Colorer l’hiver
L’hiver semble avoir absorbé les coloris de la vie
Dissipant et anéantissant toute brillance et éclat,
La nuance de mes espérances reste inassouvie,
A l’horizon j’entends bourdonner et résonner le glas,
Tel un linceul la neige a enseveli le paysage,
Le ciel embrumé se confond aux collines et aux vallons
Chuchotant un avenir de marbre blafard en présage
Sous le souffle livide, blême et glacial de l’aquilon,
Les arbres élancent leurs silhouettes noires et décharnées,
Leurs branches squelettiques arborant mutisme et prostration
Profilent leur amertume sur les glèbes infortunées
Dans un pénétrant silence dépourvu de vibration,
Je voudrais destituer ce blanc, ce noir et cette grisaille,
Les remplacer en des pigments étourdissants et déments,
Peindre la noirceur en rose fuchsia de fluo canaille,
Créer des verts crus et acidulés aux tons stupéfiants,
Je donnerais de la tonalité aux flocons sibyllins
Les dotant en des feux d’artifices aux éclats disjonctés,
Je poudrerais les névés de rubis et d’or cristallins,
Coiffant les cieux d’émeraudes, de jades saphirés,
Je maquillerais les stigmates de ma saison dernière
En des couleurs pétillantes sous arpèges étincelants,
Je hisserais du hard et de la techno à ma bannière
Pour donner à l’hiver des teintes et aspects affriolants.
L’hiver semble avoir absorbé les coloris de la vie
Dissipant et anéantissant toute brillance et éclat,
La nuance de mes espérances reste inassouvie,
A l’horizon j’entends bourdonner et résonner le glas,
Tel un linceul la neige a enseveli le paysage,
Le ciel embrumé se confond aux collines et aux vallons
Chuchotant un avenir de marbre blafard en présage
Sous le souffle livide, blême et glacial de l’aquilon,
Les arbres élancent leurs silhouettes noires et décharnées,
Leurs branches squelettiques arborant mutisme et prostration
Profilent leur amertume sur les glèbes infortunées
Dans un pénétrant silence dépourvu de vibration,
Je voudrais destituer ce blanc, ce noir et cette grisaille,
Les remplacer en des pigments étourdissants et déments,
Peindre la noirceur en rose fuchsia de fluo canaille,
Créer des verts crus et acidulés aux tons stupéfiants,
Je donnerais de la tonalité aux flocons sibyllins
Les dotant en des feux d’artifices aux éclats disjonctés,
Je poudrerais les névés de rubis et d’or cristallins,
Coiffant les cieux d’émeraudes, de jades saphirés,
Je maquillerais les stigmates de ma saison dernière
En des couleurs pétillantes sous arpèges étincelants,
Je hisserais du hard et de la techno à ma bannière
Pour donner à l’hiver des teintes et aspects affriolants.