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Avoir l'envie d'aimer

#1
Regardant le soleil se lever
Sur le sourire de tes lèvres ;

Laissant le voile de tes baisers
Soufflant doucement sur tes dentelles ;

Je brûlerai lentement
Progressivement le long de ta peau.

Sous la clémence de tes caresses
Me consumant dans les ténèbres de tes flammes ;

Dévorant, arrachant les étreintes de tes douceurs,
Aimant l’amour encore et toujours ;

Dans les cris de l’aurore,
Dans les hymnes de tes nuits ;

Sous les rivages en flots
De l’astre de tes nuages.

Charmant les heures de tes voluptés,
L’âme en fleur ne pouvant mourir ;

Le front brûlant de rêves,
Unissant chaque jour à la croissance de l’amour,

Où chantent les fontaines et les anges
Le cœur en fleur ;

Laissant les canons muets
Sous la lyre d’un poète ;

Les bourgeons verts
Sur les vagues auréoles ;

Dispersant les roses
Du printemps dans le temple de ton palais ;

Armé de tes lèvres
Où danse lentement la douceur de tes mains ;

Sous l’avalanche de ton parfum
Absorbant sans bruit les vers de tous mes songes ;

Dans le miroir de ton regard,
Où coule l’eau vive d’une chanson ;

Sur l’air vif des strophes nues de ta peau,
Les ailes de la nudité aux lueurs de tes vagues un soir d’été.

Je serai l’orateur, l’écrivain
Trouvant dans la clarté de tes yeux divins, l’olympe !

Eblouissant les étoiles,
Un pan des cieux ;

Sur l’art poétique d’une plume,
D’une muse, jetant au vent sa robe d’innocence ;

Où je verrai briller le soleil dans l’arche de son cœur,
Sur les baisers voilés des étoiles,

Délicatement déposé dans l’ombre de tes caresses,
Comme une bulle d’air en grue;

Chantant ces complaintes,
Traînant ces gémissements dans l’ombre de tes tempêtes ;

Dans le tourbillon chancelé de ton corps,
Où souffle l’étincelle de tes frissons,

Sur les battements de tes vagues,
S’endormant le long de mes rivages ;

Dévorant les rochers dans l’épaisse verdure
Où brûle le feu des désirs

Sous le chant des chênes dans les vielles forêts
L’âme pleine d’amour

Servant la passion contre toute attente,
Changeant le destin d’une vie ;

Fidèle ardeur,
N’ayant que pour seule confidente ! L’amour ;

Va ! vole !douce et élégante
Crier au monde que l’amour existe

Dans le silence de ton regard
Sous la courbe douce de tes courbes ;

Nouant ton corps à mon corps
Conversant avec les cieux et les anges ;

Choisie les vents et les courants
Où l’apothéose ne puisse s’engloutir,

L.Deléglise


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