Merci, glycine, oui, le temps passe si vite (entre votre commentaire et ma tardive réponse, Coolio, le chanteur qui interprétait
Gangsta's paradise, est décédé et la campagne de crowdfunding d'Audrey Deroze, alias Aude Doiderose, la deuxième plume du duo
Black Bunkœur, touche bientôt à sa fin (le 10 octobre) - si elle réussit son pari, vous devriez, comme tout comme moi, ai-je vu sur un autre site, être l'heureuse destinataire d'un exemplaire dédicacé de son recueil - petit aparté au sujet de la Doiderose : elle a été récemment
interviewée par l'auteur Frédéric Ernotte sur la chaîne de celui-ci ; l'image n'est pas bonne, mais le propos intéressant ;-)
Oui, bêta-lecteur, j'ai appris ce mot récemment : j'ai d'abord cru à une insulte avant de comprendre qu'il s'agissait d'un terme qualifiant les personnes lisant un écrit, roman, recueil de poèmes (comme votre fils - mais, ce recueil, vous l'avez publié ? Où cela ?) avant leur publication afin d'interagir avec l'auteur et pointer les éventuels points problématiques de son ouvrage.
Pour l'effervescence de l'écriture à plusieurs mains, hormis de très nombreuses traductions où l'ambition littéraire s'éclipse presque toujours derrière la valeur informative et factuelle des textes traduits, j'ai très peu fait de duos : 2 avec la Doiderose (qui en a, elle, écrit de très nombreux avec de multiples plumes), et un commencé avec Iboujo, qui n'a toutefois jamais abouti...
Je comprends votre sourire à la mention de "Télé 7 Jeux" comme source de l'anecdote relative à Rabelais : la culture est partout, y compris celle du XVIème siècle et de l'ancien français de Rabelais (dont je préfère toutefois lire directement les ouvrages ;-), et, chaque fois qu'elle se présente, il faut s'en emparer ;-)
De l'audace, j'en peux avoir une bonne dose : lorsque je sens battre mon cœur plus vite qu'à l'accoutumée, que l'enthousiasme et la passion toujours tapis en quelque repli de nos vies s'éveillent subitement, je sais alors que le jeu en vaut la chandelle et qu'il faut être inventif, sautillant, fonceur. Si, en revanche, l'objectif me rend neurasthénique, mon niveau d'audace fond comme neige au soleil ;-) Bref, je suis probablement comme tout un chacun : j'ai l'audace sélective. Ma boussole est alors cette phrase de Vincent Van Gogh écrite à son frère Théo et découverte lorsque j'avais 15/16 ans :
"Je prétends que l'enthousiasme calcule parfois mieux que les calculateurs eux-mêmes"
Pour l'imagination, ma boussole réside dans deux phrases découvertes dans ma vingtaine.
La première, dans un livre pourtant peu propice à l'imagination :
L'Univers concentrationnaire, de David Rousset :
"Les hommes normaux ne savent pas que tout est possible"...
La seconde, dans
Cahier d'un retour au pays natal, d'Aimé Césaire :
"J'habite une blessure sacrée" ; j'avais alors trouvé incroyable qu'on puisse habiter une blessure sacrée, pourtant, c'est bien ce qui était écrit...
Je vous remercie, glycine, pour ces échanges ;-)