Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Alorée 37

amapoesia

Nouveau poète
#1
La chute du plafond avait
Résonné dans toute la forteresse.
Aussi n’attendirent ils pas
Que des renforts arrivent
Pour se précipiter au secours
De la belle reine Semali.
Mais arrivés à hauteur de sa cellule,
Ils la découvrirent effondrée.
C’était la pire de leurs craintes.
Affolés, ils commencèrent à déplacer,
Pierre après pierre,
Les éboulis qui l’obstruaient.
Mais très vite, ils cessèrent
Et tendirent l’oreille.
Elle gémissait.
Se concentrant, tant sur son ouïe
Que sur sa voix intérieure,
Edron se dirigea vers l’angle
Opposé au couloir.
Ils la trouvèrent
Recroquevillée sous une planche de bois
Qui avait dû lui servir de couchette
Et sous laquelle elle s’était protégée
Quand l’attaque avait commencé.
Elle était en piteux état,
Blessée, affaiblie, presque inconsciente.
Sans plus tarder,
Edron la hissa sur son dos
Et Thésis l’y attacha avec sa corde.
Ainsi, il avait toujours ses mains
Pour combattre, et une certaine liberté
De mouvement.

Sortant du couloir, ils entendirent
Des bruits de course, des armes
Qui s’entrechoquent, des cris,
Une patrouille arrivait.
De nouveau ils trouvèrent
Abris dans la petite salle,
Juste le temps de la laisser passer.
Le temps, la rapidité,
Était leur unique solution.
Aussi c’est en courant,
Se cachant souvent,
Tuant parfois,
Qu’ils parvinrent enfin
Non loin de la Syllorbe.
Mais là encore,
Ils étaient attendus.
Impossible d’accéder
Et plus question de faire écrouler quoi que ce soit.
Il fallait trouver une autre porte de sortie.

N’ayant pas le temps de s’arrêter
Pour réfléchir, ils reprirent leur course
À travers les couloirs de la Forteresse.
Gravissant les étages, tuant de plus en plus,
S’épuisant davantage et risquant la mort
À tout moment, ils parvinrent finalement
À une large double porte, imposante,
Mais non gardée.
C’était un cul de sac,
Ils entrèrent donc.
Et se retrouvèrent directement
Dans les appartements privés
D’Ox de Maar, le maître de céans.
Bâti comme un ogre et gracieux comme une pierre,
Celui-ci les attendait, assis derrière son bureau,
Mais bardé d’armes de la tête aux pieds
L’air menaçant et sûr de soi.
Un instant figés et déconcertés,
Les vaillants guerriers se jetèrent
De chaque coté du bureau,
Prenant en tenaille son occupant.
Depuis quelques temps,
Edron ne sentait plus Semali.
Elle ne bougeait plus du tout,
Il ne sentait plus ni son cœur,
Ni sa respiration.
Mais rien ne pourrait l’arrêter
Tant qu’elle ne serait pas en sécurité.
Elle était collée à son dos,
Plus légère qu’une plume,
Suivant ses mouvements sans le gêner.
Tout cela le troublait,
Mais pas assez pour réduire
Sa fureur et son talent au combat.
 

Legende

Nouveau poète
#3
mmmmm.... Romantisme et bagarre!!! Une echapée belle qui finit dans un piège; Je sens venir un titanesque combat! la suite la suite!!!!
 

ainariel

Nouveau poète
#4
rythme endiablé, fabuleux, magnifique, franchement, avant que je n'oublie, mais ça m'étonnerait, bravo!!! Compliments à ton génie et à la beauté de ta plume!