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Résultat du concours Concours 5 au 16 Novembre 2017 " Au coeur de l'Automne ""

#1
*

Concours : du 5 au 16 Novembre 2017
( Envoi de vos écrits sur ma MP...Merci )

Résultats : 18 Novembre 2017

*

Thème : « Au cœur de l'Automne »

Assis(e) sur un banc, je me souviens d'un Automne merveilleux...

*

Contraintes :

Écrire en rimes embrassées (ABBA)
Rimes libres, ( pauvres, suffisantes ou riches )
mais respectez l'alternance des rimes masculines / féminines ( ou vice et versa )


exemple :

MFFM (1er quatrain)
FMMF (2ème quatrain)
MFFM (3ème quatrain)
FMMF (4ème quatrain)
etc...
où vous pouvez commencer par FMMF ...MFFM...


Attention ! A l'orthographe, aux accords de temps, à la ponctuation...
Écrits non signés


*

Vos poèmes seront notés et commentés avec la plus grande impartialité et dans le respect des contraintes ci-dessus

Chef du jury : Lys

( Si vous désirez être juges, n'hésitez pas à me contacter sur MP...Merci )

*

A vos plumes rêveuses et automnales !

*

Résultats du concours

*

Médaille d'Or.......................Polymnie2.....9,51/10

Médaille d'Argent...............Margho............9,28/10

Médaille de Bronze............Prose16.............9,19/10

*
Vous lire fut un enchantement, merci ...
Félicitations à tous ainsi qu'aux Hors concours
Un petit plus pour les médaillées


Lys

*
Rendez-vous sur la page de Llumiérelive pour un nouveau concours

*

Participant(e)s
*****************


Margho ... 9,28/10

Médaille d'argent

Une vague d émotions vous saisit ,elle va crescendo et votre écrit sublime,
mes larmes coulent je suis touchée.
Consignes respectées, mais novembre et entende ne riment pas
Très émouvant, voir bouleversant...
Que de beaux souvenirs automnaux, les larmes me sont venues en vous lisant,
pour la beauté de votre écrit et cette profonde tristesse...
perte d'un être si cher à votre cœur...contée avec tant de délicatesse.


1 ... Ami d’automne

Souviens-toi de nos jeux, sous l’arbre de la cour,
Vigoureux coups de pieds dans les marrons qui roulent,
Bonds joyeux sur les tas de feuilles qui s’écroulent
Puis goûter partagé : Châtaignes dans le four…


Et la chasse au dahu où nos coquins de pères
Nous avaient emmenés quand nous étions plus grands !
Toi un sac à la main, tentant d’être vaillant,
Moi j’appelais la bête. Mais je n’étais pas fière…


Traces de sangliers recherchées dans le bois
Auprès de la cabane bâtie sous les feuillages,
Le ruisseau détourné par de savants barrages,
Et la pêche, à la main, des truites, malgré le froid.


Quelques années plus tard, ma main que tu as prise…
Oubli des champignons. Cueillette qu’on délaisse.
Nos ébats sur la mousse… Maladresse et caresses.
Ta peau contre ma peau. Du plaisir, la surprise.


Bien plus tard c’est aussi lors de ces premiers froids
Que tu nous a quitté le un matin de novembre
Au fond de la forêt, pour que nul ne m’entende
Je suis allée crier comme bête aux abois.


Et vingt ans sont passés. Sur le banc, je m’installe
Sous l’immense tilleul qui ombre le perron
De la petite église qui a vu notre union.
D’ici je vois la croix de ta pierre tombale.


Je vais venir bientôt, patiente encore un peu…
La bruyère est fleurie et recouvre ta tombe.
Je dois vite rentrer avant que nuit ne tombe
Car tes petits enfants m’attendent au coin du feu


********

Maria-Dolorès ... 8,19/10

Un parfum de nostalgie aux souvenirs d Amour
avec des mots tristes comme la rengaine d une pluie d automne,
un effort à été fait pour faire apparaître de belles images,
même si votre écrit me donne froid.
Respect des consignes, "ont tôt traîné" un peu lourd
J'aime particulièrement le dernier vers
Un poème nostalgique sur fond d'automne,
de forme classique, sans faille, J'aime beaucoup.

2 ... Au cœur de l'automne

Assise sur un banc, seule quand je respire
Souviens-toi d'un automne au souffle merveilleux
Où dans la nuit s'éveille un instant fabuleux
Qui me ramène à toi, mon amant qui soupire,


Quand l’alcôve enveloppe à cette heure l'ennui,
Où s'épanche mon cœur dans une douce ivresse
Dans tes bras je me noie à chanter ta caresse,
Souffrirais-je d'un pleur sur nos âmes la nuit ?


Les feuilles sur le sol ont tôt traîné l'angoisse
Où l'ocre d'une plaine adoucit mon désir
J'ai souvent oublié juste pour le plaisir,
La volupté, des corps, qui m'offre et me défroisse ;


Je me souviens parfois dans l'écho de tes mots
Où le parfum d'automne envahit notre terre,
Et j'ai ce vague à l'âme ôtant tout un mystère
L'amour s'endort l'hiver aux champs de tous les maux.


********

Lucie Mathis ... 8,40/10
Je viens de lire un bel automne au départ d'un banc ... Bel ouvrage
Respect des consignes mais orange ne rime pas avec ignorante,
frivoles et insouciants au pluriel puisque le sujet est nous.
Un écrin automnal aux teintes luxuriantes pour un amour naissant...Magnifique !
Ecriture aisée, très agréable à lire.
( attention à orange et ignorante : rimes différentes )
( pour frivole et insouciant : accord avec jour pluvieux ? )

3 ... Souvenir d’un automne merveilleux

Assise sur un banc, près de la fontaine
Je me souviens d’un automne merveilleux
Nous nous promenions, c’était un jour pluvieux
Frivole et insouciant, nous avions la vingtaine.


