Aux poètes brillants
Le soleil courageux tente bien de percer
Les nuages si noirs dans l’ombre maternée
D’un chemin de traverse évitant de chasser,
L’automne chaleureux d’une belle journée.
L’essence d’une rose on délaisse le temps,
Quand la pâleur du jour semble désordonnée.
On se croirait pourtant si proche du printemps
Mais l’hiver se fait roi quand vient tomber la neige
Au- dessus de nos monts troublant les habitants.
Sur le vélin ma plume écrit un florilège,
Charmant la poésie aux rêves chatoyants,
Mais chacun de penser que c’est un sortilège
Que la muse suscite aux poètes brillants.
Maria-Dolores