Ce matin...
A l'aurore planait l'ombre d'un corbeau.
Annonçait-il pluie où fin de quelqu'un ?
Mon cœur vint à redouter cet importun,
Se mit à battre, espérant que ce fut l'eau.
Tout au fond de moi, un doute subsistait,
Les nuées au ciel semblaient être châteaux
Tirés par le vent, explosaient en faisceaux
Et mon âme attristée, avec eux voyageait...
Mes larmes secrètes montaient à l'assaut,
Pensant à cette amie si chère à mon cœur...
Qu'importe autour de moi cette clameur,
Car à présent, elle dansait tout là-haut...
Ce matin, je n’avais nulle envie, plongée
Tête sous l'oreiller, pour ne pas entendre
Ce qui gelait mon cœur « à pierre fendre »
Avec elle, dans un rêve je me suis réfugiée...
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