La lisière du bois trace les limites
D'un conflit perpétuel et permanent
Entre les fantasmes et les mythes
Et le réel du dogme dominant.
Onirique est la vision mystérieuse
Pour l'homme qui, hors des sentiers s'aventure
De la grâce d'une forme silencieuse
Dont la beauté à jamais perdure.
Au détour d'une rivière qui chante
Il admire son reflet dans l'eau glacée
Qui l'attire et tout entier l'enchante
"_Cours vite la retrouver et l'enlacer!".
Son âme est le siège d'étranges paroles,
Résonnant comme le son de la harpe
Et le choeur des légendes folles
Le couronne alors d'or et d'écharpes.
Il aperçoit au loin, au crépuscule
Les gouttelettes d'or déposées par la rosée
Parant les ailes de celle qui hulule
Là où le manteau de nuit s'est posé.
Soudain, les sens de l'homme curieux
Le poussent aux portes du royaume des fées
Derrière la mousse fraîche du chêne impérieux
"_Oublie tes peurs, de l'air sens les bouffées!".
Il approche enfin du val sans retour,
Où il croit voir la triste apparition
Du tonnerre qui annoncera un jour
Des mythes et légendes, la disparition.
Mais ce n'est que le furtif voleur,
Eternel vagabond des sombres sentiers.
Du courage, il reconnaît la valeur;
De son regard froid, juge l'étranger.
Lors, son feulement perçant, d'entre les morts
Réveille le royaume sylvestre endormi
Qui avait feint son sommeil, non à tort
Pour que ne le surprennent ses ennemis.
Il est conduit par des loutres d'argent
En une clairière pure et isolée
Où l'attendent ses chers défunts parents
Qui reposent sous les feuilles, leur mausolée.
Au delà du temps, il voit un pommier
Qui s'étend, roi sur Terre et dans les cieux
Comme l'aigle déploie ses ailes, grand carnacier
Déjà s'incline dans un silence pieux.
Des branches découvertes tombe le fruit
Gracile ingrédient de breuvages anciens
Secrets des sages paroles de la nuit
Audibles au seul honorable gardien.
Car digne il n'est pas, de goûter la pomme
Si imprudent ! N'entend plus les paroles!
De son illusion s'éveille l'homme
Qui, se laisse couler dans l'eau frivolle.
D'un conflit perpétuel et permanent
Entre les fantasmes et les mythes
Et le réel du dogme dominant.
Onirique est la vision mystérieuse
Pour l'homme qui, hors des sentiers s'aventure
De la grâce d'une forme silencieuse
Dont la beauté à jamais perdure.
Au détour d'une rivière qui chante
Il admire son reflet dans l'eau glacée
Qui l'attire et tout entier l'enchante
"_Cours vite la retrouver et l'enlacer!".
Son âme est le siège d'étranges paroles,
Résonnant comme le son de la harpe
Et le choeur des légendes folles
Le couronne alors d'or et d'écharpes.
Il aperçoit au loin, au crépuscule
Les gouttelettes d'or déposées par la rosée
Parant les ailes de celle qui hulule
Là où le manteau de nuit s'est posé.
Soudain, les sens de l'homme curieux
Le poussent aux portes du royaume des fées
Derrière la mousse fraîche du chêne impérieux
"_Oublie tes peurs, de l'air sens les bouffées!".
Il approche enfin du val sans retour,
Où il croit voir la triste apparition
Du tonnerre qui annoncera un jour
Des mythes et légendes, la disparition.
Mais ce n'est que le furtif voleur,
Eternel vagabond des sombres sentiers.
Du courage, il reconnaît la valeur;
De son regard froid, juge l'étranger.
Lors, son feulement perçant, d'entre les morts
Réveille le royaume sylvestre endormi
Qui avait feint son sommeil, non à tort
Pour que ne le surprennent ses ennemis.
Il est conduit par des loutres d'argent
En une clairière pure et isolée
Où l'attendent ses chers défunts parents
Qui reposent sous les feuilles, leur mausolée.
Au delà du temps, il voit un pommier
Qui s'étend, roi sur Terre et dans les cieux
Comme l'aigle déploie ses ailes, grand carnacier
Déjà s'incline dans un silence pieux.
Des branches découvertes tombe le fruit
Gracile ingrédient de breuvages anciens
Secrets des sages paroles de la nuit
Audibles au seul honorable gardien.
Car digne il n'est pas, de goûter la pomme
Si imprudent ! N'entend plus les paroles!
De son illusion s'éveille l'homme
Qui, se laisse couler dans l'eau frivolle.