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Chants sauvages

#1
Voix des mares, des lacs, des étangs clapotants,
Ruisseaux et vos murmures,
Vous me parlez autant que le geai sifflotant
Sur un buisson de mûres.

Rivière et ru dansant sur les galets polis,
Quand l’ormeau se balance ;
Montagnes caressées par les grands vents jolis
Sur vous l’aigle s’élance.

Musiciens de talent, de vos harpes de soie
Racontez-moi l’émoi
Qui, du profond des bois, monte le cœur en joie
Depuis cent mille mois.

L’aigu cri du grillon, le cui-cui du pinson
Et le coq de bruyère,
Le froufrou du hibou, ont chacun leur chanson,
Ont chacun leur prière.

La gouttelette d’eau, qui coule, sans arrêt,
Monotone et plaintive
Appelle le corbeau, le col vert du marais,
La merlette et la grive.

Les bruits indéfinis n’auront jamais fini
D’animer la Nature
Avec l’oiseau de nuit qui s’envole du nid
Veiller la Créature.

L’imperceptible accord de quatre petits corps
Serrés dans leur tanière
Contre la mère au corps épuisé et qui dort
Sans faire de manière

Fait que ces sons ne sont que des chansons sans nom
Venues du fond des âges
Berçant le nourrisson qui ne dira pas non
A leurs apprentissages

Et pour les recevoir dans leur subtilité
Il faut savoir se taire
Et tâcher d’entrevoir leur authenticité
Cachée dans leur mystère.

L’homme sage écoutant parvient à discerner
Dans la plus faible brise,
Le message important qui nous est décerné
Dans ces bruits qu’on méprise

Alors qu’ils sont offerts abondamment sur terre
Dans le feu, l’eau, le vent,
En tout temps, au printemps, quand le lépidoptère
Naît au soleil levant.
 

lebroc

Maître Poète
#2
Voix des mares, des lacs, des étangs clapotants,
Ruisseaux et vos murmures,
Vous me parlez autant que le geai sifflotant
Sur un buisson de mûres.

Rivière et ru dansant sur les galets polis,
Quand l’ormeau se balance ;
Montagnes caressées par les grands vents jolis
Sur vous l’aigle s’élance.

Musiciens de talent, de vos harpes de soie
Racontez-moi l’émoi
Qui, du profond des bois, monte le cœur en joie
Depuis cent mille mois.

L’aigu cri du grillon, le cui-cui du pinson
Et le coq de bruyère,
Le froufrou du hibou, ont chacun leur chanson,
Ont chacun leur prière.

La gouttelette d’eau, qui coule, sans arrêt,
Monotone et plaintive
Appelle le corbeau, le col vert du marais,
La merlette et la grive.

Les bruits indéfinis n’auront jamais fini
D’animer la Nature
Avec l’oiseau de nuit qui s’envole du nid
Veiller la Créature.

L’imperceptible accord de quatre petits corps
Serrés dans leur tanière
Contre la mère au corps épuisé et qui dort
Sans faire de manière

Fait que ces sons ne sont que des chansons sans nom
Venues du fond des âges
Berçant le nourrisson qui ne dira pas non
A leurs apprentissages

Et pour les recevoir dans leur subtilité
Il faut savoir se taire
Et tâcher d’entrevoir leur authenticité
Cachée dans leur mystère.

L’homme sage écoutant parvient à discerner
Dans la plus faible brise,
Le message important qui nous est décerné
Dans ces bruits qu’on méprise

Alors qu’ils sont offerts abondamment sur terre
Dans le feu, l’eau, le vent,
En tout temps, au printemps, quand le lépidoptère
Naît au soleil levant.
Des chants sauvages qui annonçaient un superbe poème
Merci de ce très beau moment de lecture
Belle journée
 
#3
Un radieux se pose
et les douze pieds
couvrant les six pieds
font un superbe ensemble
à l'oreille!

Merci à toi pour la beauté
et le charme qui grimpe!
Amitiés, Poly
 
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