Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Charlette et Eddy

modepoete

Maître Poète
#1
2018-01-16_030739-le pont et l'amoureux.jpg



Dans un petit village
Prêt du pont Sully
Une maison fleurie
Y vivent deux amoureux
Jamais trop soucieux
A l’abri des vils adages
Chaque soir harassé
Eddy rentrait heureux
Retrouvant sérieux
Sa Fleurette bien aimée
La prenant désirée
Dans ses bras pressés
Un lundi Eddy trouva
Sous le grand lit
D’utiles outils
De menuisier
Du bois de merisier
La varlope le caressa…
Il s’emballa
- Qu’est ce donc
Ma mie que ceci ?
- Rien mon ami
De menus travaux
Sur le chapiteau
Vous n’êtes un mal bon
Cessez vos niaiseries
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’aurez agacerie
Mardi il fut surpris
Trouva des carreaux
Un beau manteau
Du carreleur en peur
De retrouver le labeur
Un coupe-carreau épris…
À l’heure du pas pris
Que ne pouvez-vous carreler
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez nervosité
Mercredi un parfum
Étranger à ses narines
De la soudure bien fine
Du plombier impur
À la règle sans parjure
Le fer à souder en câlin…
Pour rester bien malin
Que ne pouvez-vous souder
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez agressivité
Jeudi il s’encolla
Au mur des toilettes
S’essuya à la salopette
Blanche du tapissier
S’en remis à son fessier
Le couteau s’enthousiasma…
Encor une fois il s’enragea
Que ne pouvez-vous tapisser
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez méchanceté
Vendredi de la couleur
En fresque sur les murs
De bon ton frais et pur
Du peintre pas connu
Dans ce village perdu
Le pinceau des bonheurs…
Toujours cette vile peur
Que ne pouvez-vous peindre
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez crainte
Samedi fut calme
Dans le cache misère
Fleurette bien fière
À la cuisine du faire
N’eut rien à défaire
A Casserole de la palme
De Jean bon Eddy reçut calme
Que ne pouvez-vous cuisiner
Je ne puis écouter
Qu’encor vous m’adoriez
Je n’irai au pont Sully
Faites m’en l’envie
Vous pourriez m’embrasser
D’un dimanche sportif
Au football s’en fut
Blessé, obligé il se du
De rentrer au plus tôt
Il trouva Fleurette allant sans mot
Coucher Sieur Dupont su’lit
Son voisin anobli
Que ne pouvez-vous aimer
Je ne puis le supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Vous ne m’avez compris
Feignant mon bon souhait
Vous n’aurez plus à penser
Sachez comprendre
Ce que l’on vous demande
Sachez apprécier l’offrande
Qui vous est faites
À mal écouter de fait
Vous risquer de perdre la tête
Et ne plus jamais faire la fête.
>>>Eddy à trouver l’amour
Du pont Sully
Chez Fleurette plus de travaux
Ses chagrins ont terrassé
Toutes ses envies
Qui ont tué l »amour vrai
ƒC​