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Chambre 317

#1
CHAMBRE 317

Tu es là dans cette chambre
Entouré de tous les tiens
Tu ne supportes plus la souffrance
De tes proches dans le chagrin

Ta Vie a été bien remplie
Tu es dans un foyer uni
Tu as toujours tout assumé
Sur Toi chacun pouvait compter

Tu étais un si bon vivant
Tu n'as jamais compté ton temps
Ta famille était ta fierté
Ton chef- d'œuvre pleinement assumé

Et puis tu es tombé malade
Pas de pleurs ni de jérémiades
Tu avais cette fragilité
Que seuls tes proches connaissaient

Cette peur d'être abandonné
Tu l'as traîné depuis l'enfance
Ton cœur est resté en souffrance
De ce père qui t'a délaissé

Petite silhouette fragile
Maintenue en Vie par des fils
Tu t'es battu, tu as lutté
La Vie ne t'a pas écouté

A l' Aube de cette nouvelle journée
Portée par une plume
Ton âme s'est envolée.
 

rivière

Maître Poète
#2
Bonsoir Mistourêveries,
j'ai adoré votre poésie toute de tristesse et d'espoir malgré tout,
avec à la fin, la mort.
Votre texte met en exergue la beauté d'une existence auréolée
de fragilité, et d'exemplarité.

Bonne soirée.
Amitiés poétiques.
Sophie Rivière