Les arbres à feuilles caduques, bienheureux,
Se préparaient doucement à passer en dormance
Nous nous demandions si notre belle romance
Survivrait à la froideur de l’hiver rigoureux.


Buissons et arbustes rouge, jaune et orange
La forêt s’était parée de ses plus beaux ornements
Dans sa robe aux couleurs éphémères en déferlement
Elle nous éblouissait par ses nuances revigorantes.


Sous l’érable flamboyant, il me faisait la cour
Nous récoltions châtaignes, noix et noisettes
Sur ce chemin de pierre parsemé de paillettes
Cette saison magnifique avait embellit notre amour.

********

Margho... 9,10/10

Magnifiques images de votre automne qui endort la nature
mais aussi la fait naître par l'arrivée de ce poulain * Flamme * nouveau,
une très belle réussite de vos vers et rimes, c'est enchanteur.
Consignes respectées, de belles images.
Quelle agréable lecture, beaucoup d'aisance et de fraîcheur...
Quoi de plus merveilleux qu'une naissance !


4 ... Flamme.

Sereine, je rêvasse, assise sur le banc.
J’en apprécie l’instant, savoure cet automne
Qui orne la forêt de touches vermillonnes,
Merisiers mêlés aux hêtres flamboyants.


En lisière j’entrevois comme un éclair fugace,
Scintillant éclat d’or sur l’ocre environnant.
Espiègle feu follet ou lutin bondissant ?
Proche de la futaie, vivace, il se déplace.


Intriguée je le vois s’approcher du troupeau
Qui pâture alentour et dont l’indifférence
N’est pas sans m’étonner. Bizarre nonchalance
A l’égard de l’intrus qui saute en boqueteaux…


A pas feutrés, j’approche. Quelle est cette merveille ?
Surprise inattendue d’un poulain nouveau né,
A la robe alezane aux reflets mordorés,
Petit génie cuivré que sa mère surveille !

********

Raymond3 ... 8,36/10

Votre automne est chatoyant, dans vos images à son ton et de très beaux vers,
des consignes respectées, un bémol, ou est le banc ?

Respect des consignes, tout en "oi" et en "onne"
Belle évocation de l'automne.
J'aime votre style bien personnel et la richesse de vos métaphores,
Vous savez observer la faune et la flore comme personne...
J'ai aimé «
Le paysage se fait la barbe, » entre autres.
Un vrai plaisir que de vous lire ( mais vous avez oublié le banc...)
( Manque une virgule après « hâte » 1er quatrain, 1er vers.)
Vous avez mis à l'honneur les rimes onne et oi, c'est un plus...

5 ... Mon automne ô saison que j’aime tes couleurs..

L’automne se hâte brusque un peu maladroit
Le paysage se fait la barbe, frissonne,
Le ruisseau chargé de reflets, de vie foisonne,
Les perles de l’aurore s’invitent chez moi.


Sur le mûrier la soie de l’araignée rayonne
À l’affût d’insectes aventureux sans toits,
Une douce odeur se dégage des sous-bois
Qu’un tapis de feuilles colorées plastronne.


Un silence teint le monologue du noroît
L’orage réunit sa tribu en couronne,
Sur la cime des chênes verts, le ciel bouillonne,
Quand le noyer s’ébroue et son fruit échoit.


L’écureuil très discrètement s’approvisionne
Leurs saveurs généreuses me laissent en émoi ,
Du savoureux champignon, mon plaisir s’accroît,
Sur l’écorce attendrie, la mésange chantonne.


Mes pas poussent les cailloux du chemin de croix
Vers la fontaine des baptêmes qui carillonne,
Atteignant l’étang où la truite tourbillonne,
Lançant ses œillades au rivage que j’aperçois.


Le long squelette jauni du tremble jalonne
Les berges où se désaltèrent les chamois,
Novembre gris affirme son air humide froid,
Dans son nid le Bruant des neiges fanfaronne.


********

Luron 1er... 8,21/10

Ne soyez pas modeste, votre écrit est bien. Tourne vers la nature qui se repose!
vous êtes bon rimailleur et dans *les clous de Lys*

Alternance respectée sauf "rappel" rime masculine et "pelle" rime féminine
"Sous le chêne sont mon bureau et mon banc"
"Je vois" aurait été mieux que "J'y vois"
Agréable lecture avec un titre en jeu de mots!
J'ai aimé ce mélange poétique et technique empreint d'une grande sincérité
Qui n'omet ni les facéties de l'automne, ni l'humour...Bravo !
( Attention : pelle est une rime féminine )

6 ... L’écrit en thème

Si, ici, j’ai battu le rappel,
C’est que mes feuilles sont mortes,
Et pour ressentir les âmes fortes,
Alors avec vous, j’ai sorti ma pelle.


En ratissant large, j’y vois la nostalgie.
De mes idées romantiques, je suis à court,
Ne pas savoir participer à ce beau concours,
Et que les chaleurs d’été soient enfin assagies.


Dans mon composte, aucun alexandrin,
Seulement des ramées de chêne,
Et des glands qui tombent à la chaîne,
Érable et platane ne font pas le quatrain.


A mon service je n’ai aucun page,
Vous ferez bien mieux que moi.
D’automne, nous sentirons l’émoi
Un penchant dans l’espace de mon âge.


