Voyez-vous ce fil transparent partir vers les cieux ?
Il débute son chemin dans l’aorte de votre cœur.
C’est lui qui garde votre vie telle une âme sœur,
Lui qui vous transmet le souffle des dieux.
Aux fils des heures il se détache doucement,
Pour ne laisser à vos yeux qu’un court instant.
Vous ne réalisez pas qu’il se détache lentement
Insouciant, vous vivez heureux, inconsciemment.
Ce n’est pas un fil d’acier ou d’or,
Il est juste en soie, fil de la mort.
Ce matin il s’est détaché du cœur d’une de mes amies,
A cinq heures ce matin, Virginie est partie.
Son âme s’en est allée vers le ciel des dieux.
Mais elle n’est pas partie seule, ils étaient deux.
Leur voiture contre un arbre et c’est fini,
A vingt huit ans, la fin d’une vie.
Adieu Virginie
Il débute son chemin dans l’aorte de votre cœur.
C’est lui qui garde votre vie telle une âme sœur,
Lui qui vous transmet le souffle des dieux.
Aux fils des heures il se détache doucement,
Pour ne laisser à vos yeux qu’un court instant.
Vous ne réalisez pas qu’il se détache lentement
Insouciant, vous vivez heureux, inconsciemment.
Ce n’est pas un fil d’acier ou d’or,
Il est juste en soie, fil de la mort.
Ce matin il s’est détaché du cœur d’une de mes amies,
A cinq heures ce matin, Virginie est partie.
Son âme s’en est allée vers le ciel des dieux.
Mais elle n’est pas partie seule, ils étaient deux.
Leur voiture contre un arbre et c’est fini,
A vingt huit ans, la fin d’une vie.
Adieu Virginie