Ce soir, je vais à la rencontre de ton âme
Ce soir, je vais à la rencontre
de ton âme,
toi qui me bénis du nom d’amie,
toi qui me récitais
hier encore
la neige des aubépines.
Des années durant,
ton prénom résonna
sur l’enclos des mousses
parmi la prée angevine,
là où tu récoltais tous les matins
dans
la huche des bocages,
le péan des oiselets,
et la légende des sureaux.
Je n’ai plus de toi
que l’émail de ton sourire,
je ne possède plus
que les larmes de tes fleurs
qui entonnent
l’harmonie de ta voix,
et le souvenir
de ton toucher féminin
sur le drap des jours.
L’argile de l’ombre
étreint maintenant les Cieux
où le Seigneur t’a rappelée,
les ormes s’appuient
contre
la haie des chemins,
le miel de vie parcourt
les
sentes des vallons,
l’acmé d’une tendresse
apaise
le ressac de tes limbes,
et tu erres maintenant radieuse,
en
la nacre des jardins d’Eden.
Ce soir, je vais à la rencontre
de ton âme,
toi que je bénis du nom d’amie.
Sophie 839
Ce soir, je vais à la rencontre
de ton âme,
toi qui me bénis du nom d’amie,
toi qui me récitais
hier encore
la neige des aubépines.
Des années durant,
ton prénom résonna
sur l’enclos des mousses
parmi la prée angevine,
là où tu récoltais tous les matins
dans
la huche des bocages,
le péan des oiselets,
et la légende des sureaux.
Je n’ai plus de toi
que l’émail de ton sourire,
je ne possède plus
que les larmes de tes fleurs
qui entonnent
l’harmonie de ta voix,
et le souvenir
de ton toucher féminin
sur le drap des jours.
L’argile de l’ombre
étreint maintenant les Cieux
où le Seigneur t’a rappelée,
les ormes s’appuient
contre
la haie des chemins,
le miel de vie parcourt
les
sentes des vallons,
l’acmé d’une tendresse
apaise
le ressac de tes limbes,
et tu erres maintenant radieuse,
en
la nacre des jardins d’Eden.
Ce soir, je vais à la rencontre
de ton âme,
toi que je bénis du nom d’amie.
Sophie 839