Sous le chêne sont mon bureau et mon banc,
Des pensées venues de mes neurones,
Pour vous conter cet écrit asynchrone,
En petits termes pour cacher mes blancs.


********

Maryvelo ... 7,92/10

J'ai beaucoup apprécié votre surréalisme.Les flash sont magiques
Nicole et le fameux oiseau chimérique aux tons de saison...
L'écriture est limpide
Quel dommage...les rimes sont bien en ABBA
mais féminines et masculines non respectées...
Rappel: les rimes féminines se terminent par un E muet
Dans votre poème:
ailes/ocres/ monde/ondes/Nicole/ plumage
/ osmose/métamorphose/âge/ange/dérange
sont des rimes féminines
et le reste sont masculines...Fort poétique au demeurant.
J'ai rêvé, odeurs, couleurs et sensualité
m'ont transportée vers un monde merveilleux..
Un conte automnal qui emporte très loin,
très loin...sur les ailes d'un oiseau mythique,
mais votre rêve aurait dû commencer ou finir sur le banc..
( Seuls vos 3ème et 7ème quatrains sont conformes
à l'alternance des rimes demandée, quel dommage ! )
( saisons et visions : rimes différentes ) ( envoûte )


7 ... Nicole et l'oiseau d'automne.

En promenade sous l'archange des saisons,
Des tons chauds et chatoyants,
Des parfums d'épices en pigments,
Empourprent ses yeux de mille visions.


Le bruissement d'un souple battement d'ailes,
Déployant des couleurs ambrées et ocres
Ou grisé par les astres du manioc...
L'oiseau, féerique, magique ; mais de quel archipel ?


L'oiseau majestueux l'envoute dans son monde,
L'enveloppe de calme et bonheur.
Pour visiter l'automne, providence de splendeur,
Elle voyage entre ciel et terre sur ses ondes.


Ô ! volupté, légèreté, fébrilité...
Un flot d'images qui ne tarit pas.
Elle ferme les paupières jusqu'à trépas,
De son bec il l'abreuve de gouttelettes argentées .


Cet oiseau d'envergure, est un délice au vol.
Elle en perd la vue, pour mieux observer la clarté,
Qui défile en éclairs d'orange safranée.
Serait-ce le paradis ? s'interroge Nicole.


Lovée au sein de son sensitif plumage,
Elle, l'humaine et l'oiseau vivent l'osmose.
Comme la saison est en métamorphose,
Le volatile, n'a pas de nom, n'a pas d 'âge.


Ce bel emplumé miraculeux, sera-t-il intemporel ?
Serait-ce son ange, ou est elle son ange ?
A t-elle un satellite en tête qui dérange ?
De l'hiver, du printemps et de l'été, lui reviendra t-il aussi sensuel ?


********

Margho … 8,79/10

3ème quatrain, 2ème vers, en rime féminine,
il aurait dû être en masculine...
Beaucoup de sensibilité dans cet écrit dont la forme est très harmonieuse
Le titre d abord, vous êtes à l' âge de cette saison
et vous témoignez de la classe de votre enfance dans un style plaisant,
je viens de revivre les moments de ma, de votre jeunesse.
la rentrée scolaire est en Automne, un façon élégante de détourner
des feuilles qui tombent, j ai aimé.
J'aime beaucoup le ton de votre poème, beaucoup d'aisance
en votre façon de nous conter votre rentrée scolaire automnale,
mais j'aurais aimé qu'elle soit teintée de couleurs saisonnières...
( Attention ! Rentrée et sexuées sont des rimes féminines )

8 ... Leçon du soir,

Assise sur le banc, dos au feu, je m’applique…
Je ressemble à l’enfant que j’étais autrefois :
La langue entre les dents, le dos tout de guingois,
Attentive aux leçons que la maîtresse explique.


Pour l’étude j’avais, paraît-il, don certain,
Avide de savoirs, soucieuse d’apprendre
Et au tableau d’honneur, souvent je pus prétendre,
Je collectionnais de flatteurs bulletins.


Face à la page blanche, me voilà nostalgique…
Merveilleux souvenirs de ces jours de rentrée,
Délicieux parfums de craie et d’encrier,
Les pupitres anciens fleuraient bon l’encaustique.


En mon âge d’automne, il m’est laborieux
D’inventer une phrase à la douce musique.
Neurones, aidez moi ! Me voilà aphasique,
Confrontée à l’écueil d’un problème épineux :


Il me faut alterner les rimes masculines
(Alors que j’ignorais qu’elles fussent sexuées !)
Et peaufiner mes vers afin qu’ils soient ponctués
Par les douceurs sucrées des rimes féminines


Je l’eus fait à dix ans… A soixante printemps,
Le challenge est pointu, la défaite possible.
Satanée cible qui me semble inaccessible !
Sans compter qu’il me faut terminer dans les temps...


********
Kandinsky ... 8,25/10

Vous êtes en lutte permanente avec les éléments ce silence vous sied,
et pourtant le moment est propice à faire resurgir votre émoi pour Elle.
Votre écrit m'a touché, voire émue, je vous sens à la fois à cran
et à la fois plongé dans un souvenir heureux.
Votre écrit est une réussite littéraire, votre plume m'a poussée à la réflexion.

le ABBA est respecté mais l'alternance demandée,
laisse à désirer (revoir les consignes)
bienfait son ai/trophée son é
vers solitaires me font songer au ténia...
Vers un peu longs et style emphatique.
Une rêverie automnale digne d'un grand penseur,
superbe écrit nous entraînant en votre monde solitaire
émaillé de belles métaphores, mais qui manque parfois de ponctuation.
( Attention ! 2ème quatrain : rimes toutes masculines )
5ème quatrain : bienfaits et trophée : sons ê et son é
( saisi ...merveilles )

9 ... L'ode qui rode...

