Des quatrains pour courtiser et séduire ma Voisine.
Ah oui... Une méridienne, c'est un genre de canapé, de divan.
Vous ai-je dit que ma Voisine
Va à la Messe le dimanche ?
Puis, chez le pâtissier, coquine,
Elle s'offre une Dame Blanche.
Toujours, quand elle se confesse,
Elle avoue les péchés véniels,
Mais cache ceux (Oh ! La traîtresse !)
Qui l'envoient au Septième Ciel.
Dans la maison où elle habite,
Sa terrasse jouxte la mienne.
Les soirs d'été, elle m'invite
A partager sa méridienne.
Dans le noir, nous nous échangeons
Propos tendres et émouvants.
Elle est princesse en son donjon,
Je suis son chevalier servant.
De nos terrasses, l'on peut voir
Des vignes douces et rebelles
Qui donnent un vin qu'on peut boire
Avant de faire bagatelle.
Ma Voisine boit au goulot,
En longues gorgées prometteuses.
Et souriante, les yeux clos,
Me tend la bouteille précieuse.
"Buvez, Voisin !". "Certes, Madame,
Vous venez d'y poser vos lèvres.
En buvant, c'est toute votre Âme
Dont je ressens déjà la fièvre !"
"Ah ! Redonnez-moi la bouteille,
Voisin ! Quelle chaleur intense...
Ce nectar en moi fait merveille.
Mais c'est donc par inadvertance
Que vos mains caressent mes hanches,
Et que, partout sur mon corsage,
Délicates, en avalanche,
Vos lèvres... Voisin ! Est-ce sage ?"
"Votre méridienne est discrète.
C'est notre amie, notre complice.
Voisine, nos deux corps en fête
Vont s'y blottir !" "Oh, quel délice,
Vos doigts dessus ma mottelette !
Voisin chéri, vous m'avez mise
En tenue d'Eve et je suis prête.
Ôtez pantalon et chemise
Afin que nous... Ciel, je défaille
Devant votre extrême vigueur !
Hardi, Voisin ! Livrez bataille,
Je me rends, vous êtes vainqueur !".
Edouard Huckendubler (Voisin entreprenant)
Bon... Alors, pour l'extrême vigueur, on va dire que la Poésie autorise certaines exagérations !
Ah oui... Une méridienne, c'est un genre de canapé, de divan.
Vous ai-je dit que ma Voisine
Va à la Messe le dimanche ?
Puis, chez le pâtissier, coquine,
Elle s'offre une Dame Blanche.
Toujours, quand elle se confesse,
Elle avoue les péchés véniels,
Mais cache ceux (Oh ! La traîtresse !)
Qui l'envoient au Septième Ciel.
Dans la maison où elle habite,
Sa terrasse jouxte la mienne.
Les soirs d'été, elle m'invite
A partager sa méridienne.
Dans le noir, nous nous échangeons
Propos tendres et émouvants.
Elle est princesse en son donjon,
Je suis son chevalier servant.
De nos terrasses, l'on peut voir
Des vignes douces et rebelles
Qui donnent un vin qu'on peut boire
Avant de faire bagatelle.
Ma Voisine boit au goulot,
En longues gorgées prometteuses.
Et souriante, les yeux clos,
Me tend la bouteille précieuse.
"Buvez, Voisin !". "Certes, Madame,
Vous venez d'y poser vos lèvres.
En buvant, c'est toute votre Âme
Dont je ressens déjà la fièvre !"
"Ah ! Redonnez-moi la bouteille,
Voisin ! Quelle chaleur intense...
Ce nectar en moi fait merveille.
Mais c'est donc par inadvertance
Que vos mains caressent mes hanches,
Et que, partout sur mon corsage,
Délicates, en avalanche,
Vos lèvres... Voisin ! Est-ce sage ?"
"Votre méridienne est discrète.
C'est notre amie, notre complice.
Voisine, nos deux corps en fête
Vont s'y blottir !" "Oh, quel délice,
Vos doigts dessus ma mottelette !
Voisin chéri, vous m'avez mise
En tenue d'Eve et je suis prête.
Ôtez pantalon et chemise
Afin que nous... Ciel, je défaille
Devant votre extrême vigueur !
Hardi, Voisin ! Livrez bataille,
Je me rends, vous êtes vainqueur !".
Edouard Huckendubler (Voisin entreprenant)
Bon... Alors, pour l'extrême vigueur, on va dire que la Poésie autorise certaines exagérations !