Boussole parcellaire
Dans le ciel étiolé de mes renoncements,
J’ai découpé les heures passées sans voir la lune,
J’ai établi la somme de tous mes errements,
Et j’ai trouvé les failles pour en tirer les lignes.
Astronome de mes irrégularités,
Ainsi que métronome de tous mes contretemps,
J’ai dressé cette carte de mes aspérités,
Et je te la confie : un souvenir d’antan.
Prends en soin, je t’en prie, comme d’une nostalgie,
Conserve-la comme un relief sous la mémoire,
Une brume effacée tout au fond d’un tiroir.
Lumière balbutiante d’une vieille bougie,
Zébrée de fulgurances, clairsemée de repères :
Tu y verras l’essence de nos vies fragmentaires.
Aubépin des Ardrets
Dans le ciel étiolé de mes renoncements,
J’ai découpé les heures passées sans voir la lune,
J’ai établi la somme de tous mes errements,
Et j’ai trouvé les failles pour en tirer les lignes.
Astronome de mes irrégularités,
Ainsi que métronome de tous mes contretemps,
J’ai dressé cette carte de mes aspérités,
Et je te la confie : un souvenir d’antan.
Prends en soin, je t’en prie, comme d’une nostalgie,
Conserve-la comme un relief sous la mémoire,
Une brume effacée tout au fond d’un tiroir.
Lumière balbutiante d’une vieille bougie,
Zébrée de fulgurances, clairsemée de repères :
Tu y verras l’essence de nos vies fragmentaires.
Aubépin des Ardrets