Sous mes semelles, le craquement de feuilles de noyer, font que je n'ai pas pied
Ce bosquet au caractère italique, s'incline face au vent et ses secousses
J'observe assis sur ce banc, l'automne essoufflé de rafales à ses trousses
Avant que, pêle-mêle, je braconne ce bois en quête d'un support, moi qui n'ai papier


S'il est de costume que l'on se dépouille comme le veut la tradition
N'en déplaise à la saison sujette à se dévêtir de ses oripeaux
Je ne suis pas coutumier du fait et préfère l'amas du silence à son dénué dépôt
Ainsi mes pensées dénudées ne se dévoilent qu'après mûres réflexions


Si j'use ici ma cervelle pour vanter l'automne ancestral
C'est que gît en moi le poète de vers solitaires pour ma muse
Et bien que je pèse mes mots, soyez sûrs que je m'amuse sans ruse
J'eus espéré que vous l'ayez saisis car je ploie d'épuisement magistral


Muet par nature, contemplant à souhait cette saison de merveille
Propageant ardemment mon ode par amour inconditionnel
À celle qui, jadis, m'a donné l'attrait de changer l'ordinaire en exceptionnel
Rythmant mes rêveries tant par moment de sommeil que par temps de veille


L'ode qui rode est vorace mais me procure tant de bienfaits
Par ses électrodes captant mon potentiel poétique et ses variations
C'est dans l'infini songe que je plonge pour assouvir ma passion
L'ode qui rode me pourchasse mais je ne me lasse d'être son trophée


********

Kandinsky... 8,11/10

Un texte en deux parties, la saison,et puis la vôtre,
à priori les années vous habillent bien de neurones intactes
*Ce parallèle* m' à plu...L'écriture est celle d' une jeune fille en fleur
feu ne rime pas avec paraphe (5ème quatrain)
3 et 4ème quatrain que des masculines, dommage !
L’automne des saisons et de la vie sont bien menés, vers un peu longs
J'aime la subtilité de votre titre, et ce superbe écrit que vous nous offrez,
mais pensez à la ponctuation qui parfois fait défaut, vos vers sont longs,
cela faciliterait leur lecture.
( 3ème et 4ème quatrains : Rimes masculines )
( paraphe est une rime féminine)
( mille est invariable, toujours au singulier )
( lasse de toutes velléités) ( j'ai ri jaune )
10 ... De vert à vermeil, quelques vers pour merveille

Entre l'été qui vaporise ses ultimes effluves et l'hiver qui aère au sol son souffle givrant
J'éperonne, assise sur ce banc, mes pensées monotones, balbutiantes et frivoles
Dans ce matinal automne chorégraphe où les feuilles dansent de concert en farandole
J'humecte mes papilles de cette rosée emplie d'arômes aux milles cépages enivrants


Cet air lancinant m'entraîne dans ce charivari qui doucement m'étiole
Pourtant, je savoure l'instant car l'éphémère est un trésor évanescent
Que les secondes ont la hâte d'emmener dans leur course contre le temps
Mais dont la fragrance furtive se loge dans mes narines souvenirs servant de fioles


Le vent versatile tempère ses ardeurs laissant quartier libre à la nature en suspend
Avant que la terre, avide d'attraction, n'attire en son antre cette flore en lévitation
C'est alors que je me laisse emporter vers l'inconnu, non sans quelques hésitations
Mais du destin au festin, il n'y a qu'un dé à jeter pour qu'effusion de bolets s'offrent en présent


Le banquet terminé, c'est étourdie que je me suis couchée, las de toute velléités
Je ne sais aujourd'hui, si j'hallucine encore où si mon règne s'est achevé d'un trait
Ce fut mon automne, l'unique auquel j'ai pu assister avant mon définitif retrait
Dès mon premier printemps, je me doutais que le rêve ne surpasserai pas la réalité


J'ai eue la jouvence, l’éclat des plus beaux jours avant de m'effeuiller à petit feu
De vert émeraude, l'eau ruisselait sur mes formes encore élastiques de ma jeunesse
Je riais tant et plus puis j'ai ris jaune quand ma peau d'orange s'invita avec allégresse
Puis Rubis, vermeil, carmin, mon sang s'est noirci signant mon épitaphe d'un paraphe


Il n'y a pas une feuille qui souhaite, de son existence, tourner la page
Pas plus que l'éphémère qui, sous son effet, meurt brièvement dans l'instant
Alors profitons de la beauté qui s'immisce au détour d'un regard innocent
Que chaque saison soit primeur en son cœur, loin des lassitudes qui font rage


********

Maryvelo... 7,05/10

Triste automne pour les sans toits, brume au cœur et au corps.
Votre écrit est court, plein de vérités. Mais je reste un peu sur ma faim
malgré votre pertinence à présenter un travail bien fait.

volets son ai/allumés son é
1er et 2ème quatrain que des masculines,
de ce fait l'alternance n'est pas respectée
"les sans abris vivaient" attention à la concordance des temps,
le reste étant au présent
En effet, triste saison pour les plus démunis
Un poème qui mène à la réflexion, doté de très bons sentiments...
Émouvant et réaliste,
Où le merveilleux de l'automne est exclu..
( Attention : 1er et 2ème quatrains : tout en rimes masculines
4ème quatrain : fragiles : rime féminine suivie de 3 rimes masculines )


11 ... L'Automne est lasse.

