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Ballade* dans le closeau*

iboujo

Maître Poète
#1
Les fleurs du closeau regardent avec mepris,
Du haut de leur grandeur ,les plantes potageres,
Ornant sans le savoir un coin bien a l'abri,
Ou nous aimons le soir tombant,flaner,sentir la terre.

Les unes font admirer leurs immenses corolles ,
Les autres dans le calme exhaltent leurs odeurs,
Nous regardons tous pousser les herbes folles,
Ou l'anarchie regnant,surgissent des splendeurs.

Les Roses, c'est vrai ,sont Reines des jardins,
Mais quelle Poesie dans le coeur une ronde ,
Paraissant au soleil,dans le clair du matin,
Elles offrent a nos yeux leurs grandes feuilles blondes.

Nous ne changerions pas pour un bouquet race,
Les feuilles bien froissees des Pieds -d'alouette,
Et nous serons toujours l'Avocat des Pensees,
Et des fleurs de Fenouil ,du thym ,de la Sariette,

Jardins de mon Nord ! Resine de Houblon*
Cistes,*
Rivalisant pour nous de parfums ,de douceurs,
Nous vous aimons,et lasses de Vie futuriste,
L'on s'en vient respirer votre ame en sa fraicheur.



* ballade
dans le sens d'une Ode
* closeau
jardin
* resine odorante du Houblon
* ciste
Sauge


Je dedie ce texte a une amie
qui adore son jardin
malgre les efforts permanents qui lui demande

Je l'embrasse tout fort

Elle se reconnaitra






A toutes et tous qui aiment
ce qu'offre la terre en toutes saisons
 

Polymnie2

Maître Poète
#14
Quel beau jardin aux secrets délivrés!
Et quand il est, de regards, animé
il devient parfums printaniers!
Et tremble la sève,
et le sucre est ailleurs pour ciseler notre été !

Une âme tailleur de pensées t'a écoutée
ch'ti mi ! ch'ti mi ! J'ai intindu inne vaque
braire D'eul'salat des tomates
Elle a le même jardin que toi
avec ses herbes parfumées sentant le bien-être
du bon vouloir être admirées,
elle prend la patience de les cueillir
et les mouliner sur les fromages,
un délice en fin de repas.
Le jardin est à table, pendant que les
fleurs s'ouvrent en calice, une mélodie
des airs d'antan s'élève parcourant
les closeaux

J'aime ton poème en plein délire
de joie devant l'orfèvre qui veille
la splendeur, s'élève et grandit!
Mon jardin est naturel, a ses coins
sauvages où la main ne s'arrête
mais l'âme vers eux reste en alerte!

Merci gramint chère Amie,
j'apprends le patois, mais le moi
avec un'n baiss
Ma jojo, qui t'embrasse aussi fort,
Poly, ce 12 juin 2018