Allons cueillir la rose.
Sous l’arche des amours, où l’ombre s’alanguit,
La Rose qui s'étend, troublante et solitaire.
Son parfum délicat monte en ondes légères ;
Et l’air s’emplit soudain d’un soupir qui séduit.
L'éclat de son satin, humide et éclatant,
Invite nos plaisirs et promesse insoumise.
La nature en émoi murmure une hantise ;
L'appel du corps brûlant, en un feu captivant.
Ses pétales rosés, par la brise adoucis,
Effleurent le désir dans une ardeur amère.
Caché par le jardin, complice et téméraire ;
Où l’éclat du plaisir lentement s’adoucit.
L'aube, pudique encore, éclaire de candeur.
Les fleurs au doux parfum dans ce grand paysage ;
Mais l'éclat de tes yeux, plus vif que ce mirage,
Trouble mon cœur vibrant d'une tendre langueur.
Viens, effleure la chair de ses rouges baisers.
Son calice t'attend, promesse enchanteresse ;
Et dans l'ombre des fleurs, la nature nous presse.
De boire sans pudeur ce nectar apaisé.
Williams Le cornier 2024
Texte copyright.
Sous l’arche des amours, où l’ombre s’alanguit,
La Rose qui s'étend, troublante et solitaire.
Son parfum délicat monte en ondes légères ;
Et l’air s’emplit soudain d’un soupir qui séduit.
L'éclat de son satin, humide et éclatant,
Invite nos plaisirs et promesse insoumise.
La nature en émoi murmure une hantise ;
L'appel du corps brûlant, en un feu captivant.
Ses pétales rosés, par la brise adoucis,
Effleurent le désir dans une ardeur amère.
Caché par le jardin, complice et téméraire ;
Où l’éclat du plaisir lentement s’adoucit.
L'aube, pudique encore, éclaire de candeur.
Les fleurs au doux parfum dans ce grand paysage ;
Mais l'éclat de tes yeux, plus vif que ce mirage,
Trouble mon cœur vibrant d'une tendre langueur.
Viens, effleure la chair de ses rouges baisers.
Son calice t'attend, promesse enchanteresse ;
Et dans l'ombre des fleurs, la nature nous presse.
De boire sans pudeur ce nectar apaisé.
Williams Le cornier 2024
Texte copyright.
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