L'automne estompe les jours, raccourcit le temps,
Elle nous suspend dans les couleurs,
Et pourtant rares sont les fleurs,
Que je me perche sur le nuage voilé au dessus des gens...


Dans les chaumières très tôt se ferment les volets.
Les uns sans toit souffrent du froid,
Les autres ne comptent pas l'argent sur leurs doigts,
Leurs chauffages sont déjà allumés...


Sous le ciel bleu de l'avent d'automne,
Les sans abris vivaient de quelques espoirs,
Hélas ! combien vont perdre corps et âmes dans le noir,
Avec le ciel gris maussade de l'après automne…


Une saison fatigante pour les plus fragiles.
Dame nature se repose, se meurt,
Alors « certains » ne demandent que modeste demeure.
Rétablir une vérité sur les clochards en exil...


********

12 ...Prose16 ... 9,19/10

Médaille de Bronze

Les couleurs de votre automne m'ont chatouillé les narines,
je l'ai humé comme vos ressentis. Un très beau texte, je vous congratule.
Consignes respectées
Un automne au double visage que vous avez su bien conter
Poème revêtu du manteau d'apparat de l'automne, mais réaliste,
car il nous dévoile la face cachée et cruelle du monde des sans-abri...
Émouvant...De belles images telle que :
« Cassant un brillant collier de perles de pluie »
( attention ! 5ème quatrain : tout en rimes féminines )​
12 ...Ambivalence automnale

L'automne soupire, triste et mélancolique,
Réminiscence éthérée craquelant son cœur,
Où se sont-ils blottis ces si jolis bonheurs ?
Sa beauté altière n'est pas angélique...


Couleurs chatoyantes de l'ocre au mordoré,
Se fondent en un tableau carminé et rouille,
Les grues cendrées s'élèvent aux nues qui se brouillent,
Leur cri perçant déchire le dais éploré...


Retour sur des images floues mais persistantes,
Notre jeunesse insouciante et l'amour fou,
Nos rires, ta main caressant mes cheveux roux,
Baiser impétueux sur ma bouche tremblante...


Ses clinquants atours sont perfides et trompeurs,
Son air glacial tue les « sans toit ni nourriture »,
Roulés dans leurs haillons transpercés de froidure,
Ne sortiront vivants de leur blanche torpeur...


Tels yin et yang sont les facettes de l'automne,
Nuages galopant dans un ciel de suie,
Cassant un brillant collier de perles de pluie,
Sur une nature ronronnante et atone...


Le vieux banc a survécu aux affres des ans,
Témoin de nos premiers émois inoubliables,
De mon écrin à souvenirs indissociable,
Saison chère à mon âme, mais cruel amant...


********
Frédéric Reboul … 8,61 /10

Consignes respectées
paraboles et rôles son O différent
Quelle verve! une succession de bons et beaux mots! Bravo,
cette lecture m'a entraîné dans un véritable tourbillon automnal

Un bel effort niveau jeux de mots,mais j'ai eu beaucoup de mal à les relier,
sans doute ne fallait-il pas chercher un lien.
Un texte où il y a. matière mais qui part dans tous les sens
Difficile d'apprécier à sa juste valeur
J'ai aimé suivre « votre chemin de ressentis automnaux »
sa profondeur, sa façon de nous le conter...Beaucoup d'émotion...
Alternance respectée jusque au bout de votre écrit...Bravo !
( nés et héritiers : sons différents )

13 ...Mômes, mon préféré et dernier automne

L’été passé, l’automne arrive après mes murs et murmures pourtant…
Non monotone, je me retrouve sur le blanc banc, je regarde les enfants sourire.
Souvent, soulevant les feuilles, pages après pages, pour décrire
De drôles et folles farandoles sous le vent.


Soufflant de belles paroles, volant et écoutant des dizaines d’ailes et paraboles,
Leurs rires, dires et discussions, « mi-cuisson », « frit-confit », je ris, ah ah ah !
C’est l’automne, tout bonhomme m’a dit, ce jeudi, je dis tout bas,
« Drôles et folles farandoles », quel est donc mon rôle ?


A rêvasser à des idées passées, franc, sur mon banc !
A être un simple être et rester béat, en écrivant des lettres !
C’est, un peu désordonné, fou et flou, ce jour va être
Le plus beau souvenir de l’automne, avec ce léger vent.


Je ris et dis non à ce con de passé, « dégage avant que je ne m’enrage,
Tant d’allées et avenues pour découvrir et ouvrir mon cœur
A ce magnifique paysage fait de vie et de couleurs.
J’envisage et présage car il faut que je m’engage vers un nouvel âge ».


Maître représentant une police de fins caractères peints en couleur, enfin !
Une écriture avec quelques sûres ratures pour le futur en « boîte »…
Retranscrire et établir la vie du sablier, un grain dans mes mains moites.
Un dessin de tous ces malins gamins et ces chiens courant après leurs desseins.


Papi a appris, avec moins d’amis, à apprécier ces moments indélébiles.
Je me rends, en cette fin d’année, au milieu de tous ces nouveaux nés,
Contes des rois, veillant sur leurs « Petits Princes », pour devenir des héritiers…
La lignée non indignée, que la fève soit ma trêve, illusion d’un futile débile !


Toute cette jeunesse m’enlève sagesse devant ces élèves postés et affranchis
A l’orange, je ralentis, pressé, « j’eus dû respecter la vitesse de mon texte »
Jaune comme l’automne, l’homme regarde avec garde, sans prétextes.
Avec ce vert, ses vers riment et non dépriment, un pas vers un pied franchi.


