Claudin de Sermisy
Vos cheveux ondoyaient sur mes cuisses ouvertes,
Comme de longs serpents chauds et noirs que troublaient
Vos lèvres qui noyaient et votre langue alerte
Découvrant les arpents de ma peau qui tremblait.
Ô je me sentais homme et je vous voyais femme ;
Mes mains dans la pénombre caressaient vos oreilles,
Votre cou de madone à la pose profane
Et vos épaules sombres qui parlaient de soleil.
Interrogé la veille sur le verbe « fourbir »
D’une chanson en vieux français de Sermisy,
J’avais vu le charnel que cachaient vos sourires,
Et vous avais séduite en citant Bachelard.
Nos rêveries du feu et cette frénésie
Des passions subites : vous m’en montriez l’art.
Aubépin des Ardrets
Vos cheveux ondoyaient sur mes cuisses ouvertes,
Comme de longs serpents chauds et noirs que troublaient
Vos lèvres qui noyaient et votre langue alerte
Découvrant les arpents de ma peau qui tremblait.
Ô je me sentais homme et je vous voyais femme ;
Mes mains dans la pénombre caressaient vos oreilles,
Votre cou de madone à la pose profane
Et vos épaules sombres qui parlaient de soleil.
Interrogé la veille sur le verbe « fourbir »
D’une chanson en vieux français de Sermisy,
J’avais vu le charnel que cachaient vos sourires,
Et vous avais séduite en citant Bachelard.
Nos rêveries du feu et cette frénésie
Des passions subites : vous m’en montriez l’art.
Aubépin des Ardrets
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