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Colère
C’est pris comme un effroi lorsque vient la colère
Et ce feu dans mon nid ne voit plus la douleur
Qu’occasionne une larme après chaque galère
Dont on veut oublier tous ces moments en pleur.
Quand les mots sont lâchés peut-on lire son âme ?
Puis loin d’imaginer le regard dans tes yeux,
D’un souvenir fébrile au labeur d’une flamme
Mon cœur est trop blessé pouvons-nous choisir mieux ?
Mon amour est souvent ce reflet loin du monde
Entre toi puis mon être étendu dans la nuit,
C’est parfois une épreuve étriquée en la ronde
Que partage mon cri dans l’écho de l’ennui.
Et toute affliction a ce parfum bien âcre
Se consumant toujours à la fin du combat
Car il ne reste plus que ce courroux sans sacre
Où l’on saisit l’esprit quand la rage tomba.
Je ne peux oublier cette colère aveugle
Où le monde se penche en sa belle fureur,
Chacun de convoiter un plaisir qui se règle
Par un pas vers l’amour qui vise la terreur…
Maria-Dolores