Je mange mon orange près de la grange pour découvrir et ouvrir la porte.
Je dérange peut-être mais j’atteins mon but,
Une bataille de tous les jours pour rajeunir, « droit au but »,
Demandant marrons, châtaignes tel un punching-ball, pas de bol, je m’emporte…


Pour une conclusion en émotion, pleine de passion, une explosion
D’exposition de palettes qui reflètent des millions de traditions et empreintes.
Mille raisons auraient dû être forées et peintes de plusieurs teintes.
Cet automne sonne tel un carillon et sera ma meilleure occasion.


Cela a été et sera le plus beau, avec mes mots, jour de ma vie.
Qu’il soit une attitude et une multitude de ressentis…
*********
Polymnie2 ... 8,25/10

Consignes respectées
qui l'enlace/ tout en dégradés de camaïeux
Essayez de ne pas couper le phrasé des vers ( son aria/ Trouble …)
Belle perception de l'automne.
À partir de votre banc, première rencontre avec l'Amour,
vous chevauchez la vie en arrivant à cette saison, probablement votre.
Une belle rétrospective et de votre vie et des toutes ces teintes qui l'ont agrémentée.
Comme c'est poétique, après la beauté de l'automne, celle des prémices hivernaux.
Que de belles images ont défilé devant mes yeux...
Alternance des rimes totalement respectée.
Il me semble que : tout changement ( 3ème vers, dernier quatrain ) est plus juste.
Ainsi que : tous en dégradés ( 4ème vers, 1er quatrain )
Attention ! il manque quelques virgules, qui faciliteraient la lecture.
( sur les carreaux de ma fenêtre... à ma préférence )

14 ... L’automne chevauchant

Assis sur un banc je me souviens d’un automne merveilleux,
C’est en douce nostalgie que file un temps que j’embrasse
Sonne encore un pâle soleil sous rayons qui l’enlacent
Mais l’oiseau se fait rare ! Tout en dégradés sont camaïeux !


Le présent se jette sur carreaux de ma fenêtre,
Je fixe là-haut le sommet d’un superbe acacia,
De belles hosties tourmentées par le vent, son aria
Trouble leur face miroitant, un blanc marbré pénètre !


Le saule pleureur est couvert de larmes genêts d’or !
Belle toison vieillie a fait son entrée saisonnière
Jusqu’au ruisseau abandonné par l’aumônière
Son cours est muet, n’est plus bercé par son décor !


Ses eaux glacées sont aux reflets des ailes
De la cigale à la libellule, son festin !
Ce charme perdu, renaîtra au soir d’un matin
Bordé de roseaux, sous la lune sa demoiselle !


L’automne a sonné ses grelots en sons damassés,
Le ciel assiste les spectres, plus rien, que du vide,
Aucun écho fait la chaîne, les maillons sont avides,
Descendent sur racines, en longs fleuves, méandres lassés.


Nous attaquons sévère saison, mais au creux de l’Âme
La considération du don encore fumant,
Un noble sentiment qui suit tous changements,
J’entends le pathétique son du violon qui me pâme


*********
Polymnie2 … 8,73/10

Curieusement le candidat ou la candidate qui vous précède
a écrit un texte dans la même veine, mais peut-être, est ce vous.
Beau texte
Alternance bien respectée...Fort poétique
Fond d'Automne, nostalgie s'étirant tout au long de vos vers...
mais un espoir de renaissance.
Que de de belles métaphores.
J'aime beaucoup votre dernier quatrain,
son joli jeu de mots « les morts-dorés »
Attention à votre ponctuation.
( m'offre ses frissons : sous-entendu l'automne ? )
( Aquilon assomme...) (corolles )
Respect total de l'alternance des rimes.


15 ... L’Automne en marche

Assise sur un banc où l’ombre se recueille
L’automne au cœur arrive à pas lents de moutons,
Je bois des vapeurs se mourant, m’offrent ses frissons,
Les feux de jours, plus courts, mes yeux clignotent l’accueillent !


Je jouis encore de belles étincelles souffrant à mourir !
Pas un cri, mais des gestes, Aquilon assomment les feuilles,
Je vois ma vie, ses tourments, dans les joies que je cueille
Avec un Toi et moi, pour un naturel à venir !


La vie a fait ta rencontre par désir d’envie,
T’apprécier derrière le décor, devant toi le dais
Et s’égrènent les perles d’eau d’un chapelet,
Au fond de moi, une graine traîne en l’âme réjouie !


Souvenirs tous parfums germent en mon cœur dehors
A l’air, libère un goût en liberté secrète
Dessine comme en voyage fait de ma touche discrète
Un horizon jamais fini toujours en couche, dort !


Je me revois longue robe aux pinces jumelées
Offrant à la nature ses fronces en verts sillons !
Qui me font paysanne et sur vers, papillon !
C’est le jour sur la nuit muant sur trames hâlées


L’été s’est prélassé sous mes pas recueillis
Entre cigale, grillon, criquet, tremblaient les herbes folles,
Dansaient les collerettes tournait la farandole !
Des beaux ciselés d’orfèvre ne reste que taillis.


Avec la grâce du « cygne », un long oblitéré sublime,
File les jours, les mois, les saisons et les ans,
C’est l’apparat préparé et enterré permanent,
Habillé se déshabille, nu le ver chante, l’anime !


