Ancre en moi la chaude matrice du Désir
Je grave sur les sourires des années
le printemps de notre Amour,
ô ma Déesse de quiétude, ma Muse,
ancre en moi à jamais la chaude matrice du Désir,
le printemps de notre Amour,
ô ma Déesse de quiétude, ma Muse,
ancre en moi à jamais la chaude matrice du Désir,
et l’éphéméride de ta Grâce.
Mes jambes gainées de soie sautillent
sur l’écume des bocages, et l’orée des forêts,
illumine-moi de ta Lumière, je t’en conjure,
Mes jambes gainées de soie sautillent
sur l’écume des bocages, et l’orée des forêts,
illumine-moi de ta Lumière, je t’en conjure,
vois, avant de te connaître, j’ai vécu sous la cendre de la tristesse,
et je me consumais seule parmi l’encens des pâturages,
en ma borde, je t’ai rencontrée un soir de décembre,
et je suis devenue ton Epousée.
et je me consumais seule parmi l’encens des pâturages,
en ma borde, je t’ai rencontrée un soir de décembre,
et je suis devenue ton Epousée.
Enveloppe-moi encore de la mantille de ta clarté,
allons jusqu’à l’embouchure de ma Flamme,
consume-moi du Soleil de ta délicatesse,
danse sur la cerise de mes lèvres,
allons jusqu’à l’embouchure de ma Flamme,
consume-moi du Soleil de ta délicatesse,
danse sur la cerise de mes lèvres,
divulgue-moi la brise de mes émois,
contemple la cité grandiose de mes seins,
tisse-moi des broderies de caresses,
et des baisers sur la poésie de ma Splendeur,
contemple la cité grandiose de mes seins,
tisse-moi des broderies de caresses,
et des baisers sur la poésie de ma Splendeur,
régente l’éternelle jeunesse de ma nudité,
laisse-moi m’endormir dans le delta de tes bras menus,
et te dire l’or de ta divinité
dans la virginité du silence.
laisse-moi m’endormir dans le delta de tes bras menus,
et te dire l’or de ta divinité
dans la virginité du silence.
J’ai si besoin du parfum de ta chevelure mêlée à la mienne,
loin des amarres des villes,
chante à la croisée des chemins et l’autel des racines,
la gloire de ma Lueur.
loin des amarres des villes,
chante à la croisée des chemins et l’autel des racines,
la gloire de ma Lueur.
Ma Vénérée,
entends-tu au loin les cloches
évoquer la cantilène de mes ruts,
et la sainteté de mes spasmes ?
entends-tu au loin les cloches
évoquer la cantilène de mes ruts,
et la sainteté de mes spasmes ?
Prends ma paume qui pend
le long de ma micro-robe de tulle,
et partons cheminer dans l’étole des bruyères
avec pour seules armes ma douceur et ma Tendresse !
le long de ma micro-robe de tulle,
et partons cheminer dans l’étole des bruyères
avec pour seules armes ma douceur et ma Tendresse !
Sophie Rivière