Dans les allées du supermarché
La foule pressante du métro
Sur le bitume, les pavés
A cheval sur mon vélo
Le caddie roule, m'emporte
La foule inerte, presque morte
Sur la chaussée dézinguée
Le vélo tout rouillé
Et l'automobile, immobile
Sur l'autoroute perfide
Se fond dans la foule
Qui doucement roule
Le chahut des klaxons
Mêlé au râle de l'homme
La cigarette en suspens
La radio que l'on entend
Et les ondes à travers monde
Déclarent si voyeuses
Chaque seconde, pernicieuse,
D'innombrables hécatombes
Le vélo qui déraille
Un murmure à travers la foule
Là bas, un enfant s'écroule
Soudain la peur m'assaille
Le bruit assourdissant
De ce moule qui s'étend
Au travers vents et marrés
Essayant de m'attraper
Et le chant des sirènes
De cette foule décharnée
Se répand, se gangrène
Dans l'océan déchaîné
Immobile dans les rayons
Je regarde la tête de cochon
Mort le malheureux
Pour un peuple belliqueux
Et puis soudain...
Le caddie m'échappe des mains
Au rayon boucherie sans ticket
S'écrase sur la vitre ensanglantée
Plus tard au journal du matin
On lira écrit blanc sur noir
Attentat au caddie chez Machin
Bain de sang à abattoir
Sur l'autoroute immobile
Au sons des klaxons, des radios
Une femme grimpe sur le capot
D'une voiture qui défile
D'un geste elle arrache son voile
Et se met à danser
Comme une sorcière folle
Au rythme d'un feu non consumé
Les voyeurs n'y tenant plus
La clé sur le contact, le téléphone en vu
La danseuse est mitraillée
L'actu est postée
Soudain le rythme reprend
La danseuse projetée
Sur le bas coté, une côte brisée
Le voile blanc s'envole doucement
Sur mon vélo tout terrain
Je pédale dans le vent
L'ivresse à présent
Au cœur des reins
Je roulerai bien
Tel un bulldozer fou
Sur ce monde éteint
Ainsi lui rendre coup pour coup
Puisse la force de mon cri
Etre aussi forte que mille fou réunit
Puisse la force de ma foi
Etre aussi forte que leur voix
La foule pressante du métro
Sur le bitume, les pavés
A cheval sur mon vélo
Le caddie roule, m'emporte
La foule inerte, presque morte
Sur la chaussée dézinguée
Le vélo tout rouillé
Et l'automobile, immobile
Sur l'autoroute perfide
Se fond dans la foule
Qui doucement roule
Le chahut des klaxons
Mêlé au râle de l'homme
La cigarette en suspens
La radio que l'on entend
Et les ondes à travers monde
Déclarent si voyeuses
Chaque seconde, pernicieuse,
D'innombrables hécatombes
Le vélo qui déraille
Un murmure à travers la foule
Là bas, un enfant s'écroule
Soudain la peur m'assaille
Le bruit assourdissant
De ce moule qui s'étend
Au travers vents et marrés
Essayant de m'attraper
Et le chant des sirènes
De cette foule décharnée
Se répand, se gangrène
Dans l'océan déchaîné
Immobile dans les rayons
Je regarde la tête de cochon
Mort le malheureux
Pour un peuple belliqueux
Et puis soudain...
Le caddie m'échappe des mains
Au rayon boucherie sans ticket
S'écrase sur la vitre ensanglantée
Plus tard au journal du matin
On lira écrit blanc sur noir
Attentat au caddie chez Machin
Bain de sang à abattoir
Sur l'autoroute immobile
Au sons des klaxons, des radios
Une femme grimpe sur le capot
D'une voiture qui défile
D'un geste elle arrache son voile
Et se met à danser
Comme une sorcière folle
Au rythme d'un feu non consumé
Les voyeurs n'y tenant plus
La clé sur le contact, le téléphone en vu
La danseuse est mitraillée
L'actu est postée
Soudain le rythme reprend
La danseuse projetée
Sur le bas coté, une côte brisée
Le voile blanc s'envole doucement
Sur mon vélo tout terrain
Je pédale dans le vent
L'ivresse à présent
Au cœur des reins
Je roulerai bien
Tel un bulldozer fou
Sur ce monde éteint
Ainsi lui rendre coup pour coup
Puisse la force de mon cri
Etre aussi forte que mille fou réunit
Puisse la force de ma foi
Etre aussi forte que leur voix