J’ai écris un texte que personne n’a encore lu Comme dessiné une fresque que personne n’a jamais vu J’ai mis toute ma force dans mes mots, un zeste d’euphorie Avec une légère singularité, qui entrevoit de la fantaisie. Ce texte est sur une feuille, blanc sur blanc, Et espère sagement gagner mes mots, en attendant, La voie est sans issu, je me retrouve seul et perd patience Je retarde, je réfléchis, je conjugue un suspens. Ses formes sont spirituelles, il a des aspects rêveurs Mon encre s’épuise et mon inspiration me laisse songeur. Me voici seul : je pousse un cri dans un trouble immense Je bavarde, je m’enrichi, je me retrouve sans défense. Le fond a des allures de printemps, un ton automnal Des airs orangés, il fait mine de sortir de la normal. Il révèle des émotions, de bonheur de préférence Je regarde, je faiblis, je dévoile mon innocence. La trame est romanesque, il dandine posément Se revêt presque sur la toile, il pose parfaitement Il s’élance, se balance, comme un signe d’appartenance Là je m’attarde, et j’apprécie son élégance.