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A sœur ouverte,

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
A sœur ouverte,
D'après A cœur ou vers de Lilasys

Tu élèves mes plaisirs au-delà de ma rue,
Me délivrant des cauchemars sans lendemain,
L'exigence de casser les tabous incongrus,
Qui veulent attacher ta belle amitié sans fin.

Sœur, n'te préoccupe pas des autres, tu es vermeille,
Pour nous, pauvres troubadours tu rimes à contre-pieds,
Ton œil sur le monde, tu te révulses des canailles,
Amoindri, pour enfin leur faire un croche-pied.

L'amitié pour tes vers auxquels je m'abonne,
Sort donc de cette prison qui toujours t'enveloppe,
Cloitrée dans tes souvenirs vilains, tu t'adonnes,
Les vestiges du temps te reviennent en syncope.

Chante donc maintenant le soleil de nos vies,
L'élégance et l'humour peuvent aller de paire,
Tu n'es pas carabosse, ici, beaucoup t'envie,
Gracieuse et de ta bosse tu nous sors des vers.

Juste pour te faire sourire. . . .
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
L'original :

A cœur ou vers

J'ai construit des désirs au-delà des mes nues,
Comme un rêve insaisissable qui glisse entre les mains,
Ce besoin d'ériger des barrières à ces inconnus,
Qui voudraient épingler les ailes de mon cœur sur leur parchemin.

Ce cœur qui à présent valse le jour et dans mon sommeil,
Pour ce voyageur qui dépose ses bagages à mes pieds,
Ses yeux profonds ont apprivoisé mes peurs, et la grêle
A humilié ceux qui avec insolence voulaient en jouer.

Que l'amour devient fouet quand le corps s'abandonne,
A ce geôlier qui possède la clef de mon enveloppe,
Cachetée depuis tant d'années que j'ai confiée à la Madonne,
Hélas, le vertige hante mon esprit qui s'enfuit et galope.

Je fredonne des chansonnettes pour faire fleurir ma vie,
Vêtue de mousseline et d'escarpins de vair,
Mais Cendrillon, devant son miroir, sombre dans l'ennui,
Car elle reste pieds nus et son carrosse n'est que de vers.

Lilasys