Au vent le cerf-volant
Au vent, le cerf-volant touche le ciel si pur
Impudique il ondule aux rives de mon âme
Dans l’éclat d’une ardeur dessinant mon futur
Qui laisse dans le noir un bel aveu de femme.
Il tombe nonchalant et tout droit dans le mur
Éole a confondu la source qui se pâme
Car Éros a tendu vers moi l’arc bien trop dur
Afin que mon amour me charme de sa flamme,
Au vent le cerf-volant.
Dans la vie, on s’égare dans la brume du jour
Et la belle chimère invite mon cœur sourd
À tous ces sentiments promettant la fortune.
Dès l’aube, je soupire à l’air frais du matin
Pensant que la nuit seule invite le destin
Pour offrir une aura dans le champ de la brune
Au vent le cerf-volant.
Maria-Dolores