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#1
Chrysalide

Aubépin des Ardrets est une coquill’ vide,
Un nom qui n’a d’attrait que cette chrysalide
Dont sortent quelques vers volés au zèl du temps,
Moins droits que de travers, quand rit le vent d’autan.


J’aurais pu prendre nom celui de Jean Pignon,
Ou, pour plus de renom, celui d’un grand champion
Des lettres et de la verve pour égrainer des rimes
Où l’amour et ma verge jouent des parties d’escrime,


Mais le nom d’un quartier qu’on dit prioritaire
Et qu’on laisse à la traîne m’a plus ému que l’air :
J’ai choisi Les Ardrets ; je les ai anoblis.


Quant au nom d’Aubépin, l’histoire est plus intime,
Blanche comme les fleurs, petites, d’Aubépine,
Dont les longues épines m’ont toujours ébloui.


Aubépin des Ardrets
 
Dernière édition:
#2
Je sais pas si Aubépin Des Ardrets est une "coquill' vide" mais c'est un très beau poème que je je viens de lire, fluide et chantant comme j'aime.
Merci, Phoebe#, pour cette lecture et ces gentils mots ;-)
La "coquill' vide" dont je parle se trouvait seule, bercée par l'onde sur un sable clair et fin. Je n'ai fait qu'imiter quelque Bernard L'hermite en quête de protection externe pour me l'approprier, y prendre mes quartiers et m'y saouler de vers. Je m'y sens encore bien ;-)
 
#3
Ah je comprends mieux maintenant...Un peu comme un changement de lieu, une métamorphose...Lol, je m'imagine un Bernard l'hermite tout nu cherchant sa coquille (pardon C'est l'image qui m'est venue :oops:). Merci pour votre explication.

Belle journée.
C'est vrai, la pensée est quand même assez "lol" ;-) Mais n'est-ce pas un peu ce que nous sommes tous ici : des êtres à nu, anxieux, souvent, de sortir de leur coquille pour montrer quelques perles de vers ?
 

Cortisone

Maître Poète
#4
Chrysalide

Aubépin des Ardrets est une coquill’ vide,
Un nom qui n’a d’attrait que cette chrysalide
Dont sortent quelques vers volés au zèl' du temps,
Moins droits que de travers, quand rit le vent d’autan.


J’aurais pu prendre nom celui de Jean Pignon,
Ou, pour plus de renom, celui d’un grand champion
Des lettres et de la verve pour égrainer des rimes
Où l’amour et ma verge jouent des parties d’escrime,


Mais le nom d’un quartier qu’on dit prioritaire
Et qu’on laisse à la traîne m’a plus ému que l’air :
J’ai choisi Les Ardrets ; je les ai anoblis.


Quant au nom d’Aubépin, l’histoire est plus intime,
Blanche comme les fleurs, petites, d’Aubépine,
Dont les longues épines m’ont toujours ébloui.


Aubépin des Ardrets
Très agréable à lire ce sonnet.
J'aime les lire mais je suis incapable de les écrire lol
Merci Aubépin
Sentimentale
 
#5
Effectivement vous avez tapé dans le mille. Je le ressens souvent comme ça avant de poster un poème. Contente de ne pas être la seule à le penser. :) Votre poème est très bien imagé et encore une fois c'est une belle lecture pour ma part. Merci pour ce partage. Belle soirée à vous.
Nous sommes tous pareils et pourtant si différents (cela fait du bien d'énoncer de matinales lapalissades ;-)