Un carnaval plein de dérisions
Très Politicard!
Je préfère celui des traditions
Celui ou l'on s'amuse de tout et de rien
Celui ou l'on partage joie et ripaille
Je t' invité si tu ne connais pas aux ,,, *3 Joyeuses*
qui débutent celui de Dunkerque
Tu rentreras dans " toutes les maisons *
pour boire et manger
Obligé
Tu auras ta. Cuite
mais tu chanteras toute le journée et la nuit
Et il dure , 3 semaines
Les * chahuts,* sont impressionnants
Les Gars de Jean Bart
Un grand marin à Dunketmrque
Mais il est vrai qu'à une epoque le masque permettait bien des mots ou des actes vicelards
Merci, iboujo, pour cette lecture éclairée et vos propositions dunkerkoises ;-)
"politicard", dites-vous : mais n'est-ce pas là le lot commun de toutes les fêtes "populaires" que de constituer également des enjeux à forte portée politique malgré toutes les indéniables réjouissances et tout le réchauffement social qui les accompagnent ?
Sur ce point, à en croire les dits de Wikipédia, le Carnaval de Dunkerque - tout au moins à ses origines - ne fait pas exception avec, d'un côté, les armateurs, et, de l'autre, les marins-pêcheurs et leurs familles :
"Les origines du carnaval dunkerquois remontent au début du xviie siècle. Les armateurs offraient aux marins-pêcheurs, avant de partir pour 6 mois de pêche à la Hareng en Islande, un repas et une fête (la « Foye »), ainsi que la moitié de leur solde. Beaucoup d'entre eux ne revenaient pas toucher l'autre moitié (perdus en mer, naufrage, ...) laissant femmes et enfants sans rien au Courghain. De la foye naîtra la « Visschersbende » (bande des pêcheurs en flamand)."
Pour le carnaval de Guadeloupe, là aussi, les origines, sont, pour le moins, éloquentes et, à certains égards, même (cf. l'utilisation du fouet) glaçantes :
"Le carnaval a été introduit par les colons au xviie siècle pour faire la fête avant de se restreindre au moment du carême. Progressivement, les esclaves furent autorisés à y participer. Ils purent intégrer certaines des traditions des colons. Les esclaves pouvaient aussi se moquer de leur maître, sans conséquences. Aujourd'hui encore, l'histoire du carnaval est toujours très présente en Guadeloupe; l'utilisation du fouet et a pour objectif de faire la fête et d'utiliser la satire".
etc.
Vive Dunkerque et les Dunkerkois ! ;-)