Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

C’était une horrible piquette, à lire sans modération !.

#1
Dans le grand Figeac à une époque très reculée, les gens du pays d’Oc travaillaient sur les coteaux autour de notre belle cité. C’était des braves aux bras noueux et saillants comme les sarments. Cette vigne avait été cultivé par leurs parents bien avant eux. Ils avaient sué toute l’eau de leur corps pour arriver à faire d’un lieu aussi aride et propice à aucune autre culture un havre riche en espalier où mûrissait le grain précieux obtenu en héritage.
C’était donc un devoir de mémoire qu’il fallait absolument perpétuer dans le temps mais aussi dans l’espace où rien n’est gagné d’avance !.
Ils bravèrent ainsi les conditions extrêmes, furent soumis aux pires des catastrophes naturelles, ponctuées par de violents orages aux pics de glace venus du ciel aux blessures tranchantes comme des lames de sabre, suivaient des gelées tardives des brumes épaisses qui venaient lécher les feuilles fragiles en les couvrant de champignons que les têtes pensantes avaient surnommé mildious.
Et comme si cela ne suffisait pas à ce déluge infernal, une maladie venue d’un continent découvert par un Colomb allait décimer comme la peste méthodiquement les plateformes humaines au nectar des dieux.
Aussi les croix pour conjurer un sortilège
aussi terrible fleurirent sur les coteaux, il fallait absolument stopper ce fléau ravageur avant qu’il ne puisse éteindre une à une ce que la terre pouvait produire de plus précieux. Mais rien n’y fit, silencieusement le mal s’approcha des rampes pourtant si inaccessibles, et au grand désespoir des pauvres impuissants ravagea les unes après les autres les souches les plus vigoureuses qui essayaient pourtant de lui résister de toute leur faiblesse, jusqu’à l’instant où la fatalité a abattu le moindre espoir.
Ainsi ont disparu de nos contrées les vieilles souches. Cependant il fallait à tout prix conjurer un sort aussi injuste, éviter de se laisser abattre à son tour et avec toute la force que le désespoir peut engendrer chez l’homme, nos très courageux arrières parents entreprirent de replanter des pieds qu’on leur promettait résistant à toute attaque, et les mettraient à l’abri de ce fléau tueur sans pitié du sang sacré!.
Le courage ne manquait pas au pays, et dans un élan solennel à peine croyable les parcelles comme par enchantement bourgeonnèrent à nouveau aussi vigoureuses qu’avant.
Et rien n’a pu arrêter cette ruée vers cette belle renaissance, la grande guerre elle même n’en est pas venue à bout. Les femmes, les enfants, tous les bras du pays encore disponibles ont œuvré solennellement pour garder en état les sillons exposés au généreux soleil.
Nos valeureux soldats purent ainsi sous un déluge d’obus ont un lien étroit grâce à la puissance du liquide divin qui réchauffait leur âme avant que leur corps meurtri ne se refroidisse cruellement!.
Ainsi ont survécu les vignobles de générations en générations jusqu’au jour où pour des raisons si bien décrites par le grand poète Jean Ferrat les bras manquèrent à son entretien.
Aussi lentement que nos coteaux avaient vu naître les cépages, la rapidité avec laquelle ils ont disparu sous d’épaisses broussailles fut saisissante.
Les vieux eurent du mal à concevoir cet état de fait, mais hélas rien ne put arrêter ce déclin comparable au phylloxera dans une forme encore plus cruelle à comprendre et surtout à accepter par les anciens.
Décidément s’ils revenaient ils n’en reviendraient pas!.

La montagne Jean Ferrat :


Je vous livre le brouillon de ce que je viens d’écrire d’un trait comme d’habitude, j’apporterai quelques modifications à cet écrit plus tard.
Merci 283B4950-F39C-42CA-8421-20B467D1EE19.png 283B4950-F39C-42CA-8421-20B467D1EE19.png F701B46D-1DE9-4AEE-B583-C0FF79783FBA.png CD0C00C4-7D7F-45F6-8432-1E354C55D6D1.png 42EEFBCA-4C1B-4D7A-BAFB-B3BADED6047D.png
 
Dernière édition:

Polymnie2

Maître Poète
#2
Une vigne des plus sensibles laisse les hommes
assoiffés de beauté, de force et de courage
pour soulager ce qui est à sauver!
Une exemple incroyable, d'amitiés, de services
et de savoir!
Mais les hommes deviennent rare, l'âge est là
et les fils peut-être, ne sont plus là pour la chaîne
qu'il faudrait repeupler!

Un magnifique récit
aux parfums des plus délicats
du début à la fin!

Merci aussi pour Jean Férat!

Avec mes amitiés, bises, Poly!
 
#4
Une vigne des plus sensibles laisse les hommes
assoiffés de beauté, de force et de courage
pour soulager ce qui est à sauver!
Une exemple incroyable, d'amitiés, de services
et de savoir!
Mais les hommes deviennent rare, l'âge est là
et les fils peut-être, ne sont plus là pour la chaîne
qu'il faudrait repeupler!

Un magnifique récit
aux parfums des plus délicats
du début à la fin!

Merci aussi pour Jean Férat!

