J’ai sombré dans mon noir de l’âme
Dans cet abysse d’idées sombres,
Ou je me plonge en mes larmes
Dans mon existence en décombre.
Un voile sombre se déchire
Emportant avec lui mes songes,
Qu’un pâle brouillard vient blanchir
Sur mes remords qui me rongent.
Mais c’est au fond de ces ténèbres
Que l’on entend comme réponse
En écho de rires funèbres,
L’appel d’un être qui renonce.
Porté par la houle du doute
Dans une tempête de haine,
Que jamais personne n’écoute,
Là se fredonne la rengaine.
Chant apparu des profondeurs
Comme des vils enfers féconds,
Pour effrayer par leurs clameurs
Ces vieux Dieux que nous implorons.
L’abysse au ciel ou en mer,
Sont tout autant des lieux mortels
Il nous faut rester sur la terre,
En offrande sur des autels.
W.L.
23/08/2016