Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

A mes premières femmes virtuelles

AntaresII

Grand poète
#1
C’est un sentier sur le chemin de ma vie, alors que j’étais afféré à rejoindre ma destinée, qui attira mon attention....
Sur la branche d’un chêne une palombe roucoulait à peine voilée par les
branches d’un arbre dont on ne devinait pas la cime.
Séduit et pensant me rappeler que par le passé je l’avais emprunté, je
m’engageais dans l’étroit passage, ramassant au passage une
brindille que je glissais dans le coin de mes lèvres.
Son goût humide frais et gorgé de vie me rappela que le printemps annonçait
son arrivé.
Je ne m’étais pas trompé, elles étaient là, les fougères malmenés par un hivers rigoureux, retrouvaient un éclat aux premiers rayon de soleil et n’hésitaient pas à prétendre à la chaleur retrouvé.
Les bourgeons, issues de jeunes pousses prometteuses, se vantaient d’être les exquises de demain et narguaient les ronces bien plus nombreuses de ne point arriver à leurs faire de l’ombre. Chemin
faisant, mes yeux embués par un brassages enivrant, enlaçaient plantes d’ornement aux délicates intentions. Taillés ou libres, des haies aux pics acérés revendiquaient de ne point s’encombrer
de flonflon ou autres fioritures. Végétaux de grandes tailles et d’autres beaucoup plus petites affichaient leurs défauts
revendiquant et argumentant le naturel. Elles étaient là aussi les grimpantes que seul le sommet intéressait, j’y brassait également des palmiers aussi massif que généreux et qui, déjà promettaient
de belles récoltes à ceux qui souhaitaient semer; les plantes de terre, qui tenaient à leurs origines et refusaient tous compromis, celles qui avaient perdues leurs racines et ce raccrochaient à ce
quelles pouvaient pour leur données une origines...La robustes luzerne qui de toutes les plantes ,certainement la plus répandu, étaient, on le sentait bien, chez elle, ainsi que les plantes de nuit qui n’avaient d’autre but que de profité de l’air du temps. Difficilement repérables les belles carnivores se dissimulaient dans la multitude. Quelques oliviers et autres arbres fruitiers en fleurs, proposaient leurs bourgeons aux butineuses acharnées qui repus de trop de sollicitudes se prélassaient dans des prétentions que jadis leurs rêves ne se permettaient même
pas...Amusé je le fût et quand les parfums des unes ou des autres se proposaient, je baissais la tête de peur d’être retardé....
c’est alors que je l’ai vu, derrière un essaim de bourdon hostiles, refusant toutes présence étrangère. Il attendaient là , que la fleurs éclot. Harcelé, je la sentais qui retardait son éclosion, ces pétales frémissaient, l’heure ne saurait tardé.
Une douce chaleur me caressa l’échine, je me retournais et entre les feuilles pointait, déjà, le premier rayon soleil. Dans un
soupir qui annonçait ma coupable abdication, je tandis le bras, avec
quelques mots doux cherchant à apaiser et rassurer son inquiétude, mais le bourdonnement des butineurs étaient tels que c’est à peine si mon réconfort lui parvint. L'inéluctable fin, à la façon
des tragédies grec allait se jouer, je fis une dernière tentative, rien, pas un mouvement qui puisse nourrir ma détermination.
Finalement je me dis que c’est peu-être la fin qu’elle souhaitait. Je tournais le dos et me dépêchait, résolu à quitter
le sentier, jetant par dessus mon épaule un dernier regard, je ne put m’empêcher de penser que tous ce décorum était une arène, que ici, enrobé de ces parfums, au milieu de ces couleurs, dans cette
apparente douceur, se déroulait des combats à mort, et parfois, certain y retrouvaient la vie......