Combien de fois
Sur l’herbe grasse
Je me suis allongé
Comme un gamin
Frôlant de mes yeux,
le ciel,
Où ses cheveux éclaircis
Laissaient de longs
et chauds rayons
Peigner ses boucles vaporeuses
En bon coursier
Je pédalais
Talonnant
L’élan des géants
Espérant les vanner
Pour qu’épuisés
Ils tombent à mes pieds
Comme une offrande céleste
Sous l’ombre d’un chêne
Je m’évertuais à les nommer
Sans grand savoir
Mais d’un amour fraternel
Ces croquis azurés
Bordaient mon sommeil
Chaque soir, je m’élevais
Sur le grand toit du monde
Sur l’herbe grasse
Je me suis allongé
Comme un gamin
Frôlant de mes yeux,
le ciel,
Où ses cheveux éclaircis
Laissaient de longs
et chauds rayons
Peigner ses boucles vaporeuses
En bon coursier
Je pédalais
Talonnant
L’élan des géants
Espérant les vanner
Pour qu’épuisés
Ils tombent à mes pieds
Comme une offrande céleste
Sous l’ombre d’un chêne
Je m’évertuais à les nommer
Sans grand savoir
Mais d’un amour fraternel
Ces croquis azurés
Bordaient mon sommeil
Chaque soir, je m’élevais
Sur le grand toit du monde