferme les paupières jusqu'à trépas,
De son bec il l'abreuve de gouttelettes argentées .


Face à la page blanche, me voilà nostalgique…
Merveilleux souvenirs de ces jours de rentrée,
Délicieux parfums de craie et d’encrier,
Les pupitres anciens fleuraient bon l’encaustique.


S'il est de costume que l'on se dépouille comme le veut la tradition
N'en déplaise à la saison sujette à se dévêtir de ses oripeaux
Je ne suis pas coutumier du fait et préfère l'amas du silence à son dénué dépôt
Ainsi mes pensées dénudées ne se dévoilent qu'après mûres réflexions

Entre l'été qui vaporise ses ultimes effluves et l'hiver qui aère au sol son souffle givrant
J'éperonne, assise sur ce banc, mes pensées monotones, balbutiantes et frivoles
Dans ce matinal automne chorégraphe où les feuilles dansent de concert en farandole
J'humecte mes papilles de cette rosée emplie d'arômes aux milles cépages enivrants


L'automne estompe les jours, raccourcit le temps,
Elle nous suspend dans les couleurs,
Et pourtant rares sont les fleurs ,
Que je me perche sur le nuage voilé au dessus des gens...

Couleurs chatoyantes de l'ocre au mordoré,
Se fondent en un tableau carminé et rouille,
Les grues cendrées s'élèvent aux nues qui se brouillent,
Leur cri perçant déchire le dais éploré...

A rêvasser à des idées passées, franc, sur mon banc !
A être un simple être et rester béat, en écrivant des lettres !
C’est, un peu désordonné, fou et flou, ce jour va être
Le plus beau souvenir de l’automne, avec ce léger vent.

Le saule pleureur est couvert de larmes genêts d’or !
Belle toison vieillie a fait son entrée saisonnière
Jusqu’au ruisseau abandonné par l’aumônière
Son cours est muet, n’est plus bercé par son décor !

Je me revois longue robe aux pinces jumelées
Offrant à la nature ses fronces en verts sillons !
Qui me font paysanne et sur vers, papillon !
C’est le jour sur la nuit muant sur trames hâlées

Soulevant un écho, s’entend le mot aliment-terre !
La source en la fontaine coule en chant de pleurs,
Ruisselle, s’égoutte sur une Âme douleur
Gémissant : « j’ai faim, j’ai soif » qu’elle ne peut taire !

Podium féminin BRAVO
Bravo à toutes et tous
Vous me bluffez
Rien ne fait obstacle aux ,à vos talents rencontres ,lus, et aime

Bises jj
Podium féminin BRAVO
Bravo à toutes et tous
Vous me bluffez
Rien ne fait obstacle aux ,à vos talents rencontres ,lus, et aime

Bises jj
Bravo!!!
 

tieram

Maître Poète
#43
Félicitations aux lauréats et à toutes ces belles lectures qui m'ont ravi
Bonne journée amitiés

J'a déménagé voilà pourquoi mon silence...mais à très bientôt. ..