Comme une pêche au teint travaillé de picots
De la nuque à ton front, j’égrène mes bisous
Qui picorent l’amour qu’un père a pour son fils.
Je tiens tes joues qui sont douces comme un doudou
À la levée du jour en rayons subreptices.
Tu as cet âge encore tendre de pain au lait
Où pourtant l’on voit poindre à l’horizon l’ado
Qui s’affirmera fort à rire et à râler :
Comme une pêche au teint travaillé de picots.
Qui deviendras-tu bel enfant qu’aiment mes yeux ?
Pourras-tu trouver cel(le) qui te rendra heureux ?
Sauras-tu être plus sans penser avoir moins ?
Pourrai-je encor longtemps t’observer et sourire ?
Ô qu’il file le temps quand je te vois grandir !
Quand je ne serai plus, qui sera ton témoin ?
Aubépin des Ardrets
De la nuque à ton front, j’égrène mes bisous
Qui picorent l’amour qu’un père a pour son fils.
Je tiens tes joues qui sont douces comme un doudou
À la levée du jour en rayons subreptices.
Tu as cet âge encore tendre de pain au lait
Où pourtant l’on voit poindre à l’horizon l’ado
Qui s’affirmera fort à rire et à râler :
Comme une pêche au teint travaillé de picots.
Qui deviendras-tu bel enfant qu’aiment mes yeux ?
Pourras-tu trouver cel(le) qui te rendra heureux ?
Sauras-tu être plus sans penser avoir moins ?
Pourrai-je encor longtemps t’observer et sourire ?
Ô qu’il file le temps quand je te vois grandir !
Quand je ne serai plus, qui sera ton témoin ?
Aubépin des Ardrets