Chant d'elle 1 - Qui dira un jour ?
Chant d'elle 4 - Comme une longue Fente couvant sous la Surface
Chant d'elle 5 - L'Effet-Mère
Chant d'elle 6 - 96° Degrees in the Shade
Chant d'elle 7 - Témoignage du Bureau
Kaddish en Caillou
Sur ta tombe je pose
Un petit caillou bleu :
Mes larmes sur le rose
Du marbre malheureux.
Je l’ai pris dans le coffre
Que tu m’avais offert
À ton retour d’Écosse :
Rempli de jolies pierres.
Je me souviens encor
Du lapis-lazuli
Et des autres trésors,
De tous mes gazouillis,
Lorsque j’étais ton roi,
Quand tu étais ma reine :
Nous étions, toi et moi,
Des amoureux sans peine.
Alors mes lèvres chaudes
Se souviennent d’antan ;
De tes baisers en fraude
Dans mon doux cou d’enfant.
Les paumes sur le froid,
Je penche doucement
Mes deux lèvres vers toi
Pour t’embrasser, maman,
Et réciter aussi
Le kaddish un peu fou
De ton tout jeune fils
De ton « Petit Caillou » :
« Ne pleure pas, maman,
De n’avoir pas voulu
Cet être, ton enfant,
Que tu regardes émue.
Tu vois, si je suis là,
Malgré tes attentats,
Malgré ta guérilla
Contre le placenta,
C’est parce que tu sus,
Au jour de ma naissance,
Entrevoir cette issue
Qu’offrait ta descendance.
Les coups et les souffrances
Si nombreux pour dresser
Les jours de ton enfance,
Tu sus les remplacer
Par cet art débridé
De généreux partage
Et d’allant décidé
Laissé en héritage.
Dors ma jolie maman,
Dont j’ignorais les peines.
N’étais-j’ pas important
Que tranchasses tes veines ? »
Aubépin des Ardrets
Chant d'elle 3 - D'autres Femmes soudainSur ta tombe je pose
Un petit caillou bleu :
Mes larmes sur le rose
Du marbre malheureux.
Je l’ai pris dans le coffre
Que tu m’avais offert
À ton retour d’Écosse :
Rempli de jolies pierres.
Je me souviens encor
Du lapis-lazuli
Et des autres trésors,
De tous mes gazouillis,
Lorsque j’étais ton roi,
Quand tu étais ma reine :
Nous étions, toi et moi,
Des amoureux sans peine.
Alors mes lèvres chaudes
Se souviennent d’antan ;
De tes baisers en fraude
Dans mon doux cou d’enfant.
Les paumes sur le froid,
Je penche doucement
Mes deux lèvres vers toi
Pour t’embrasser, maman,
Et réciter aussi
Le kaddish un peu fou
De ton tout jeune fils
De ton « Petit Caillou » :
« Ne pleure pas, maman,
De n’avoir pas voulu
Cet être, ton enfant,
Que tu regardes émue.
Tu vois, si je suis là,
Malgré tes attentats,
Malgré ta guérilla
Contre le placenta,
C’est parce que tu sus,
Au jour de ma naissance,
Entrevoir cette issue
Qu’offrait ta descendance.
Les coups et les souffrances
Si nombreux pour dresser
Les jours de ton enfance,
Tu sus les remplacer
Par cet art débridé
De généreux partage
Et d’allant décidé
Laissé en héritage.
Dors ma jolie maman,
Dont j’ignorais les peines.
N’étais-j’ pas important
Que tranchasses tes veines ? »
Aubépin des Ardrets
Chant d'elle 4 - Comme une longue Fente couvant sous la Surface
Chant d'elle 5 - L'Effet-Mère
Chant d'elle 6 - 96° Degrees in the Shade
Chant d'elle 7 - Témoignage du Bureau
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