Sur le cristal des lacs, des ruisseaux, des fontaines,
La lumière s'est faite et j'ai vu ses splendeurs,
De brusque embrasement et de torride ardeur
Et, dans l'horizon blême, une brume incertaine.
La cendre du soleil nage sur l'herbe en fleur
Et dans les houx remplis de vieux merles siffleurs.
La lumière descend molle et voluptueuse
En ondulations lentes et majestueuses.
Regarde sur le sable ondoyer la grande ombre,
La Mort d'un long linceul piteusement voilée
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre.
Adieu les jours sereins, et les nuits étoilées !
Nous courons du présent vers le temps à venir.
Demain tant de bonheur sera le souvenir.
La lumière s'est faite et j'ai vu ses splendeurs,
De brusque embrasement et de torride ardeur
Et, dans l'horizon blême, une brume incertaine.
La cendre du soleil nage sur l'herbe en fleur
Et dans les houx remplis de vieux merles siffleurs.
La lumière descend molle et voluptueuse
En ondulations lentes et majestueuses.
Regarde sur le sable ondoyer la grande ombre,
La Mort d'un long linceul piteusement voilée
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre.
Adieu les jours sereins, et les nuits étoilées !
Nous courons du présent vers le temps à venir.
Demain tant de bonheur sera le souvenir.