L’histoire est remplie
De femmes au cœur brisé
De fragiles fleurs trahies
Abandonnées par l’être aimé
De par le monde l’écho de leur histoire résonne encore et toujours
Attendant patiemment l’oreille d’un conteur
Qui au delà d’un détour
Saurait écouter le récit de leurs malheurs.
Dans les forges d’Olciné
Une femme de talent
Maîtresse dans l’art de forger les épées
Fût séduite par un cruel manant
De l’amour il lui fit miroiter l’éclat
A elle qui n’avait jamais connu que la caresse de l’acier
Puis lassé du jeu il l’abandonna
La laissant seul et désespérée
Brisée par l’amour
Dégoûtée par la vie
Elle se jeta dans le plus grand des fours
Pour échapper à l’étreinte d’une douleur infinie
On dit que la lame qui sortit de la fournaise
Par l’esprit de la défunte était hantée
Et que les hommes qui prétendirent la manier à leur aise
Succombèrent à son froid baiser.
Quand un cœur est brisé
Dieux et démons se disputent les morceaux
Laissez moi vous conter
Un récit où l’enfer resta penaud.
C’est dans un petit village aujourd’hui disparu
Que le cœur d’une jeune femme fût conquis
Par un jeune seigneur corrompu
Par son orgueilleuse suprématie
Il la séduit et promis le mariage
Mais quand vint le jour des noces
Il l’abandonna seule dans son bel équipage
Au profit d’une comtesse et de son beau carrosse
Des larmes coulent telles un collier de perles cristallines
Un cœur est déchiré par l’immonde traîtrise
Et aussitôt retentit la sinistre comptine
Des démons et de leur convoitise
Alors une puissante voix emplit l’atmosphère
Venant de partout et de nulle part
« si tel est ton choix de l’enfer tu peux devenir la messagère
Mais sache que tu peux me rejoindre et échapper à ces éternels charognards »
Peut-être est-ce l’effroi qui conduit ses pas
Ou alors le désir de survivre à son cœur brisé
Quoi qu’il en soit c’est la voix qu’elle écouta
Et elle s’élança dans une course effrénée
Durant trois jours elle ne cessa de courir
Ignorant où ses pieds la portaient
Sentant dans son dos les sourires et les rires
Des démons traquant leur proie effrayée
Puis elle arriva en une mystérieuse forêt
Refuge de branches et de feuilles
Irradiant d’une puissance sacrée
Foudroyant les démons osant se présenter à son seuil
Entre les géants d’écorce
Se dressait une silhouette emprunte de magie
Embaumant l’air d’une paisible force
Nourrissant la terre d’une sublime énergie
Sous les branches entrelacées
De nouveaux la voi retentit
Murmure éthéré
Qui danse dans les airs puis s’évanouit
« Ton cœur est brisé,
Méphisto t’a choisie pour messagère,
Deviens celui de la forêt,
Et échappe aux griffes de l’enfer. »
Il est dit qu’elle accepta
Qu’elle devint l’arbre cœur
Que la fureur du diable explosa
Et que ses démons endurèrent mille douleurs.
Ainsi fut joué le vieux cornu
Ainsi fut sauvée sa proie
Et même si ce n’est qu’une parmi des milliers d’âmes corrompues
C’en est une qui ne rejoindra pas les légions de l’effroi
Vous me direz que les hommes sont la cause de tous les maux
La cause des peines et des déboires
Je vous dirais bien que c’est faux
Mais ceci est une autre histoire
De femmes au cœur brisé
De fragiles fleurs trahies
Abandonnées par l’être aimé
De par le monde l’écho de leur histoire résonne encore et toujours
Attendant patiemment l’oreille d’un conteur
Qui au delà d’un détour
Saurait écouter le récit de leurs malheurs.
Dans les forges d’Olciné
Une femme de talent
Maîtresse dans l’art de forger les épées
Fût séduite par un cruel manant
De l’amour il lui fit miroiter l’éclat
A elle qui n’avait jamais connu que la caresse de l’acier
Puis lassé du jeu il l’abandonna
La laissant seul et désespérée
Brisée par l’amour
Dégoûtée par la vie
Elle se jeta dans le plus grand des fours
Pour échapper à l’étreinte d’une douleur infinie
On dit que la lame qui sortit de la fournaise
Par l’esprit de la défunte était hantée
Et que les hommes qui prétendirent la manier à leur aise
Succombèrent à son froid baiser.
Quand un cœur est brisé
Dieux et démons se disputent les morceaux
Laissez moi vous conter
Un récit où l’enfer resta penaud.
C’est dans un petit village aujourd’hui disparu
Que le cœur d’une jeune femme fût conquis
Par un jeune seigneur corrompu
Par son orgueilleuse suprématie
Il la séduit et promis le mariage
Mais quand vint le jour des noces
Il l’abandonna seule dans son bel équipage
Au profit d’une comtesse et de son beau carrosse
Des larmes coulent telles un collier de perles cristallines
Un cœur est déchiré par l’immonde traîtrise
Et aussitôt retentit la sinistre comptine
Des démons et de leur convoitise
Alors une puissante voix emplit l’atmosphère
Venant de partout et de nulle part
« si tel est ton choix de l’enfer tu peux devenir la messagère
Mais sache que tu peux me rejoindre et échapper à ces éternels charognards »
Peut-être est-ce l’effroi qui conduit ses pas
Ou alors le désir de survivre à son cœur brisé
Quoi qu’il en soit c’est la voix qu’elle écouta
Et elle s’élança dans une course effrénée
Durant trois jours elle ne cessa de courir
Ignorant où ses pieds la portaient
Sentant dans son dos les sourires et les rires
Des démons traquant leur proie effrayée
Puis elle arriva en une mystérieuse forêt
Refuge de branches et de feuilles
Irradiant d’une puissance sacrée
Foudroyant les démons osant se présenter à son seuil
Entre les géants d’écorce
Se dressait une silhouette emprunte de magie
Embaumant l’air d’une paisible force
Nourrissant la terre d’une sublime énergie
Sous les branches entrelacées
De nouveaux la voi retentit
Murmure éthéré
Qui danse dans les airs puis s’évanouit
« Ton cœur est brisé,
Méphisto t’a choisie pour messagère,
Deviens celui de la forêt,
Et échappe aux griffes de l’enfer. »
Il est dit qu’elle accepta
Qu’elle devint l’arbre cœur
Que la fureur du diable explosa
Et que ses démons endurèrent mille douleurs.
Ainsi fut joué le vieux cornu
Ainsi fut sauvée sa proie
Et même si ce n’est qu’une parmi des milliers d’âmes corrompues
C’en est une qui ne rejoindra pas les légions de l’effroi
Vous me direz que les hommes sont la cause de tous les maux
La cause des peines et des déboires
Je vous dirais bien que c’est faux
Mais ceci est une autre histoire