On l’a imaginé plus beau quand nous serions grands
On l’a rêvé bien grand une fois devenus adultes
On a fondé des espoirs et nourri milles illusions
Des contes de fée, des amours romanesques...
On s’est promis de refaire le monde,
D’écrire la plus belle des histoires d’amour,
Quand nous serions grands…
Et là… nous sommes grands !
Plus beaux pour les plus chanceux,
Plus équipés pour certains,
Plus sûrs de nous, plus armés que dans nos 12 ans,
Hélas, cet amour est resté là...
Là où on l’avait rêvé,
Là sur les pages de nos intimes journaux,
Là, dans les musiques que nous chantions en balades,
Là, dans nos harlequins et nos séries à l’eau de rose,
Là, sous les arbres, où on le décrivait à nos amis..
Il semble être resté là,
Avec la petite version de nous,
Comme s’il préférait l’innocence,
Comme s’il préférait la simplicité,
Comme s’il préférait la vérité, la sensibilité,
Ces choses qui s’effritent sous le poids des âges
Ces choses prises pour naïveté une fois la vingtaine sonnée
Alors on repense à notre amour, à nos amours
Comme un idéal qu’on retrouvera un jour
Dans une voix ou dans un regard,
Dans un baiser ou dans une caresse…
Jusqu’à ce que la mort nous surprenne,
Brusquement à la surprise de notre illusion…
Mais bienheureux ces adultes aux âmes d’enfants,
Qui se permettent l’insouciance, les escapades,
Les poèmes et les promesses,
L’amour comme si on avait quinze ans
On l’a rêvé bien grand une fois devenus adultes
On a fondé des espoirs et nourri milles illusions
Des contes de fée, des amours romanesques...
On s’est promis de refaire le monde,
D’écrire la plus belle des histoires d’amour,
Quand nous serions grands…
Et là… nous sommes grands !
Plus beaux pour les plus chanceux,
Plus équipés pour certains,
Plus sûrs de nous, plus armés que dans nos 12 ans,
Hélas, cet amour est resté là...
Là où on l’avait rêvé,
Là sur les pages de nos intimes journaux,
Là, dans les musiques que nous chantions en balades,
Là, dans nos harlequins et nos séries à l’eau de rose,
Là, sous les arbres, où on le décrivait à nos amis..
Il semble être resté là,
Avec la petite version de nous,
Comme s’il préférait l’innocence,
Comme s’il préférait la simplicité,
Comme s’il préférait la vérité, la sensibilité,
Ces choses qui s’effritent sous le poids des âges
Ces choses prises pour naïveté une fois la vingtaine sonnée
Alors on repense à notre amour, à nos amours
Comme un idéal qu’on retrouvera un jour
Dans une voix ou dans un regard,
Dans un baiser ou dans une caresse…
Jusqu’à ce que la mort nous surprenne,
Brusquement à la surprise de notre illusion…
Mais bienheureux ces adultes aux âmes d’enfants,
Qui se permettent l’insouciance, les escapades,
Les poèmes et les promesses,
L’amour comme si on avait quinze ans
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