Chrysalide
Aubépin des Ardrets est une coquill’ vide,
Un nom qui n’a d’attrait que cette chrysalide
Dont sortent quelques vers volés au zèl’ du temps,
Moins droits que de travers, quand rit le vent d’autan.
J’aurais pu prendre nom celui de Jean Pignon,
Ou, pour plus de renom, celui d’un grand champion
Des lettres et de la verve pour égrainer des rimes
Où l’amour et ma verge jouent des parties d’escrime,
Mais le nom d’un quartier qu’on dit prioritaire
Et qu’on laisse à la traîne m’a plus ému que l’air :
J’ai choisi Les Ardrets ; je les ai anoblis.
Quant au nom d’Aubépin, l’histoire est plus intime,
Blanche comme les fleurs, petites, d’Aubépine,
Dont les longues épines m’ont toujours ébloui.
Aubépin des Ardrets
Aubépin des Ardrets est une coquill’ vide,
Un nom qui n’a d’attrait que cette chrysalide
Dont sortent quelques vers volés au zèl’ du temps,
Moins droits que de travers, quand rit le vent d’autan.
J’aurais pu prendre nom celui de Jean Pignon,
Ou, pour plus de renom, celui d’un grand champion
Des lettres et de la verve pour égrainer des rimes
Où l’amour et ma verge jouent des parties d’escrime,
Mais le nom d’un quartier qu’on dit prioritaire
Et qu’on laisse à la traîne m’a plus ému que l’air :
J’ai choisi Les Ardrets ; je les ai anoblis.
Quant au nom d’Aubépin, l’histoire est plus intime,
Blanche comme les fleurs, petites, d’Aubépine,
Dont les longues épines m’ont toujours ébloui.
Aubépin des Ardrets
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