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cyril01

Nouveau poète
#1
On dit qu’il faut laisser le soleil de cuivre
Effacer inlassablement tout foison allègre
Pulvériser la marque d’un baiser blafard
Pour que rien phtisique ne reste au monde
Qui serve à payer l’esclandre servitude
Et seul à Cythère, l’amour sans âme
Dans le mal lui-même alors se proclame.
Si morts nous, tourne-toi vers moi épart,
Pour un de ses seuls délices imberbes d’envie ;
Car ta poésie seule réconcilie la vie.
Et doucement bat l’amer cantique de ton cœur.
Tes larmes éteindront les flammes de l’enfer
Et au monde leur cadi que myope de malheur
Une étincelle népenthès jaillira pervers
Tout bon agneau s’abreuvera de ton philtre
Espoir bucolique au plâtras des pauvres cœurs
Vacarme guttural de la perdrix tendre
Chant saturnien de l’enfant massa Créqui meurt
Sourire ravive de l’aube naissante
Gueule des canons crachant la mort grugeant
A ton image, plantureuses amour vaillant,
A ton image, plantureuse amour vaillant,
L’empire des frondaisons. O vous tous sortez !
Sortez tous de chez vous, allez-y voir là-bas
Où nichent les humbles vertus, un frémissant
Bruit harcelé de chagrin annonce le son
Du soleil couchant. La tempête a passé
Et il est toujours là léchant mes talons,
L’audace de ton souvenir frisquet. Car il y a…