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Ail.Heure

lilasys

Maître Poète
#1
AIL..HEURE

Même si les lieux sacrés embrasent la nuit
Les ruisseaux harmonisent, bercent les cailloux
Loin de ces terres en cahots où les canons sont bruit
Sur ce lit en boule, un ailleurs doit être doux



Entrelacé, le ciel et le monde sont en fusion
Juges équitables exhibant ces étoiles de saphir
Sur les eaux où naissent des milliers d'hameçons
Au grand bonheur de ceux qui ne peuvent dormir



Au petit matin, toute cette beauté se drape
Le temps fait l'humeur de joies ou de chagrins
Mélancolie, de gouttes de pluie saupoudrent les chapes
L'asphalte où tintent quelques notes en vain



C'est ainsi que l'homme compose son ail heurt
Voyage, l'imaginaire bâtit tout en secret
Aspire à ce qui lui est refusé ou ce qui dans sa vie meurt
Tous ces déguisements dans la cale du cœur fatigué



Viser l'ailleurs ? Sans tenir compte de la distance
A quelques pas où au bout d'un fil sans casser la bobine
Un espace irréel brodé de trésors qui pansent
Le cri des cicatrices qui depuis longtemps s'inclinent



Mon souhait ? Glisser un œil au Paradis le là-bas
Discret, mais assez près pour capter la dernière demeure
Sans embarrasser Pierre, Paul et épargner même Judas
J'organise ma vie en attente ! Aie ! Aie ! Aie ! L'heure ...

LILASYS..........


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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Oignon minute ! (juste pour rire)

Même si les Dieux sucrés embrassent mes nuits,
Les puceaux symbolisent et gercent les plus durs,
Loin des pairs, ces capots où leurs canons m’ennuient,
Et ma vie s’enroule vers un ailleurs qui doit être sûr.


Enlacé entre le ciel et la terre ne sont que frissons,
Jugement de table excitant les toiles de soupirs,
Sur tes mots paraissent des milliers d'allusions,
Au grand honneur de ceux qui ne savent qu’en rire.


Au grand soir, toute mon absurdité se grappe,
Mon temps sait l'humour, les joies ou les bourrins,
Mêle l’an en colis, en gouttes d’esprit saupoudrant d’agape,
L'as flatte et tentent tous nos potes divins.


C'est pourtant une femme qui compose nos ailleurs,
Bagage de l'imaginaire toujours rebâtit en secret,
Respire ce qui est diffusé et fait dans l’envie mon bonheur,
Tous ces agglutinements d’escale d’une sœur intriguée.


Réviser l'auteur ! Sans tenir compte de sa prestance,
Aux quelques cas où au goût d'un fils, de caser ma bobine,
Une audace bien réelle bariolée d’ors, d’abondance,
L’écrit de cette actrice où depuis longtemps je m’incline.


Mon espoir ? Régaler leur œil vers le Paradis tout là-bas,
Décret, mais toujours prêt pour adapter ta dernière gageure,
Sans embrasser Pierre, Paul, sans épargner ton bermuda,
Désorganise ta vie, tes attentes ! Oignon pieds de vers ! Fleure !
 
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