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ATELIER DE JUIN le sizain

#42
ben, c'est comme tu veux,
toujours était il que pour moi zin et drin c'est pô, pareil
je te l'avais dit que j'étais zinzin
des pages peut être pas mais moi, je dis que c'est intéressant d'échanger pour comprendre et pour les autres aussi qui se poserai des questions,
donc tu peux encore répondre je te laisse le mot de la fin pour qui aurai faim de savoir
Pour me mêler de ce qui ne me regarde pas vraiment, ce n'est pas exactement "comme elle veut".
En fait une rime est riche si elle présente une syllabe produisant le même son (ici "in"), et qu'elle présente en plus une même consonne d'appui articulatoire. (Notons que dans le cas "drin", il y a deux consonnes d'appui, il faut donc pour que la rime reste riche que les deux consonnes soient présentes).
Donc d'un côté il y a la consonne (double)+la rime phonique dr-in, et de l'autre la consonne et la rime phonique z-in.

Pour ce qui est de distinguer les deux, les deux occurences ont un phonème en -in. Si l'on veut s'astreindre à de la prosodie pure, une rime une fois utilisée ne doit pas revenir avant au moins 12 vers. D'un pdv purement prosidique donc, tu es soit fautif pour avoir faire revenir le même son de rime trop rapidement (le cas où l'on décide de dissocier la rime en -in avec appui z de celle avec appui dr), soit de rimes suffisantes qui sont correctes mais ne respectent plus le thème qui est de composer sur 3 rimes.

(Je rajoute quelle n'importe qui avec une vague formation classique n'envisagera même jamais la 1ère possiblité)
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#43
Pour me mêler de ce qui ne me regarde pas vraiment, ce n'est pas exactement "comme elle veut".
En fait une rime est riche si elle présente une syllabe produisant le même son (ici "in"), et qu'elle présente en plus une même consonne d'appui articulatoire. (Notons que dans le cas "drin", il y a deux consonnes d'appui, il faut donc pour que la rime reste riche que les deux consonnes soient présentes).
Donc d'un côté il y a la consonne (double)+la rime phonique dr-in, et de l'autre la consonne et la rime phonique z-in.

Pour ce qui est de distinguer les deux, les deux occurences ont un phonème en -in. Si l'on veut s'astreindre à de la prosodie pure, une rime une fois utilisée ne doit pas revenir avant au moins 12 vers. D'un pdv purement prosidique donc, tu es soit fautif pour avoir faire revenir le même son de rime trop rapidement (le cas où l'on décide de dissocier la rime en -in avec appui z de celle avec appui dr), soit de rimes suffisantes qui sont correctes mais ne respectent plus le thème qui est de composer sur 3 rimes.

(Je rajoute quelle n'importe qui avec une vague formation classique n'envisagera même jamais la 1ère possiblité)
comme ça tu oses te mêler de notre conversation (je rigole;))

Merci Sympho' de nous apporter tes explications et tes lumières,
celà est une information pour tous poètes qui s'intéressent de près ou de loin à la prosodie classique, et pas que sur le coup,

ceci dit je disais à Luze "c'est comme tu veux" pour plaisanter il va de soit que si l'on veut poétiser dans les formes nous sommes contraints aux règles

je reconnais mon erreur j'ai "confusionné"* rime riches avec les rimes je ne sais plus (enrichie ou millionnaire "après vérification")
un cop/col pour petite explication

2.3.4. Rimes enrichies et rimes millionnaires (Retour au sommaire)
Si la rime implique également l'avant-dernière syllabe d'une rime masculine (mouillé / dépouillé, rival / ogival) -
soit deux syllabes -, ou l'antépénultième d'une rime féminine (venue / tenue, ravale / cavale) -
soit trois syllabes -, la rime est dite rime enrichie. Ce type de rime doit rester une rareté, c'est un gaspillage de syllabes, et souvent une facilité comme saison / oraison / raison / maison ou tenue / venue.
Toutefois, dans le cas où les syllabes constituant le rimant ne comportent aucune consonne, la rime enrichie devient une obligation, une diérèse à la rime étant préférable à une rime pauvre. Par exemple, un mot comme ébahi rimera avec trahi.

perso' pour la rime à trois syllabes, c'est comme pour la fameuse "règle" ou plutôt la recommandation en poésie classique pour les puristes qui voudrait ne pas faire rimer "amour avec toujours" (quelle ironie) je la trouve absurde, malgré l'explication donné pour moi c'est ce priver de mots
(quel dommage)

comme je le dis à Luze pour rire "je suis zinzin" et donc je fais comme je veux et pour moi "drin" et "zin" ça ne sera jamais exactement pareil,;)

par contre j'avoue du coup pour l'exercice de l'atelier de Luze ce n'est pas valable
et tu m'apprends un truc sur la répétition ou plutôt l'utilisation d'un même phonème qui ne doit pas revenir (toujours pour du classique) avant 12 vers, je n'avais jamais lu cette règles dans les traités de prosodies que je feuillettes pour m'instruire, plus que pour les mettre forcément en pratiques puisque je me défend de vouloir faire du pure classique et d'utiliser c'est règles comme bon me semble et que je trouve certaines "absurdes" c'est pour celà que ma poésie "Libre" glisse parfois vers le "nèo-classique"
mais comme je le dis celà reste intéressant à connaître