Le gazon paisse la terre, le temps médite, fuit !
Nos coroles évadées laissent long fuseau horaire,
Le soleil épuise ses rayons en maître honoraire,
Le temps presse l’automne à descendre tous ses fruits !


Devenues flamboyantes crissent sous nos pieds les feuilles
Où fusionnent les morts-dorés sur tapis damassé,
Au goût d’un pastel écrasé, s’irise le passé
Navigue le temps, une ode nouvelle en recueille !


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Polymnie2 … 9,51/10

Médaille d'Or

Consignes respectées, très bien imagé, fort belle poésie.
Magnifique envolée poétique...Superbe création émaillée d'excellentes métaphores
J'ai aimé « entendre, voir avec l'essence de l'humanité »
bon jeu de mot « aliment-terre »
Belle conclusion
Respect de l'alternance des rimes...

Vous avez semé de bien belles remarques sur l' automne,
Joli style d'écriture pour une saison qui en jette,
pluie, vent et vous y êtes réceptif ou réceptive
Un texte long ou l'on ne s' ennuie pas....Bravo !

16 ... Semences naturelles

Une tornade s’est précipitée sur mes vers
Et la pluie a pleuré sur chacune pensée !
J’en rage ! sur l’éclair de lumière offensée
J’ai su lire renversée l’idée des mots à l’envers !


Me voici prendre place sur banc d’hirondelles
La saison, sur leurs ailes infinies, givre le fil,
Elles sont reparties avec sur serres un surfil
Celui de l’Automne qui délace la dentelle


C’est à pas de velours qu’un soleil émietté
Chevauche les périodes, se poursuivent s’aimantent
Entre deux climats nous épousons ses baisers qui hantent
Une période qui s’émousse jusqu’au nu sans variété


Sur un ciel qui sait, qui parle, un opéra voltige,
Danse un fin silence vers l’étoile bergère l’écoutant,
Procession de moutons sur légère feuille se mourant
Descend une saison qui saigne le vertige !


La prouesse sensible émet tous bruits avant-coureurs
Se tressent les couleurs, valsent légers les papillons,
S’ébattent les ailes sur un sol affamé vermillon,
S’entassent innocemment au pied d’un saule pleureur!


Soulevant un écho, s’entend le mot aliment-terre !
La source en la fontaine coule en chant de pleurs,
Ruisselle, s’égoutte sur une Âme douleur
Gémissant : « j’ai faim, j’ai soif » qu’elle ne peut taire !


Elle s’épuise sur trottoir avec pochette en mouchoir
Éponge l’encensoir qui devient « lie en » délice,
Tout en habit de lumières s’épuise le calice !
Sur l’asphalte occupé se fige l’arrosoir !


Il asperge le passant, les yeux et les oreilles,
Entendre et voir avec « l’essence » de l’humanité
Définit que l’optique est, un trop limité
L’ouïe, n’est plus le savant fruit de merveilles !


Ce cristal parterre est pire qu’un automne dépouillé
Il est parmi les pas, le feutre du silence
C’est la vie ou trépas qui gère la cadence
De toutes les saisons à l’automne déverrouillé !








Hors concours à découvrir
*

Llumièrelive

Comptine d’Automne pour les tout petits

Toc toc toc l’automne frappe à la porte
Claquant les battants des volets !
Il s’infiltre aux fenêtres tout replet,
Il fouette et sifflote sans escorte !


Toc toc toc l’automne s’adonne en mouflet,
Jonglent ses ongles sur les feuilles mortes
Et jouant avec les vents en cohorte
Il danse en cadence et balaie !


Toc toc toc l’automne festonne et apporte
Des lueurs de couleurs en couplets,
Étrille et vrille les ramilles de feux follets,
S’égare au brouillard qui l’emporte !


Toc toc toc l’automne gèle tes petits mollets
Et ton gentil petit nez de manière si forte,
Faut bien te couvrir de la sorte
N’oublie pas d’enfiler ton gilet !


*

Iboujo

Un premier automne

Son premier automne, il était né en Juin, fut celui des balades
Une aire de verdure en ville, où les cygnes glissent sur un étang...
Nous sommes en Octobre, mon fils gesticulait tel un Pierrot se balançant,
Occupé par des femmes, entourées de bancs et de familles en promenade,


D'une rare chaleur, l’été 69, les annales du calendrier en parlent encor,
Devant L'air frais, le chandail s'impose, le blanc fut rangé dans les tiroirs pour deux saisons
Blancs et majestueux avec leur dernier cygnon, face à notre banc, ils quémandent un quignon
Les pupilles en amandes mordorées de mon bébé s’écarquillaient devant un tel décor.


Les branches de châtaigniers de leurs marrons se délestent,
Les garçons joueront à la tiquette, les filles les enfileront pour faire des colliers,
Certains feront des châteaux de sable, détrempé par la pluie du grand tonnelier.
Des demoiselles plus âgées feront des pirouettes sur les agrées, souples et lestes.


Aidées de Thaumas et Éole soufflant sur les bois,
Turbulences de la saison qui endorment Mère Nature,
Turgescences de bourgeons humains, et moi, femme mure,
j'offre mon enfant, me promenant avec lui, en un élan d émoi...



violon10.jpg
 
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zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#5
petite remarque
rimes "ABBA" et respecter l'alternance des rimes masculine/ féminine et inversement
donc forcément
ex:
si 1ère strophe
1er vers féminine
2ème vers masculine
3 ème vers masculine
4 ème vers féminine

donc 2ème strophe
5ème vers masculine
6ème vers féminine
7 ème vers féminine
8 ème vers masculine
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#6
le sujet me fait penser à "Mistral Gagnant" de Renaud

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants et les mistral gagnants
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#9
Amasse les feuilles mortes,
Oh ! Con poste ton texte !
Ne cherche aucun prétexte,
L’estime sera plus forte.