Avec mes amitiés, bises, Poly!
L’homme attaché à sa vigne comme si elle était un membre de sa famille, n’est-elle pas source de vie sacrée?.
Merci chère Poly pour tes ressentis toujours aussi pertinents.
Et pour tes compliments qui me touchent toujours autant.
Je t’embrasse mémoire de créa !.
Momo
MLCCACTP
 

Polymnie2

Maître Poète
#6
L’homme attaché à sa vigne comme si elle était un membre de sa famille, n’est-elle pas source de vie sacrée?.
Merci chère Poly pour tes ressentis toujours aussi pertinents.
Et pour tes compliments qui me touchent toujours autant.
Je t’embrasse mémoire de créa !.
Momo
MLCCACTP
Combien la valeur guerrrière prend le dessus
devient l'outil majeur!
Enlève le site de ta vie, tu comprendras
la tristesse de l'Âme tel a été ressenti
Jepoème en 2015! on m'arrachait un bras
avec l'âme dedans!
Heureusement j'ai été comblée ensuite
sans jamais revenir en arrière!

Avec mes amitiés, bises, poly
 
Dernière édition:
#7
Combien la valeur guerrrière prend le dessus
devient l'outil majeur!
Enlève le site de ta vie, tu comprendras
la tristesse de l'Âme tel a été ressenti
Jepoème en 2015! on m'arrachait un bras
avec l'âme dedans!
Heureusement j'ai été comblée ensuite
sans jamais revenir en arrière!

Avec mes amitiés, bises, poly
J’ai connu chère Poly cette séparation, elle a duré le temps d’une grossesse, je fais parti de ceux qui ont connu des séparations bien plus tragiques à une période de la vie!.
Image un enfant placé dans une cave, battu, et affamé au milieu des cafards des poux, des rats, enfin toute la vermine du monde, sans hygiène et déraciné de sa terre natale…
Je ne connais pas je poème, mais ce que je peux te dire chère Poly c’est que le monde virtuel dans lequel on navigue, n’a que très peu d’importance, il est fait d’entités sans identité, et il ne faut en aucun cas le mettre au niveau de l’entourage réel, qui nous anime!.
Bonne journée
Je t’embrasse affectueusement.
Momo
MLCCACTP
 
#8
J’ai connu chère Poly cette séparation, elle a duré le temps d’une grossesse, je fais parti de ceux qui ont connu des séparations bien plus tragiques à une période de la vie!.
Image un enfant placé dans une cave, battu, et affamé au milieu des cafards des poux, des rats, enfin toute la vermine du monde, sans hygiène et déraciné de sa terre natale…
Je ne connais pas je poème, mais ce que je peux te dire chère Poly c’est que le monde virtuel dans lequel on navigue, n’a que très peu d’importance, il est fait d’entités sans identité, et il ne faut en aucun cas le mettre au niveau de l’entourage réel, qui nous anime!.
Bonne journée
Je t’embrasse affectueusement.
Momo
MLCCACTP
Bonjour mon Arthur, j'ai une attirance particulière pour la vigne, j'aime la nature, et je me suis régalée à te lire, il y a dans le tanin de tes vers, un peu de tes doigts et tant d'émoi, le plaisir vendangeur qui pétille à ma bouche de Femme enfant, qui n'aura jamais l'âge de la maturité, mon Poète , je suis heureuse de t'avoir croisé, dans le monde des entités, tu m'es apparu , Fanfan la Tulipe, d'Artagnan, Zorro de la Vega , Espiègle et pur , comme dans les contes de fée, libre et loyal comme moi.

Je suis heureuse de te connaître, belle journée à Toi et à Poly

Je vous embrasse

Paule
 
#9
Bonjour mon Arthur, j'ai une attirance particulière pour la vigne, j'aime la nature, et je me suis régalée à te lire, il y a dans le tanin de tes vers, un peu de tes doigts et tant d'émoi, le plaisir vendangeur qui pétille à ma bouche de Femme enfant, qui n'aura jamais l'âge de la maturité, mon Poète , je suis heureuse de t'avoir croisé, dans le monde des entités, tu m'es apparu , Fanfan la Tulipe, d'Artagnan, Zorro de la Vega , Espiègle et pur , comme dans les contes de fée, libre et loyal comme moi.

Je suis heureuse de te connaître, belle journée à Toi et à Poly

Je vous embrasse

Paule
Les rencontres ne naissent pas toutes du hasard, on croise les plumes, parfois le fer aux lances affûtées, on se doit de survivre à toutes les attaques, justifiées ou non.
Il faut avoir cette capacité gauloise dans le combat, et éviter que le ciel nous tombe sur la tête par Toutatis!. Sourires
Bonne journée min enfant.
Je t’embrasse affectueusement dans le cou, ainsi je fais coup double !.
Momo
 
#12
j'adore ton écriture tes images et ta sensibilité mais tu toujours un peu de côté
comme moi l'esprit de notre pays ne serait-il pas assez bourgeois ?
oubien avons-nous des têtes de gaulois ordinaires
pour moi tu es un superbe écrivain plein d'esprit
et de te voir si jeune comme je le fus me rend triste
la vie est si vite passée banalement quoique nous ayons gardé notre simplicité solitude silence
émerveillement et le mépris des hautes gens
Je t'embrasse allons dans les vignes du Seigneur quérir notre mildiou avec un a .