Texte revisite pour l'Edition
Voyez le haut rocher au promontoire austere,
Le sentier rocailleux ou s'usent les souliers,
Les secrets y sont doux ,legers comme un mystere,
Au coeur silencieux des verdoyants halliers.
Ici vous apprendrez et votre rustique science,
Celle de la Natute aux equitables lois,
Absorbez chaque jour et pour votre recompense,
Souvent un sain bonheur, la fatigue parfois.
C'est le bonsoir du merle en gracieux ramages,
Et puis le rucher ou rentrent abeilles et bourdons,
Pour se reposer la nuit des journaliers ouvrages,
De meme que la faune des bois des frais cantons.
Voici le lumignon de la premiere etoile,
Que jadis suivaient les Rois et les Bergers,
Une brune du soir vous enveloppe d'un voile,
Sur les vals et vallees , rugueux et bocagers.
Votre ame se detendra aux ultimes lumieres,
Et vous deviendrez riches avec peu de besoin,
Le silence des champs, sur vos heures buissionneres,
Et vous respirerez la paix, dans l'odeur des sainfoins .
Voyez le haut rocher au promontoire austere,
Le sentier rocailleux ou s'usent les souliers,
Les secrets y sont doux ,legers comme un mystere,
Au coeur silencieux des verdoyants halliers.
Ici vous apprendrez et votre rustique science,
Celle de la Natute aux equitables lois,
Absorbez chaque jour et pour votre recompense,
Souvent un sain bonheur, la fatigue parfois.
C'est le bonsoir du merle en gracieux ramages,
Et puis le rucher ou rentrent abeilles et bourdons,
Pour se reposer la nuit des journaliers ouvrages,
De meme que la faune des bois des frais cantons.
Voici le lumignon de la premiere etoile,
Que jadis suivaient les Rois et les Bergers,
Une brune du soir vous enveloppe d'un voile,
Sur les vals et vallees , rugueux et bocagers.
Votre ame se detendra aux ultimes lumieres,
Et vous deviendrez riches avec peu de besoin,
Le silence des champs, sur vos heures buissionneres,
Et vous respirerez la paix, dans l'odeur des sainfoins .