Et si tes pages sont mortes,
Ecrit sans complexe,
Ne soit pas si perplexe,
Recherche une petite escorte.

La nature d’automne t’escorte,
Ce n’est pas une question de sexe,
Ce ne doit être qu’un désir réflexe,
Rédige et ne ferme pas ta porte.

Feuille après feuille, tu rempliras ta page,
Tu ratisseras des mots les synonymes,
Ne fais pas ça d’une façon anonyme,
Et recherche encore le meilleur affinage.

Et si tu cries en thème,
La saison t’interpelle enfin,
Tache d’être le plus superfin,
Et honore les chrysanthèmes.


 
#14
Mais où sont comme les feuilles virvoltantes,les tapis de vers pour nos yeux??? Créa l hiver arrive!ne laisse pas passer le cuivre de cette saison ! Sonnez clairons!!!!

Un vent terrible a soufflé, tout emporté! mes feuilles
dehors se sont dispersées! où?
je dois tout refaire
avec le souvenir déjà fané!!!
D'habitude c'est le chat qui passe,
mais les vers, c'est la nature qui se nourrit!
Bises jojo poly
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#18
Résume d’un concours d’automne

L’ami de cœur au souvenir en couleur, thème de l’oiseau en leçon de l’ode vermeille lasse de l’ambivalence préférée chevauchant la marche des semences

Souviens-toi de nos jeux, sous l’arbre de la cour,
Vigoureux coups de pieds dans les marrons qui roulent,
Bonds joyeux sur les tas de feuilles qui s’écroulent
Puis goûter partagé : Châtaignes dans le four…

Quand l’alcôve enveloppe à cette heure l'ennui,
Où s'épanche mon cœur dans une douce ivresse
Dans tes bras je me noie à chanter ta caresse,
Souffrirais-je d'un pleur sur nos âmes la nuit ?

Buissons et arbustes rouge, jaune et orange
La forêt s’était parée de ses plus beaux ornements
Dans sa robe aux couleurs éphémères en déferlement
Elle nous éblouissait par ses nuances revigorantes.

Sous l’érable flamboyant, il me faisait la cour
Nous récoltions châtaignes, noix et noisettes
Sur ce chemin de pierre parsemé de paillettes
Cette saison magnifique avait embellit notre amour.

A pas feutrés, j’approche. Quelle est cette merveille ?
Surprise inattendue d’un poulain nouveau né,
A la robe alezane aux reflets mordorés,
Petit génie cuivré que sa mère surveille !

Mes pas poussent les cailloux du chemin de croix
Vers la fontaine des baptêmes qui carillonne,
Atteignant l’étang où la truite tourbillonne,
Lançant ses œillades au rivage que j’aperçois.

Sous le chêne sont mon bureau et mon banc,
Des pensées venues de mes neurones,
Pour vous conter cet écrit asynchrone,
En petits termes pour cacher mes blancs.


Ô!volupté, légèreté, fébrilité...
Un flot d'images qui ne tarit pas.
Elle ferme les paupières jusqu'à trépas,
De son bec il l'abreuve de gouttelettes argentées .


Face à la page blanche, me voilà nostalgique…
Merveilleux souvenirs de ces jours de rentrée,
Délicieux parfums de craie et d’encrier,
Les pupitres anciens fleuraient bon l’encaustique.


S'il est de costume que l'on se dépouille comme le veut la tradition
N'en déplaise à la saison sujette à se dévêtir de ses oripeaux
Je ne suis pas coutumier du fait et préfère l'amas du silence à son dénué dépôt
Ainsi mes pensées dénudées ne se dévoilent qu'après mûres réflexions

Entre l'été qui vaporise ses ultimes effluves et l'hiver qui aère au sol son souffle givrant
J'éperonne, assise sur ce banc, mes pensées monotones, balbutiantes et frivoles
Dans ce matinal automne chorégraphe où les feuilles dansent de concert en farandole
J'humecte mes papilles de cette rosée emplie d'arômes aux milles cépages enivrants


L'automne estompe les jours, raccourcit le temps,
Elle nous suspend dans les couleurs,
Et pourtant rares sont les fleurs ,
Que je me perche sur le nuage voilé au dessus des gens...

Couleurs chatoyantes de l'ocre au mordoré,
Se fondent en un tableau carminé et rouille,
Les grues cendrées s'élèvent aux nues qui se brouillent,
Leur cri perçant déchire le dais éploré...

A rêvasser à des idées passées, franc, sur mon banc !
A être un simple être et rester béat, en écrivant des lettres !
C’est, un peu désordonné, fou et flou, ce jour va être
Le plus beau souvenir de l’automne, avec ce léger vent.

Le saule pleureur est couvert de larmes genêts d’or !
Belle toison vieillie a fait son entrée saisonnière
Jusqu’au ruisseau abandonné par l’aumônière
Son cours est muet, n’est plus bercé par son décor !

Je me revois longue robe aux pinces jumelées
Offrant à la nature ses fronces en verts sillons !
Qui me font paysanne et sur vers, papillon !
C’est le jour sur la nuit muant sur trames hâlées

Soulevant un écho, s’entend le mot aliment-terre !
La source en la fontaine coule en chant de pleurs,
Ruisselle, s’égoutte sur une Âme douleur
Gémissant : « j’ai faim, j’ai soif » qu’elle ne peut taire !

 
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