J’avais oublié. Rosalie, chaque année accueillait Cyprien, dans sa ferme, profatsit de son passage pour lui faire un "brin de toilette" et raccommodait son empilement de vêtements, c’était un vrai vestiaire ambulant!. Elle prenait également soin de son âme. Le mois de mars étant le mois dès carêmes. elle le conduisait aux sermons du soir pour qu’il entende la bonne parole, puis au confessionnal pour le sacrement de pénitence, lorsque notre personnage rapiécé, lavé au sens propre et au figuré était enfin présentable, elle le prenait par la main, et traversait le village fière d’été la protectrice d’un homme à nouveau devenu Saint, et disait en le désignant, avec son accent ensoleillé ; " Venem de n’en far un crestian !".
Je viens d’en faire un chrétien !.
Cyprien reprenait alors sa route son bâton de vagabond à la main, après une halte bienfaisante, comme un héros de légende. Il disparaissait, dans l’apothéose, au milieu des "Alléluia » et des clartés éblouissantes de la résurrection. Pour un peu on aurait juré qu’il s’était évanoui dans la gloire du matin de Pâques.
Je viens d’en faire un chrétien !.
Cyprien reprenait alors sa route son bâton de vagabond à la main, après une halte bienfaisante, comme un héros de légende. Il disparaissait, dans l’apothéose, au milieu des "Alléluia » et des clartés éblouissantes de la résurrection. Pour un peu on aurait juré qu’il s’était évanoui dans la gloire du matin de Pâques.