Cœur providentiel
Dans la mouvante brume il fait briller le ciel
Quand la verdure sème un champ de pâquerettes
Dame Nature veille en l’existentiel
D’une ondée annonçant la valse des mouettes
Tout de douceur l’écume atteint le bord de miel.
Puis l’océan retient le flot des amourettes,
La vague pure étend l’effort inertiel
J’imagine le soir tel autan sous les couettes
Un grand destin sombrant, est artificiel
Sauf que l’île entourée aime les voix secrètes.
Même si je ne pars aux cieux, l’essentiel,
Pour souligner l’instant nos amours bien discrètes.
Ton corps vaillant se fait cœur providentiel.
Maria-Dolores
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(A) (BABA) (B) ; (ABAB) (BA) (B)
Sur deux rimes