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Affranchie de la terre, à genoux devant quel DIEU?

lilasys

Maître Poète
#1
Affranchie de la terre, à genoux devant Dieu quel Dieu?


Il y a ces lignes de vie qui ne peuvent se soustraire au destin
Même si vous gommez celles qui sillonnent la paume de vos mains
Elles ont ces rides profondes que creusent le froid de l'hiver
Où parfois faites de printemps pour quelques roses trémières

Je fixe mes mains, mais enfin qu'ont elles de si particulier ?
Par rapport à mes pieds qui portent le poids de tous les pêchers
Dix doigts qui savent parler avec beaucoup d'arrogance
Quand je m'adresse à celui qui a fait de ma vie une potence

Mais dites moi belle gitane, pourquoi lire ce qui est écrit ?
Puisque on ne peut changer ce que Dieu fait de notre vie
Je frotte une main contre l'autre et au fond de moi je pense
Je suis affranchie de la terre et je pars à genoux en clémence

Je quitte un enfer, pour ce qui se nomme un paradis éternel
En étant le serviteur, de ce Dieu durant toute ma vie au ciel?
Ai-je raté un épisode ou la définition du simple mot paix, amour
Où on est tous des moutons à croire tous ces calembours?

LILASYS
 

Cortisone

Maître Poète
#2
Bel écrit Lola qui exprime ta souffrance.
C'est sur que lire les lignes de la main ne nous apporte rien de neuf.
Peut-être pour ceu qui y croient …..
Bises
Gaby
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Obligée de te taire, revient debout pour le vieux…

Il y a des signes d’envie qui se meuvent pour ne pas taire ce festin,
Aimez, vous dégommerez celle qui rayonne et se paume dès demain,
Elle n’a pas de bride, profonde, elle creuse l’effroi de ses vers,
Parfois défaite, ses instants deviennent une prose première.


Ce préfixe carmin, fait qu’elle soit si particulière,
Le déport de ses pieds apporte l’envoi à tous de se dépêcher,
Dis-toi qui délave, discute en avec beaucoup d'éloquence,
Et je m'empresse pour elle, fait de sa vie nouvelle chance.


Mais dites-moi, nouvelle gauloise, pourquoi ce délire et ces cris ?
Puisque on peut arranger ce que les yeux font de nos envies,
Tu flottes et demain, tu te vautres au fond de toi et t’avance,
Tu t’es défraîchis à te taire, repars bien debout et devances.


Retrouve mon paradis, prend le comme un purgatoire bien réel,
En devenant le maître de ce vieux qui te dévie du fiel,
Ai-je tâté un code ou par la finition de simples maux à l’aspect d’humour,
Devient-on des croûtons à croire tous les on-dit des faubourgs.

C'est le paradis qui détend et vient à moi, ton empire, ici,
Mais je lance beaucoup, je suis un peu camé, mais pourquoi ?
Pour pouvoir t’adosser quelque part ou ne résonne aucun mal de foie,
Toutes ces émotions, parce que un jour une femme a jeté un grand cri.