* j'ai "confusionné" : je pensais faire de l'humour en pensant à Mr Preskwic dans le père noël est une ordure qui me semble dit un truc dans ce genre, mais en fait j'ai découvert que le verbe confusionner existe bien donc j'ai confusionné peut se dire ;)
 

LUZE

Animatrice
#44
et tu m'apprends un truc sur la répétition ou plutôt l'utilisation d'un même phonème qui ne doit pas revenir (toujours pour du classique) avant 12 vers, je n'avais jamais lu cette règles dans les traités de prosodies que je feuillettes pour m'instruire,
il me semble pourtant avoir évoqué cette regle quelque part dans un des ateliers , mais je ne sais plus où rire ;
il faut onze vers d'écart pour reprendre une même rime
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#45
il me semble pourtant avoir évoqué cette regle quelque part dans un des ateliers , mais je ne sais plus où rire ;
il faut onze vers d'écart pour reprendre une même rime
c'est possible, mais désolé je ne l'ai pas vu, malgré ma bonne volonté je ne participe pas à tous tes ateliers, et bien que modo, je ne lis pas tous sur le forum ;)
bon dimanche
 
#47
Un lointain souvenir embrume ta mémoire
Et le passé, subtile et pesante écumoire
Répand sur ton esprit son ichor étouffant ;
Mais voilà, déchirant le voile de tristesse
Dont sans l'avoir voulu tu te faisais l'hôtesse

Que sonne dans ton cœur le rire d'un enfant !
 
Dernière édition:

LUZE

Animatrice
#48
Un lointain souvenir embrume ta mémoire
Et le passé, subtile et pesant écumoire
Répand sur ton esprit son ichor étouffant ;
Mais voilà, déchirant le voile de tristesse
Dont sans l'avoir voulu tu te faisais l'hôtesse

Que sonne dans ton cœur le rire d'un enfant !

Très beau sizain ,bravo quel talent !
mais il faut accorder au féminin ta pesante ecumoire
 

LUZE

Animatrice
#50
ichor... je ne connaissais pas.

On en apprend tous les jours, merci.

:)
tout le plaisir des partages est là dans cet apprentissage qui se poursuit
on a toujours quelque chose à apprendre de l'autre
meme ceux qui croient tout savoir et ici je parle en général ,
d'un plus petit ou d'un plus grand , le savoir doit se partager !
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#51
ichor... je ne connaissais pas.

On en apprend tous les jours, merci.

:)
tout le plaisir des partages est là dans cet apprentissage qui se poursuit
on a toujours quelque chose à apprendre de l'autre
meme ceux qui croient tout savoir et ici je parle en général ,
d'un plus petit ou d'un plus grand , le savoir doit se partager !
ok, on en apprend tous les jours et le savoir se doit d'être partagé alors pour le coup vous auriez pu donner la définition j'ai dû chercher sur gogol,:p

donc voici pour les ignorants comme moi et un brin flémmards pour leurs éviter de chercher partout sur le net, je colle la déf'

Dans la mythologie grecque, l'ichor (en grec ancien ἰχώρ / ikhṓr) est le sang des dieux, différent de celui des mortels. C'est, à l'origine, un terme médical ionien qui désigne une sérosité, par opposition au sang (αἷμα / haîma et au pus (πὐον / púon . Chez Platon, Aristote et les auteurs hippocratiques, le terme se rapporte à la lymphe ou au sérum sanguin. Les dictionnaires du XIX et du XX siècle le définissent par : pus sanguinolent et fétide s'écoulant d'une plaie infectée ou d'un ulcère .
beurko_O
 

LUZE

Animatrice
#52
ok, on en apprend tous les jours et le savoir se doit d'être partagé alors pour le coup vous auriez pu donner la définition j'ai dû chercher sur gogol,:p
c'est vrai que j'aurais pu mettre la définition mais chercher un mot peut en faire découvrir d'autres alors
je laisse faire celui qui veut s'instruire !
j'ai trouvé des définitions plus simples que la tienne :

ichor , nom masculin

Géologie

Substance issue du magma après émanation.

:) :)
 
#53
Le sable épouse en vain ton pied leste et blanchi,
Impétueux oiseau dont le vol affranchi
Frôle, en gerbe de fleurs que sépare une dague
L'écume d'un ailleurs où disparaît le soir
Et les degrés lointains du céleste encensoir
Dont la lune à grands flots perle comme une vague.