Ce matin...
Si loin...
Sans contre & façon ]yseron
A l'aurore planait l'ombre d'un corbeau.
Annonçait-il pluie où fin de quelqu'un ?
Mon cœur vint à redouter cet importun,
Se mit à battre, espérant que ce fut l'eau.
Mais l'aube resplendissait telle un joyau
Et que le triste oiseau prédisait une fin !
Mon sang ce glaça, pensant à quelqu'un,
S’abattit sur moi songe et ombre en fléau.
Tout au fond de moi, un doute subsistait,
Les nuées au ciel semblaient être châteaux
Tirés par le vent, explosaient en faisceaux
Et mon âme attristée, avec eux voyageait...
Dérivant si haut, une douce lumière m'attirait,
De beaux nuages blancs voguaient en bateaux
Dirigés par le chant, si mélodieux des oiseaux
Et mes yeux peinés, en rosée le jour se levait...
Mes larmes secrètes montaient à l'assaut,
Pensant à cette amie si chère à mon cœur...
Qu'importe autour de moi cette clameur,
Car à présent, elle dansait tout là-haut...
Mes souvenirs renaissaient en berceaux,
Nos duos où nous chantions en chœurs...
D'école en chorale au public acclamateur;
Maintenant soliste au cœur en morceaux...
Ce matin, je n’avais nulle envie, plongée
Tête sous l'oreiller, pour ne pas entendre
Ce qui gelait mon cœur « à pierre fendre »
Avec elle, dans un rêve je me suis réfugiée...
Comme une rescapée, je priais d'être sauvée;
T'admirer tel, le phœnix renaissant de cendre
Cette fine poussière de lueur « espoir si tendre »
Toujours avec elle, je ne veux plus me réveiller...
Lyseron & Leo
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